La mesure de la pression artérielle (PA) est un moyen diagnostique essentiel en médecine équine, car cet examen permet le suivi de la perfusion des organes vitaux et des muscles.

Elle est le produit du débit cardiaque et de la résistance vasculaire systémique. Elle peut être mesurée de façon indirecte (pression non invasive, PNI, à l’aide d’un brassard gonflable) ou directe (pression invasive, PI, à l’aide d’un cathéter artériel).

La pression non invasive (PNI) est facile à réaliser. Sur un cheval agité, la mesure peut être difficile à cause des artéfacts. Sa précision dépend d’une taille adaptée de brassard et d’un placement correct. Les risques pour le cheval sont très faibles. Les valeurs relevées avec la PNI sont souvent surestimées par rapport à celles de la PI.

La PI est mesurée soit directement sur un manomètre, soit par l’intermédiaire d’un transmetteur de pression. Sa précision dépend de la qualité du cathéter, du prolongateur et de la calibration du moniteur.

Elle a pour avantage la lecture continue et instantanée des valeurs de PA.
De plus, l’onde de pression peut être suivie en permanence. Un prélèvement de sang artériel est aussi possible. Les désavantages de cette méthode sont la difficulté à poser un cathéter artériel, et les risques pour l’animal (hémorragie, infection, etc.).
La PI est donc plutôt utilisée comme suivi d’anesthésie.

Le suivi de la pression artérielle est indispensable pour un bon suivi de la perfusion musculaire chez le cheval anesthésié, et très utile pour le suivi des animaux en soins intensifs.

Disciplines : Anesthésie, Médecine, Chirurgie, Diagnostic

Mots clés : Pression artérielle, mesures invasives, mesures non invasives, Cheval