La prévention des maladies et le maintien de l’observance prennent une place de plus en plus importante dans le travail des vétérinaires praticiens. L’évaluation des pratiques de biosécurité met en évidence des failles liées à des comportements volontaires ou involontaires de la part des éleveurs, des employés et des intervenants en élevage, en particulier pour les sas sanitaires.
Les obstacles à la biosécurité sont souvent liés à un défaut de perception risque et du bénéfice apporté par la prévention. C’est d’autant plus important quand les mesures de contrôle sont perçues comme trop contraignantes en termes de temps et d’argent.
La connaissance des maladies et de leurs modes de transmission est indispensable pour améliorer les pratiques de biosécurité mais n’est pas forcément suffisante.
Les traits de personnalité des employés et des éleveurs ont aussi un effet sur l’observance.
Le praticien vétérinaire est une source privilégiée de connaissances sur la biosécurité. Il joue un rôle central dans l’adaptation des mesures de biosécurité spécifiques aux caractéristiques de chacune des fermes.
Dans ce contexte, l’observance des mesures de biosécurité est améliorée lorsqu’elles s’intègrent aux pratiques quotidiennes d’élevage. L’efficacité de son intervention repose par ailleurs sur sa capacité à respecter lui-même les conseils qu’il prodigue.
Disciplines : Zootechnie, Epidémiologie
Mots-clés : biosécurité, observance, comportement, sas, intention, traits de personnalité, connaissances, perception, infection.
PLAN DE L’ARTICLE
DES MARGES SIGNIFICATIVES DE PROGRÈS EN MATIÈRE D’OBSERVANCE
Figure – Erreurs de biosécurité les plus fréquentes dans le sas d’un bâtiment d’élevage de volailles (symbolisées par les flèches rouges)
PRENDRE EN COMPTE LA PERCEPTION DU RISQUE ET L’EXPÉRIENCE DE L’ÉLEVEUR
UN NOUVEAU TYPE DE LEADERSHIP POUR LE VÉTÉRINAIRE
CONCLUSION
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