Nathalie Priymenko, Marion Dor, Jean-Philippe Jaeg
La phytothérapie vétérinaire est une médecine non conventionnelle dont l’utilisation en médecine vétérinaire n’est pas toujours en accord avec la règlementation. L’encadrement de cette pratique n’avait jusqu’alors pas vu le jour et le praticien vétérinaire se retrouve souvent démuni face aux nombreux flous concernant la réglementation.
De plus, la mise sur le marché d’aliments complémentaires à base de plantes dont de nombreux produits dits « frontières » de façon croissante ont permis l’utilisation à tout va de nombreuses plantes sans savoir réellement quelle réglementation régit cette pratique.
De plus, les praticiens se retrouvent parfois limités dans leurs actes faute de disposer de formations spécifiques et reconnues afin d’utiliser de façon raisonnée la phytothérapie. Ce n’est pourtant pas la popularité et l’engouement de la part du grand public qui manque mais définir un cadre de bonne pratique d’utilisation de la phytothérapie est indispensable.
Peu de phytomédicaments existent à l’heure actuelle, d’où l’utilisation de nombreux aliments complémentaires ou de plantes sèches : mais sont-ils utilisés correctement en production animale notamment ?
La réglementation concernant la délivrance des AMM tente de s’adapter aux futurs phytomédicaments mais ce n’est pas sans complexité au vu de la grande diversité des principes actifs que peut contenir une plante.
C’est dans ce contexte à la fois réglementaire, pratique, médical, social que le vétérinaire doit jongler pour utiliser la phytothérapie de façon légale et intelligible afin d’en extraire tous les bénéfices dans sa pratique quotidienne.
Disciplines : Médecines complémentaires, thérapeutique
Mots clés : Phytothérapie, législation, médicament, pratique vétérinaire, thérapie complémentaire et alternative, préparation magistrale, compléments alimentaires
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