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Les examens sérologiques chez le cheval

Sophie Pradier, Sylvie Lecollinet

Hors-série - Diagnostic et examens complémentaires chez les équidé

L’examen sérologique détecte la présence d’anticorps spécifiques dirigés contre un agent pathogène et permet ainsi de confirmer l’exposition du cheval.
Cette exposition est néanmoins difficile à dater et une cinétique d’anticorps est très souvent nécessaire.

Afin d’interpréter au mieux un test sérologique, les valeurs de sensibilité et de spécificité du test, l’âge de l’animal et son statut vaccinal sont des éléments fondamentaux.

Le diagnostic de nombreuses maladies équines, comme la grippe, la rhinopneumonie, les piroplasmoses, l’anaplasmose, l’artérite virale, les leptospirose, nécessite la détection d’une séroconversion (prélèvements espacés de 2 à 4 semaines) pour être confirmé.

Le diagnostic de l’anémie infectieuse équine repose sur le test de Coggins, dont un seul résultat positif suffit.

Le dosage des IgM dirigées contre le virus West Nile confirme une infection récente du cheval par ce virus.

Le diagnostic de la Rhodococcose et de la rotavirose équines ne peut pas se fonder sur un seul examen sérologique.

Disciplines : Diagnostic, biologie, biochimie
Mots clés : Examen sérologique, sérologie, anticorps, sensibilité, spécificité, test, test de Coggins, cheval

LE PRINCIPE DES TESTS SÉROLOGIQUES

Chez le poulain

La fiabilité et l’intérprétation des tests

Figure : Schématisation d’une réponse en anticorps après infection

LES DIFFÉRENTES TECHNIQUES : LEUR PRINCIPE, LEURS AVANTAGES, LEURS LIMITES

Technique

L’analyse sérologique

L’INTERPRÉTATION GÉNÉRALE : SENSIBILITÉ DES MÉTHODES ET CONDITIONS D’INTERPRÉTATION DES MESURES D’ANTICORPS

Tableau 1 : Principe et utilisation des tests sérologiques pour le diagnostic des maladies équines

LES DIFFICULTÉS DANS L’INTERPRÉTATION : VACCINATION ET ANTICORPS MATERNELS

QUELS TESTS POUR QUELLES MALADIES ?

Les maladies généralisées
L’artérite virale équine
L’anémie infectieuse équine
La peste équine
L’anaplasmose équine
Les piroplasmoses
La maladie de Lyme
Les maladies respiratoires
Les herpèsviroses équines (EHV-1 et 4)
La grippe
La gourme
La rhodococcose équine
Les maladies digestives

La rotavirose

Les maladies de la reproduction et du nouveau-né

L’EHV-1

Les leptospiroses

Les maladies du système nerveux

La myéloencéphalopathie à EHV-1

La rage

Le West Nile

Les autres encéphalites virales équines (vénézuélienne, de l’Est et de l’Ouest)

L’encéphalite japonaise

La maladie de Borna

Les maladies de la peau et des muqueuses

La stomatite vésiculeuse

Tableau 2 – Liste des laboratoires de référence ou agréés

CONCLUSION

Sophie Pradier, docteur vétérinaire, DMV, PhD. Sophie Pradier est maître de conférences en médecine interne des équidés à l’École nationale vétérinaire de Toulouse (INP-ENVT) depuis janvier 2013. Avant cette nouvelle affectation, elle consultait et enseignait en médecine interne des Équidés depuis 2004 à l’École nationale vétérinaire d’Alfort. Son activité de recherche est centrée sur l’épidémiologie des maladies infectieuses des Équidés et plus particulièrement sur l’étude de la maladie de West Nile.

2003 : diplômée de l’école nationale vétérinaire de Lyon (ENVL)
2004 : Internat en médecine et chirurgie des Équidés à l’ENVL
2005 : Chargée de consultations en médecine interne et anesthésie équines à l’École nationale vétérinaire d’Alfort (ENVA)
2006 : Master 2 en Méthodes de Recherche en Environnement et Santé à l’Université J. Fourier à Grenoble.
2007 : Maître de conférences contractuel en médecine interne et anesthésie équines à l’ENVA.
2010 : Thèse d’université en épidémiologie animale dans l’école doctorale ABIES AgroParisTech à Paris.
2012 : Maître de conférences titulaire en médecine interne équine à l’ENVA
2013-2015 : Maître de conférences titulaire en médecine interne équine à l’École nationale vétérinaire de Toulouse (INP-ENVT)

Sylvie Lecollinet