Alain Fontbonne
Dépister la brucellose dans les élevages canins permet d’écarter les animaux porteurs de la reproduction et de prévenir son extension.
Chez la chienne, le signe le plus fréquent de brucellose est un avortement tardif entre le 45e jour de gestation et le terme.
Chez le mâle, l’atteinte brucellique peut provoquer une épididymite chronique.
L’infertilité du mâle ou de la femelle peut être le seul signe visible de l’infection par B. canis.
Tout chien infecté reste un vecteur potentiel de brucelles, même après traitement antibiotique spécifique, il doit impérativement être stérilisé et réformé.
Le praticien doit toujours penser à l’hypothèse de brucellose à B. canis lors d’infertilité dans l’espèce canine.
Étant donné la contagiosité de cette maladie, il est conseillé de tester tout chien importé de l’étranger, particulièrement des pays dans lesquels la prévalence est importante (Amérique du Sud et du Nord, Europe de l’Est, Russie, Asie).
Disciplines : Reproduction, maladies infectieuses, maladies contagieuses
Mots clés : brucellose, canine, avortement, épididymite, infertilité, contagiosité, chien
1985 : Diplôme de l’École Nationale Vétérinaire de Nantes
1987 : Diplôme d’internat en médecine interne des animaux de compagnie (École Vétérinaire d’Alfort)
2001 : Diplôme du Collège Européen de Reproduction Animale (ECAR)
Ancien Président de l’EVSSAR (European Veterinary Society for Small Animal Reproduction) de 2004 à 2007
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