Arlette Laval
Les colibacilloses du porc sont les infections digestives les plus graves et actuellement les plus préoccupantes, en particulier au sevrage. Les symptômes donnent des indications diagnostiques claires, mais le recours au laboratoire est indispensable pour identifier la souche et réaliser un antibiogramme.
Le traitement est fondé sur une antibiothérapie adaptée à la forme clinique et à la sensibilité et doit aussi tenir compte des propriétés pharmacocinétiques de la molécule choisie.
La voie orale est bien adaptée à l’usage de la colistine et des aminosides.
Dans les cas vraiment graves, sur la base de l’antibiogramme, on a recours aux antibiotiques » critiques » , fluoroquinolone de 3e génération, ou céphalosporines de 3e ou 4e génération (C3-C4G).
Les fluoroquinolones présentent l’intérêt d’être concentration-dépendantes et utilisables avec une seule injection.
Les infections respiratoires les plus fréquentes sont chroniques : mycoplasmose, pasteurellose, rhinite atrophique, aggravées par des infections virales comme la grippe ou le SDRP. L’actinobacillose à Actinobacillus pleuropneumoniae est très grave, évoluant souvent sur un mode aigu à l’origine de mortalité et de saisies à l’abattoir. Dans tous les cas, un traitement métaphylactique est nécessaire dès que l’infection présente un caractère aigu et tend à se propager à l’ensemble d’une salle. Il convient de l’administrer selon les cas par voie orale ou par voie parentérale et, là encore, de le choisir sur la base de la sensibilité aux antibiotiques.
Quelle que soit l’infection, la maîtrise de l’environnement : bâtiment, conduite d’élevage, avec respect de la conduite en bande qui permet d’éviter de mélanger des animaux de statut microbien différent, est essentielle.
LES AFFECTIONS DIGESTIVES
Quelle est la prévalence de la colibacillose, son importance relative vs les pathogènes digestifs? Quelle est l’importance économique de ces affections digestives ?
Une fois les signes cliniques détectés, comment faire pour confirmer le diagnostic et initier un traitement ?
Une fois le diagnostic établi, comment choisir le traitement ?
Encadré 1 – Les critères pour choisir le traitement
Encadré 2 – Les voies d’administration : voie orale et voie injectable
Comment traiter un porcelet atteint de colibacillose porcine ?
Dans le cas de la colibacillose, quelle est la conduite à tenir sur les animaux en contact avec les animaux malades dans l’élevage ?
Peut-on se passer des fluoroquinolones pour le traitement des colibacilloses digestives ?
Concernant la pharmacocinétique, dans le cas de colibacillose à évolution rapidement mortelle, quelles molécules sont les plus indiquées en traitement individuel injectable pour une action rapide nécessaire ?
LES AFFECTIONS RESPIRATOIRES
Quelle est l’importance économique des infections respiratoires ?
Comment traiter les porcs atteints d’infections respiratoires ?
Quel comportement et quel traitement adopter sur les animaux en contact avec les animaux malades dans l’élevage ?
L’ENVIRONNEMENT
De manière générale, quelle est la conduite à tenir en matière d’environnement (bâtiment, management) ?
STRATÉGIES THÉRAPEUTIQUES
Quelles sont les stratégies pour l’utilisation des fluoroquinolones dans le contexte actuel ?
Comment percevez-vous l’intérêt des fluoroquinolones “one shot” en pathologie respiratoire et porcine, dans notre arsenal thérapeutique ?
5 photos illustrent cet article.
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