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DOSSIER :
INTOXICATIONS ET MYCOTOXINES
CHEZ LES ÉQUIDÉS | |
2 | DOSSIER : INTOXICATIONS ET MYCOTOXINES chez les équidés
résumé et plan de l'article
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Les différentes plantes toxiques
majeures et les circonstances
d’apparition
Nathalie Priymenko
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Les plantes toxiques posant le plus de problèmes chez le cheval sont soit des arbres comme le robinier (Robinia pseudoacacia L.), le cytise (Laburnum anagyroides Medik.), l’if à baie (Taxus baccata L.), le laurier rose (Nerium oleander L.), le laurier cerise (Prunus laurocerasus L.), les chênes à feuille caduques (Quercus spp.), l’érable sycomore (Acer pseudoplatanus L.), le gui (Viscum album L.), le thuya (Thuja occidentalis L) et la glycine, soit des plantes herbacées comme les séneçons (Senecio spp.), la porcelle enracinée flatweed (Hypochaeris radicata L.), le datura (Datura stramonium L).
Ces plantes sont importantes à connaître par leur fréquence sur le terrain, ou par la gravité des symptômes. Tout en ayant à l’esprit que de nombreux chevaux ne sont pas capables de reconnaître les plantes toxiques, les circonstances d’intoxication sont variées et augmentent lorsque les chevaux ne peuvent pas choisir, comme lors de la présence de plantes toxiques dans le foin ou, par exemple, une mise au pré/paddock sans ressources alimentaires suffisantes.
Les arbres les plus toxiques comme le laurier rose, le cytise, l’if à baie, et la glycine doivent être éliminés. D’autres arbres pourtant toxiques ne provoquent pas forcément d’intoxication mais doivent attirer l’attention du vétérinaire, donc de l’utilisateur de chevaux, comme le robinier, le gui (parasite des arbres), le troène, le laurier cerise, et le thuya. Ces arbres doivent ainsi être taillés à l’abri des chevaux et les résidus ramassés.
En ce qui concerne les plantes herbacées, la palme des intoxications revient aux Astéracées de couleur jaune comme les séneçons, responsables de lésions hépatiques, et la porcelle enracinée, qui provoque le Harper australien.
Si certains chevaux savent choisir les plantes dans leur pré, ils ne peuvent rien contre les plantes présentes au ras du sol quand la prairie est sur-pâturée ou lorsque la plante a été récoltée avec l’herbe, et est donc présente dans le foin.
Disciplines : Toxicologie, Alimentation, Médecine interne
Mots clés : Intoxications végétales, circonstances, pâture, foin, prévention
PLAN DE L'ARTICLE
LES ARBRES ET LES ARBUSTES TOXIQUES
Les arbres toxiques
Le robinier
Les chênes
Les haies
Le laurier cerise
Le thuya Encadré 1 - Les arbres à éviter Le laurier rose
L’if à baie
L’érable sycomore
La glycine
Le gui La prévention de l’intoxication LES PLANTES HERBACÉES TOXIQUES
La porcelle enracinée
Les séneçons
Le datura stramoine
LES COMPORTEMENTS À RISQUE
CONCLUSION : QUE FAIRE ? Encadré 2 - Reconnaitre la porcelle enracinée et les séneçons
La porcelle enracinée
Les séneçons LES COMPORTEMENTS À RISQUE
CONCLUSION : CONSEILS PRATIQUES
5 photos illustrent cet article
Nathalie Priymenko Nathalie Priymenko est diplomate de l’European Veterinary College of Veterinary Comparative Nutrition, et Maitre de Conférences Hors Classe à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse (INP-ENVT). Elle participe à la recherche dans l’unité INRA 1331-Toxalim.
1988 : Diplômée de l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse 1988 : Diplôme de l'Institut Pasteur en Virologie Médicale 1991 : Diplôme de fin d'études du Certificat Supérieur en Alimentation des Animaux Domestiques, INAPG 1993 : Maître Assistant des Ecoles Nationales Vétérinaires, Chaire d'Alimentation et Botanique appliquée 1996 : Maitre de Conférences 1997 : Thèse de Doctorat 2007 : Diplômée du Collège Européen de Nutrition Comparée Vétérinaire (ECVCN) 2012 : “Recertification“ du diplôme ECVCN
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