Article

Influence du moment de l’insémination artificielle de 117 chiennes sur le taux de gestation, sur la prolificité et la durée de gestation

Daniel Tainturier, Marion Planchais, Lamia Briand, Sandrine Michaud, Emmanuel Topie

N°80 - L’HOSPITALISATION des animaux contagieux

Au moment des chaleurs, le suivi de 117 chiennes est effectué par dosages, tous les 2 jours, de la progestéronémie de façon à déterminer le moment de l’ovulation qui commence à 8 ng/ml pour les inséminer 2 fois à 48 heures d’intervalle. Parfois, cette recherche est commencée trop tardivement et le taux de progestérone peut atteindre des valeurs très élevées ; le problème est alors de savoir s’il est encore temps d’inséminer les chiennes.

Les chiennes de l’étude ont été divisées en trois lots, en fonction de leur taux de progestérone au moment de leur première insémination artificielle intra-vaginale : 8 à 20 ng/ml, 20 à 40ng/ml et > 40 ng/ml.

Dans le lot 1, 70 p. cent des chiennes étaient gestantes contre 73 p. cent dans le lot 2 et 50 p. cent dans le lot 3.

Dans le lot 2, la taille de la portée était plus élevée d’environ deux chiots dans les races autres que Bulldog anglais.

La durée moyenne de la gestation (première insémination-mise bas) a été plus longue dans le lot 1 (63,15 jours) par rapport au lot 2 (61,63 jours) et au lot 3 (60,62 jours).

Daniel Tainturier Docteur vétérinaire, Docteur de 3è cycle

Professeur honoraire de pathologie de la reproduction

Membre du collège européen de reproduction animale (ECAR) et du comité « d’accréditation »

HDR (habilitation à diriger des recherches)

Chef de centre d’insémination dans les espèces équine et asine

Titulaire des CES de physiologie animale, de bactériologie et de virologie cliniques et systématiques, et d’immunologie générale.

Index

A quel index voulez-vous accéder ?