Le syndrome métabolique du cheval, connu aussi sous l’appellation du syndrome hyperinsulinémique est une entité pathologique de plus en plus fréquente qui fait suite à des perturbations d’ordre métabolique et endocrinienne.
Les adipocytes sont fortement incriminés dans la physiopathologie de ce syndrome. Ils interviennent, par la sécrétion des adipokines, d’enzyme (11-βHSD-1) permettant la conversion de cortisone en cortisol et des cytokines pro-inflammatoires (TNFα, IL-6) ainsi que par les acides gras non estérifiés qui favorisent le développement de l’insulinorésistance.
L’obésité et les crises de fourbure sont les signes les plus évocateurs chez un cheval atteint de SME. Il est donc nécessaire d’estimer l’état corporel du cheval avant tout changement de régime alimentaire, notamment avant l’accès à une pâture riche. Il est impératif de limiter l’obésité, et d’adapter un régime alimentaire hypocalorique avant que les signes cliniques de fourbure n’apparaissent.
Disciplines : Endocrinologie, Médecine interne, Nutrition.
Mots clés : syndrome, syndrome métabolique, hyperinsulinémie, perturbations, endocrinienne, obésité, fourbure, régime, hypocalorique, cheval.
PLAN DE L’ARTICLE
MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES
COMMENT SE DÉVELOPPE L’INSULINORÉSISTANCEEncadré 1 – Rôles biologiques de l’insuline
Les facteurs génétiques
L’obésitéFigure 1 – Contribution des adipocytes au développement de l’insulinorésistanceEncadré 2 – Altération du métabolisme adipocytaire
Le stress
Les glucocorticoïdes
CONSÉQUENCES CLINIQUES DU SYNDROME MÉTABOLIQUEFigure 2 – Conséquences cliniques du syndrome métabolique chez le cheval
La fourbureFigure 3 – Syndrome métabolique et genèse de la fourbure
Une prise de poids importante avec un dépôt de graisse
CONDUITE À TENIR THÉRAPEUTIQUEEncadré 3 – Explorations fonctionnelles du syndrome métabolique
Des mesures hygiéniques
Un traitement médical
PERSPECTIVES THÉRAPEUTIQUES
CONCLUSION
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