10 | PRINCIPE ACTIF
résumé
Wajdi Souilem
L’atropine, chef de file historique des parasympatholytiques, est employée chez le cheval en ophtalmologie, en prémédication anesthésique et occasionnellement lors de troubles respiratoires aigus. L’atropine est, néanmoins, surtout réservée à l’examen de l’œil et à la thérapeutique de certaines affections oculaires.
Elle est systématiquement utilisée lors d’uvéite isolée, pour son effet cycloplégique et antalgique, et son effet mydriatique prépare à l’examen oculaire. En prémédication anesthésique, l’atropine prévient la bronchosécrétion, le bronchospasme, le laryngospasme et protège contre les troubles cardiaques d’origine vagale.
Elle est aussi utilisée pour son effet bronchodilatateur lors d’accès de pousse et dans les crises de bronchospasmes. Les effets secondaires sont majeurs chez le cheval : l’utilisation de cette molécule par voie systémique doit être ponctuelle.
Cette fiche passe en revue les données pharmacologiques et physico-chimiques de cette molécule. Elle précise également les modalités de son usage thérapeutique chez le cheval. |
|