Une chatte reproductrice, de race Russe, âgée de 3 ans, est présentée pour suppression temporaire des chaleurs. Elle reçoit un implant de desloréline dosé à 4,7 mg, injecté dans la région péri-ombilicale. Trois jours après l’injection, la chatte exprime des chaleurs, s’échappe et débute une gestation. Celle-ci est interrompue avec de l’aglépristone.

Aucun autre œstrus n’est observé pendant les 6 mois qui suivent. Après cette période, l’implant est ôté sous anesthésie générale.

La chatte présente des chaleurs 3,5 mois plus tard. Elle est saillie pendant 3 jours consécutifs par un mâle de la même race, et donne naissance à 4 chatons, tous viables et normaux.

Quatre, puis onze mois après cette mise bas, elle est de nouveau saillie accidentellement par un chat du voisinage. A chaque fois, la gestation est interrompue avec de l’aglépristone.

Quel que soit le produit employé pour contrôler les chaleurs, la reprise de la fertilité après traitement est la principale préoccupation en élevage.

Cette observation clinique présente un exemple de reprise réussie de la fertilité après traitement par un implant de desloréline à action prolongée.

Disciplines : Reproduction, thérapeutique

Mots clés : Desloréline, élevage, gestation, prévention, chaleurs, chat