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La sélection génétique d’ovins résistants aux strongles gastro-intestinaux en France : mythe ou réalité ?

Philippe Jacquiet, Jean-Michel Astruc, Christelle Grisez, Emmanuel Liénard, Françoise Prévot, Dominique François, Francis Fidelle, Luc Rives, Carole Moreno, Guillaume Sallé

N°31 - L'élevage et la médecine de précision

Disciplines : Parasitologie

Mots-clés : sélection génétique, strongles gastro-intestinaux

PLAN DE L’ARTICLE
LA RÉSISTANCE GÉNÉTIQUE : UNE COMPOSANTE DE LA LUTTE INTÉGRÉE CONTRE LES STRONGLES GASTRO-INTESTINAUX CHEZ LES OVINS
Définitions
Données épidémiologiques
Comment évaluer la résistance d’un individu ?
Proposer aux éleveurs des méthodes alternatives ou complémentaires à l’emploi des anthelminthiques
LA MISE EN ŒUVRE PRATIQUE DE LA SÉLECTION DE LA RÉSISTANCE CHEZ LES OVINS EN FRANCE
Comment établir des phénotypes de résistance et les révéler ?
Des corrélations génétiques entre les résistances à effectuer
Figure 1a – Variabilité individuelle de l’intensité d’excrétion d’œufs suite à une infestation expérimentale de béliers Manech Tête Rousse par Haemonchus contortus : première infestation
Figure 1b – Variabilité individuelle de l’intensité d’excrétion d’œufs suite à une infestation expérimentale de béliers Manech Tête Rousse par Haemonchus contortus : deuxième infestation
Comment vérifier les résultats obtenus ?
Encadré – Les premiers résultats sur 100 agnelles en race Blanc du Massif Central
Comment éviter un protocole lourd à mettre en oeuvre ?
Substituer une mesure de PCR temps réel sur les matières fécales à la coprologie traditionnelle …
… ou faire reposer la sélection sur une information moléculaire, disponible dès la naissance de l’animal ?
DES QUESTIONS AUTOUR DE LA RÉSISTANCE GÉNÉTIQUE …
Comment faire concrètement pour utiliser la résistance génétique aux strongles gastro-intestinaux (SGI) ?
Peut-on combiner la sélection sur la résistance aux strongles gastro-intestinaux (SGI) et la sélection sur les caractères de production ?
Les moutons résistants aux SGI sont-ils plus sensibles à d’autres agents pathogènes ?
Les parasites vont-ils s’adapter aux hôtes résistants ?
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
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Jacquiet P

Philippe Jacquiet, DVM, PhD, Diplomate of the European Veterinary Parasitology College. Philippe Jacquiet est Professeur de Parasitologie et de Maladies Parasitaires à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse. Il est membre de l’Unité Mixte Technologique “Santé des Petits Ruminants”
1986 : Diplômé de l’école nationale vétérinaire de Lyon
1988 : Diplômé de l’Institut d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux (Maisons-Alfort) et de la Faculté de médecine de Créteil (Henri Mondor)
1989 : Doctorat Vétérinaire, Université de Lyon
1989 – 1995 : Chef du Service de Parasitologie du Centre national d’élevage et de recherches vétérinaires de Nouakchott (République Islamique de Mauritanie) pour le Ministère Français de la Coopération
1995 : Docteur de l’Université de Montpellier II
1996 : Diplômé de l’Institut Pasteur de Paris (Immunologie Générale)
1997 – 2015 : Enseignant-chercheur à l’école nationale vétérinaire de Toulouse

Astruc JM
Grisez C
Liénard E