| DOSSIER :
ACTUALITÉS EN MALADIES MÉTABOLIQUES
La diarrhée épidémique porcine
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4 | DOSSIER : Actualités en maladies métaboliquesrésumé et plan de l'article
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Impact économique
de la cétose subclinique :
aide à la prise de décision en élevage
Didier Raboisson | |
La cétose subclinique représente l’entité pathologique dominante de la vache laitière en début de lactation. Evaluer son impact économique est donc d’un intérêt majeur. Or, la cétose subclinique est associée à une dégradation de nombreux paramètres zootechniques et sanitaires, rendant l’analyse économique complexe. L’évaluation du coût de la cétose subclinique a été réalisée à partir des risques relatifs de troubles chez les bovins atteints de cétose subclinique et du coût unitaire de chaque trouble. Le coût de la cétose subclinique a ainsi été évalué à 257€ par vache avec cétose subclinique [IP95%=72-442€], avec des valeurs moyennes basses et hautes à 177€ [IP95%=16-338€] et 301€ [IP95%=109-492€].
Disciplines : Maladies métaboliques, Nutrition, Economie Mots-clés : Cétose subclinique, Filière lait, Coût, Bovins, Vache laitière
PLAN DE L'ARTICLE
UN CAS DE CÉTOSE SUBCLINIQUE COÛTE AU TOTAL 257 EUROS
Tableau 1 – Coût total de la cétose subclinique de la vache laitière
LE NIVEAU DE PRODUCTION ET LE COÛT ALIMENTAIRE INFLUENCENT PEU LE COÛT TOTAL DE LA CÉTOSE SUBCLINIQUE
Tableau 2 – Sensibilité des estimations économiques de la cétose subclinique par rapport aux marges sur coût alimentaire
LES MODALITÉS D’EXPRESSION DU COÛT TOTAL DE LA CÉTOSE SUBCLINIQUE
COMMENT LES DIFFÉRENTES COMPOSANTES CONTRIBUENT AU COÛT TOTAL
Figure 1 – Ventilation du coût total de la cétose subclinique (257e) selon ses différentes composantes Tableau 3 – Exemple de budget partiel appliqué à la cétose subclinique intégrant les résultats de la présente étude Encadré fiche pratique - Une méthode pour limiter les risques de surestimation Tableau 4 – Exemple du coût total lié à la rétention placentaire dans un élevage avec prévalence de cétose subclinique à 30 p. cent, comparé à un élevage avec une prévalence de 10 p. cent Tableau 5 – Paramètres d’entrée du modèle
CONCLUSION
Comment utiliser ces données en pratique ?
1 photo illustre cet article
Didier Raboisson est maître de conférences à l’École nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT)
2004 : Diplômé de l’ENVT 2003-2004 : Assistant en clientèle Charolaise (Dr André Meyus, Montmarault, 03) 2004 : Docteur Vétérinaire 2004-2005 : Internat en Clinique des Ruminants (Pathologie des Ruminants, ENVT) 2005-2011 : Résident en Gestion de la Santé des Bovins (Pathologie des Ruminants, ENVT) 2007 : Master Ruralité et dynamiques territoriales à l’Institut National Polytechnique de Toulouse 2008-2011 : Doctorant d’Université à l’Institut National Polytechnique de Toulouse 2011 : Doctorat d’Université à l’Institut National Polytechnique de Toulouse 2011 : Spécialiste Européen en Gestion de la Santé des bovins (European College of Bovine Health Management Diplomate)
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