La castration chirurgicale reste aujourd’hui la méthode de stérilisation la plus utilisée chez le chat mâle ce jour. D’autres techniques sont disponibles. La stérilisation chimique est une alternative.

L’implant de desloréline (4,7 mg) garantit une efficacité moyenne de 18 mois après une période de stimulation initiale.

Il peut aussi être retiré avant la fin de son efficacité, s’il est posé en position ombilicale.

Si une injection intra-testiculaire d’un produit sclérosant peut remplacer l’orchidectomie, le bilan bénéfices/risques est encore en faveur de la chirurgie ce jour.

D’autres alternatives pourront aider le praticien dans l’avenir. La mise au point d’un vaccin anti-GnRH montre des résultats assez satisfaisants. Le vaccin de castration pourrait rentrer dans le protocole vaccinal type dans un avenir assez proche.

La recherche essaie aussi de trouver des solutions encore plus d’avant-garde.

L’inoculation d’un virus non pathogène pourrait inhiber l’expression des caractères sexuels contenu dans l’ADN ou sur-exprimer la synthèse des molécules que physiologiquement inhibent la stimulation des gonades.
Disciplines : Reproduction, chirurgie

Mots clés : Fertilité, Castration chimique, Agonistes, GnRH, Desloréline, Immuno-contraception, chat mâle