Le bien-être du cheval implique des aspects éthiques, des enjeux économiques et de sécurité humaine.
Identifier et favoriser les bonnes pratiques est un élément essentiel pour promouvoir le bien-être équin (et humain) et une médecine vétérinaire préventive.
Les chevaux domestiques présentent fréquemment des problèmes de bien-être, d’ordre sanitaire (problèmes de dos, ulcères gastriques, coliques, blessures de harnachement, obésité, …) ou plus « psychologique » (états « dépressifs ») (cf. l’article paru dans ce même numéro : – Les indicateurs visibles de bien-être animal chez le cheval : les apports de la recherche scientifique), aussi bien en établissements professionnels que chez des particuliers (pour des raisons différentes). Il est donc crucial de bien connaître les facteurs en jeu.
Le cheval, issu d’une longue évolution, est une espèce sociale adaptée à une alimentation riche en fibres et quasi-continue. Les conditions domestiques induisent des restrictions sociales, spatiales et alimentaires qui peuvent porter atteinte à l’adaptabilité de l’espèce.
L’hébergement en box isolé, restreignant le mouvement libre et les contacts sociaux, est clairement associé à des manifestations de mal-être et d’excitabilité ; les repas majoritairement composés de granulés riches en protéines et énergie nuisent au système digestif ; un regard critique sur les techniques d’équitation peut permettre de prévenir les problèmes de dos.
Une bonne connaissance de l’espèce permet de trouver les justes compromis entre contraintes des activités et besoins des animaux (par exemple, apport en fibres (foin, graminées, taillis), sorties libres).
Disciplines : Éthologie, physiologie, neurosciences
Mots clé : indicateurs, bien-être, comportement, postures, cheval