Le diagnostic de cétose subclinique est principalement fondé sur le dosage des corps cétoniques dans le sang ou dans le lait.
La méthode de référence est la recherche de teneurs sanguines en ß-hydroxybutyrate supérieures à 1 200 ou à 1 400 µmoles/L au cours des premières semaines de lactation.
Ce corps cétonique peut aussi être recherché dans le lait, en particulier à l’aide de bandelettes réactives.
Une élévation de la teneur sanguine en acides gras non estérifiés avant ou après le vêlage caractérise un déficit énergétique, et est donc en lien direct avec le risque de cétose.
L’intérêt diagnostique de la glycémie est faible.
Une élévation du taux butyreux associée à une diminution du taux protéique du lait en début de lactation sont aussi des éléments de suspicion de déficit énergétique, utilisables à titre rétrospectif.
À l’échelle d’un troupeau, l’interprétation porte sur le pourcentage de vaches anormales au regard d’un ou de plusieurs critères biochimiques.
Mots clés :
Filière ruminants/lait, maladies métaboliques, nutrition, alimentation, bovin, diagnostic, déséquilibres alimentaires, cétose, cétose subclinique
LES CRITÈRES BIOCHIMIQUES SANGUINS
Le dosage du béta-hydroxybutyrate
Quand effectuer le dosage ?
L’horaire de prélèvement …
… et le mode de mise à disposition des aliments ont-ils un impact ?
Encadré – En pratique : comment mettre en œuvre des dosages sanguins de béta-hydroxybutyrate (BHB) et des acides gras non estérifiés (AGNE)
Le dosage des autres corps cétoniques
Le dosage des acides gras non estérifiés
Encadré – En pratique sur les acides gras non estérifiés (AGNE)
Le dosage du glucose
LES ANALYSES DU LAIT
Le dosage des corps cétoniques
Tableau 1 – Sensibilité et spécificité des tests de détection de la cétose subclinique par dosage des corps cétoniques du lait
Les taux butyreux et protéique : de bons indicateurs ?