Cet article propose d’analyser la place de l’inflammation dans la physiopathologie des diarrhées aiguës du veau et de la vache.
L’inflammation est marquée à sévère, avec perte de l’intégrité épithéliale, pour Salmonella Typhimurium, pour les Coronavirus et pour les EHEC (E. coli entéro-hémorragiques).
L’inflammation est aussi impliquée en ce qui concerne les ETEC (E. Coli enterotoxinogènes) et les Rotavirus, à travers le système nerveux entérique. La part de l’inflammation dans la physiopathologie de ces diarrhées reste cependant faible.
Les diarrhées à C. parvum impliquent aussi une inflammation, de manière plus importante que pour les ETEC, à travers le système nerveux entérique et d’autres processus.
Le recours à des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pour le traitement de première intention des diarrhées est suggéré à la fois par des études in vivo et in vitro, sous certaines conditions : strict respect des doses et pas plus de 2 à 3 jours de traitement.
LA PLACE DE L’INFLAMMATION DANS LA PHYSIOPATHOLOGIE
DES DIARRHÉES AIGUËS DU VEAU ET DE L’ADULTE
E. Coli entérotoxinogènes (ETEC)
Figure 1 – Mécanismes physiopathologiques impliqués dans la diarrhée du veau à ETEC
Cryptosporidium parvum
Figure 2 – Mécanismes physiopathologiques impliqués dans la diarrhée du veau à C. parvum
Rotavirus
Figure 3 – Mécanismes physiopathologiques impliqués dans la diarrhée du veau à Rotavirus
Coronavirus
Salmonelles
Figure 4 – Mécanismes physiopathologiques impliqués dans la diarrhée à Salmonella enterica sérotype Typhimurium
Les autres agents pathogènes
Bilan
INTÉRÊTS ET LIMITES DES ANTI-INFLAMMATOIRES NON STÉROÏDIENS
DANS LE TRAITEMENT DES DIARRHÉES AIGUËS DES BOVINS
Encadré – En pratique : Les différentes phases de l’inflammation
Les diarrhées graves et sévères
Les diarrhées “classiques”
CONCLUSION
4 photos illustrent cet article.