Élodie Salles, Zorée Djelouadji, Caroline Prouillac
L’espèce caprine est considérée comme une espèce mineure. Une des conséquences est l’accès à un arsenal thérapeutique limité adapté à cette espèce, y compris en antibiotiques.
Le vétérinaire est dans l’obligation de mettre en application régulièrement le principe de la cascade en extrapolant des indications et des posologies d’autres espèces avec le risque d’erreur de dosage, en raison du faible nombre de données pharmacocinétiques chez la chèvre.
D’autre part, la prescription hors AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) est autorisée, elle doit s’accompagner de la mise en place de délais d’attente forfaitaires peu adaptés à cette filière essentiellement laitière.
Ce travail de synthèse permet de faire le point sur la disponibilité des antibiotiques en filière caprine.
Il met également en évidence l’absence de spécialités essentielles au traitement de certaines infections bactériennes alors que d’autres spécialités ont un intérêt limité au regard des connaissances actuelles dans le domaine de l’antibiothérapie et/ou des connaissances concernant la résistance des bactéries responsables.
Disciplines : Thérapeutique, Pharmacologie
Mots clés : arsenal, thérapeutique, antibiotique, extrapolation, prescription, hors AMM, Autorisation de Mise sur le Marché, infections bactériennes, caprins, chèvres
1994 : Titulaire d’un doctorat en chimie biologie et santé (Université Paul Sabatier de Toulouse)
Depuis septembre 2007 : Enseignant chercheur à Vetagro sup
2013 : Habilitation à diriger des recherches (Université Lyon 1).
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