Hélène Bourguignon
Les substances thérapeutiques, et en premier lieu les corticoïdes, sont les substances les plus fréquemment mises en évidence dans les prélèvements recueillis sur les chevaux dans le cadre du contrôle des médications. La dexaméthasone et la triamcinolone acétonide sont les corticoïdes les plus représentés. Cependant, les deux dernières années, ont été marquées par la détection de molécules provenant de contaminations alimentaires inhabituelles.
En 2020, le Laboratoire des Courses Hippiques a notamment mis en évidence plusieurs cas de zilpaterol, et en 2019, c’est de l’acide cannabidiolique qui a été à l’origine de plusieurs cas positifs suite à l’ingestion d’aliments industriels. Du foin dans lequel étaient présents des végétaux inhabituels a aussi été à l’origine de plusieurs détections positives à la bufoténine, la synéphrine, ou encore à la morphine et l’oripavine.
Par ailleurs, la détection d’ITPP (myo-inositol trispyrophosphate), dans plusieurs prélèvements recueillis à l’occasion de courses, substance qui peut être considérée comme un dopant majeur, a constitué une première mondiale en matière de lutte contre le dopage, tout comme la mise en évidence d’anticorps Anti-GnRH indicateur d’une castration immunitaire, procédé interdit dans la filière course.
Disciplines : Thérapeutique, Réglementation/Législation
Mots clé : substances, corticoïdes, contamination alimentaire, zilpatérol, acide cannabidiolique, bufoténine, synéphrine, ITPP, (myo-inositol trispyrophosphate), castration, immunitaire, cheval
1992-1997 : École Vétérinaire de Nantes
1997-1999 : Chargée de consultation et d’hospitalisation des équidés à l’ENVN
1999-2004 : Salariée à la Clinique équine des Drs Desbrosse-Perrin-Launois (78)
2004-2010 : Vétérinaire équin libérale itinérante (78)
Depuis 2010 : Chef du Service de Biologie Équine de Fédération Nationale des Courses Hippiques
Depuis 2017 : Membre du Collège de l’Agence Française de Lutte contre le Dopage
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