Francis Enjalbert
Raisonner l’équilibre apports-besoins est difficile au pâturage, d’où des stratégies de complémentation basées sur la réponse des animaux plutôt que sur la satisfaction des besoins.
Sur les animaux qui auraient dû produire plus de 15 à 20 kg de lait, ne pas apporter de concentrés entraîne une baisse de production et un amaigrissement, et peut affecter la reproduction.
L’apport de concentrés améliore en moyenne la production de 1 kg de lait par kg de matière sèche de concentré.
Disciplines : Nutrition, reproduction,
Économie
Mots-clé : vaches laitières, pâturage,
complémentation, performance, régime, taux protéique, taux moyen butyreux,
production, apport énergétique, coûts.
LA VALEUR ALIMENTAIRE DE L’HERBE
Tableau 1 – Valeur alimentaire et production de lait permise par quelques types de prairies
Figure 1 – Relation entre production laitière attendue et production réelle en l’absence d’apport de concentrés
L’ABSENCE DE COMPLÉMENTATION
UNE COMPLÉMENTATION BASÉE SUR LA PRODUCTION DE CHAQUE VACHE
UNE COMPLÉMENTATION BASÉE SUR UN OBJECTIF DE PRODUCTION
CONCLUSION
Francis Enjalbert est docteur vétérinaire, PhD,
Diplomate de l’European College of Veterinary
and Comparative Nutrition (ECVCN).
Il est professeur de Nutrition et alimentation animales
à l’Institut national polytechnique de Toulouse – École nationale vétérinaire de Toulouse (INPT-ENVT)
1980 : Diplômé de l’école nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT)
1981 : Doctorat vétérinaire, Université de Toulouse
1985 : Agrégé des écoles nationales vétérinaires en Alimentation animale
1994 : Doctorat de l’Institut national polytechnique de Toulouse, spécialité Productions animales et Qualité des denrées.
Depuis 1982 : Maître-assistant, Maître de Conférences, puis Professeur à l’ENVT
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