DOSSIERS : 


LA TUBERCULOSE BOVINE 




L'ANTIBIORÉSISTANCE DES BACTÉRIES 

ISOLÉES CHEZ LE PORC



 
1
DOSSIER : La tuberculose bovine
résumé et plan de l'article

L'évolution épidémiologique

de la tuberculose bovine en France,

depuis 2000



Stéphanie Desvaux, Marie-Béatrice Alvado-Brette, Fabrice Chevalier, Pierre Jabert, Alexandre Fediaevsky
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Alors que le nombre de foyers de tuberculose bovine en France était en constante diminution, la France a obtenu son statut de pays officiellement indemne en 2001 et les acteurs de terrain pensaient que cette maladie appartennait définitivement au passé.
L’inversion de la tendance avec une augmentation du nombre de foyers de tuberculose dans certaines régions à partir des années 2004-2005 a été le signal de la nécessité d’une nouvelle mobilisation générale.
Le dépistage en élevage a ainsi été renforcé pour améliorer la détection précoce des foyers.





Néanmoins, le nombre de foyers en Côte d’Or, Dordogne, nord des Pyrénées-atlantiques et Camargue est resté préoccupant.
Si, en Camargue, les causes d’une telle situation sont compréhensibles, les conditions de diffusion et de persistance de la maladie dans les autres régions ne sont pas toujours bien comprises.
Le rôle du type de production, des souches de M. bovis circulantes, et de la faune sauvage, reste encore à mesurer précisément et à intégrer pour expliquer les cycles épidémiologiques observés.

Disciplines : Epidémiologie, Maladies Contagieuses
Mots clés : Tuberculose, Diagnostic

















.


L’ÉRADICATION À PORTÉE DE MAIN AU DÉBUT DES ANNÉES 2000

Vers la suppression des prophylaxies annuelles dans certains départements

La systématisation de l’abattage total des cheptels infectés

Un statut de pays “officiellement indemne”


UNE INVERSION DE LA TENDANCE DÈS 2004-2005

Figure 1 - Evolution de la prévalence de la tuberculose bovine et de l’incidence cheptel
Figure 2 - Répartition et évolution des circonstances de découvertes des foyers de tuberculose bovine

UNE SITUATION HÉTÉROGÈNE, SELON LES DÉPARTEMENTS

La concentration des foyers

Figure 3 - Répartition spatiale des foyers de tuberculose bovine depuis 2000

Comprendre la persistance et la diffusion dans plusieurs régions

L’élevage allaitant favorise la diffusion de la tuberculose


LE RÔLE DE LA FAUNE SAUVAGE

CONCLUSION


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Parcours
stéphanie desvaux
Après plusieurs postes à l’international (Pays-Bas, Cambodge, Vietnam) et de nombreuses missions d’expertise et de formation en Afrique et Asie pour la FAO et le Cirad, Stéphanie Desvaux a réintégré le Ministère chargé de l’Agriculture pour occuper un poste de coordonnateur tuberculose pour la Camargue et la Corse.


1999 : Docteur vétérinaire, école nationale vétérinaire de Nantes
2006 : Master en épidémiologie et santé publique vétérinaire de l’Université de Londres
2011 : PhD de l’Université de Perth, Australie, en épidémiologie vétérinaire appliquée à l’étude de l’Influenza aviaire au Vietnam


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2
DOSSIER : La tuberculose bovine
résumé et plan de l'article

Faune sauvage et tuberculose bovine :

évolution dans quelques pays



Julie Rivière, Ariane Payne, Jean Hars, Barbara Dufour
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La tuberculose bovine à Mycobacterium bovis présente des enjeux sanitaires, zoonotiques et économiques importants. Les pays développés luttent depuis plus de 50 ans contre cette maladie dans les cheptels bovins, afin d’en obtenir l’éradication. Toutefois, cet objectif est remis en cause par la découverte d’espèces sauvages infectées par M. bovis, ces espèces étant parfois capables d’entretenir l’infection et de la transmettre à nouveau aux bovins.
Ainsi, l’infection de populations sauvages doit être prise en compte dans la lutte contre la tuberculose bovine.





Toutefois, les mesures de gestion et de lutte à mettre en œuvre dépendent des espèces sauvages, qui peuvent avoir divers rôles dans le cycle épidémiologique complexe de cette maladie. Cet article présente la situation de quelques pays développés où des réservoirs sauvages ont été identifiés (en Espagne, au Royaume-Uni, en Nouvelle-Zélande, en Australie et aux états-Unis), les mesures de gestion appliquées et l’évolution de leur situation épidémiologique.

Disciplines : Maladies contagieuses, maladies infectieuses, épidémiologie
Mots clés : Tuberculose, Mycobacterium bovis, faune sauvage, épidémiologie, réservoir , hôte transmetteur, blaireau, cerf, sanglier, bovins

















.


LES MÉTHODES DE SURVEILLANCE DE L’INFECTION PAR M. BOVIS DANS LA FAUNE SAUVAGE LIBRE

La surveillance événementielle

La surveillance programmée

Tests diagnostiques : la culture bactérienne, méthode de référence


LA SITUATION ÉPIDÉMIOLOGIQUE DE QUELQUES PAYS VIS-À-VIS DE LA TUBERCULOSE BOVINE DANS LA FAUNE SAUVAGE LIBRE

Le rôle épidémiologique des différentes populations sauvages
> Les réservoirs
> Les hôtes transmetteurs (“réservoirs secondaires”)
> Les culs-de-sac épidémiologiques
> Les systèmes multi-hôtes
> Quelques facteurs explicatifs

QUELQUES EXEMPLES EN EUROPE

Tableau 1 - Synthèse des principales caractéristiques des espèces sauvages
vis-à-vis de la tuberculose bovine à M. bovis, dans quelques pays européens


En Espagne

Au Royaume Uni


QUELQUES EXEMPLES HORS EUROPE

Tableau 2 - Synthèse des principales caractéristiques des espèces sauvages
vis-à-vis de la tuberculose bovine à M. bovis, dans quelques pays hors Europe


En Nouvelle-Zélande

En Australie

Aux Etats-Unis


QUELLE SITUATION EN FRANCE ?


CONCLUSION


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Parcours
juile rivière
Julie Rivière, Vétérinaire épidémiologiste.

Julie Rivière est maître de conférences contractuelle en épidémiologie, maladies infectieuses contagieuses et législation sanitaire à l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort (ENVA) et réalise actuellement une thèse d’Université en épidémiologie.

2011 : Diplômée de l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort (ENVA)
2011 : Diplômée du Master SEMHA (Surveillance Épidémiologie des Maladies Humaines et Animales)
2011-2012 : Animatrice du dispositif Sylvatub de surveillance de la tuberculose bovine dans la faune sauvage (Anses)
2013 : Maître de conférences contractuelle en épidémiologie et maladies infectieuses contagieuses à l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort (ENVA)
Doctorante en Épidémiologie dans l’Unité EpiMAI (ENVA)


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3
DOSSIER : La tuberculose bovine
résumé et plan de l'article

Sylvatub : Un dispositif de surveillance

de la tuberculose bovine dans la faune

sauvage en France



Edouard Réveillaud
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Suite à la découverte de plusieurs cas de tuberculose bovine dans la faune sauvage depuis 2001, en France, et suite à la mise en œuvre de plusieurs initiatives départementales de surveillance, la Direction générale de l’alimentation (DGAl) a mis en place, en septembre 2011, un dispositif national de surveillance de cette maladie dans la faune sauvage non captive, nommé Sylvatub.
Ce dispositif a pour objectif l’organisation de mesures de surveillance événementielle et programmée selon une analyse de risque départementale, voire locale, et l’harmonisation de la surveillance sur l’ensemble du territoire. Le protocole prévoit trois niveaux de surveillance, chacun assorti de modalités de surveillance spécifiques.





Les deux premières années de fonctionnement du dispositif ont conduit à détecter la tuberculose bovine chez plusieurs espèces (Sanglier, Cerf, Blaireau, Chevreuil), toujours à proximité de zones d’infection bovine. Ce constat est rassurant malgré un accroissement du nombre de départements où de la faune sauvage infectée est découverte. La DGAl, qui finance intégralement le dispositif, a décidé de le pérenniser.

Disciplines : épidémiosurveillance, épidemiologie, faune sauvage
Mots clés : Tuberculose, mycobacterium bovis, réseau de surveillance, faune sauvage

















.


LE FONCTIONNEMENT DU DISPOSITIF

Encadré - Le réseau SAGIR depuis 1986
Définitions


La surveillance événementielle

La surveillance programmée

Figure 1- évolution des niveaux de surveillance à appliquer dans les départements français de la saison 2011-2012 à la saison 2013-2014 et mesures de surveillance associées*
Tableau 1 - Modalités de surveillance associées aux niveaux de surveillance


Les méthodes diagnostiques

LES RÉSULTATS DE LA SURVEILLANCE

Résultats de la surveillance événementielle à l’échelle nationale

Résultats de la surveillance dans les départements de niveau 3 et de niveau 2

DISCUSSION, ORIENTATION, ET PERSPECTIVE

Les aspects fonctionnels

Figure 2 - Résultats synthétiques de la surveillance événementielle de la tuberculose bovine de septembre 2011 à septembre 2013 chez les cervidés, les sangliers et les blaireaux

Encadré 2 - Les résultats de la surveillance dans les départements de niveau 2

Tableau 2 - Résultats de la surveillance programmée 2011-2012 et 2012-2013 dans les départements de niveau 3

Figure 3 - Cartes synthétiques des résultats de la surveillance programmée et de la surveillance événementielle de la tuberculose bovine en 2011-2012 et en 2012-2013 chez les cervidés, les sangliers et les blaireaux

Tableau 3 - Résultats de la surveillance programmée en 2012 et en 2013 sur les blaireaux piégés à proximité des foyers bovins dans les départements de niveau 2

Encadré 3 - Les résultats de la surveillance dans les départements de niveau 3

Les aspects sanitaires


CONCLUSION


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Parcours
édouard reveillaud
Édouard Réveillaud, DMV.

Édouard Réveillaud est épidémiologiste dans l’Unité SURVEPI de la direction des laboratoires de l’Anses (Agence nationale de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) et animateur national du dispositif de surveillance de la tuberculose bovine dans la faune sauvage en France (Sylvatub).

2010 : Diplômé de l’école Nationale Vétérinaire de Toulouse (INP-ENVT)
2011 : Doctorat vétérinaire, Université de Nantes
2011-2013 : Chargé de mission “Tuberculose & faune sauvage” en Dordogne - coordinateur départemental du dispositif Sylvatub pour le laboratoire départemental d’analyse et de recherche (LDAR 24), la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP 24), la fédération départementale des chasseurs (FDC 24), le groupement de défense sanitaire de bovins (GDS 24) et l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).
Depuis 2013 : Animateur national du dispositif Sylvatub à l’Anses.

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4
DOSSIER : La tuberculose bovine
résumé et plan de l'article

Les tests de dépistage de la tuberculose

bovine chez l’animal vivant



Anne Praud, Maria-Laura Boschiroli, Barbara Dufour, Bruno Garin-Bastuji
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En raison de l’expression clinique tardive et fruste de la tuberculose bovine, sa détection dans les cheptels nécessite l’utilisation de tests de dépistage.
Le dépistage de la tuberculose bovine repose principalement sur deux types de méthodes : les tests allergiques, et le test de dosage de l’interféron gamma. Bien qu’ils aient prouvé leur efficacité durant des décennies dans un contexte de forte prévalence de la tuberculose bovine, les tests de dépistage allergiques sont connus pour être imparfaits (contraintes pratiques, résultats faussement positifs fréquemment observés en situation de





faible prévalence) mais constituaient les seuls outils disponibles pour le dépistage de la tuberculose bovine. Le test de dosage de l’interféron gamma est utilisé depuis plusieurs décennies dans certains pays, mais son utilisation en France n’a pas encore été pleinement évaluée. Dans un contexte de fin d’éradication de la tuberculose bovine, de nouveaux schémas de dépistage associant intradermo-tuberculination et dosage de l’interféron gamma paraissent prometteurs mais nécessitent d’être validés sur le terrain.

Disciplines : Diagnostic, maladies infectieuses
Mots clés : Dépistage, diagnostic, tuberculose bovine, intradermo-tuberculination, interféron gamma

















.


LE DÉPISTAGE ALLERGIQUE DE LA TUBERCULOSE BOVINE

Le principe de l’intradermotuberculination simple

Tableau 1 - Modalités de lecture des résultats de l'intradermotuberculination simple (IDS) selon la réaction observée (lecture qualitative) et la mesure d’épaississement cutané ∆ B

Le principe de l’intradermotuberculination comparative

Figure 1 - Représentation graphique des résultats d’IDC

Tableau 2 - Modalités de lecture des résultats de l'intradermotuberculination comparative (IDC) selon les mesures d’épaississement cutané aux points d’injection de la tuberculine bovine (∆ B) et de la tuberculine aviaire (∆ A)


Intérêts et limites de l’IDS et de l’IDC

LE DÉPISTAGE PAR DOSAGE DE L’INTERFÉRON GAMMA

Principe du test de dosage de l’interféron gamma

Avantages et limites du test de dosage de l’interféron gamma


Encadré gestion

Les protocoles de dépistage avec l’intradermotuberculination et le dosage de l’interféron gamma

Figure 2 - Représentation simplifiée de l’utilisation de deux tests associés en série dans le cadre de l’expérimentation nationale mise en place en 2013

Figure 3 - Représentation simplifiée de l’utilisation de deux tests associés en parallèle

CONCLUSION


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Parcours
anne praud
Anne Praud est Maître de conférences en maladies contagieuses à l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort.


2008 : Diplômée de l’ENVA
2008-2009 : Assistanat / remplacements en clientèle vétérinaire canine et NAC
2012 : Thèse d’Université en Santé Publique, option Épidémiologie
2009-2013 : Maître de conférences en maladies contagieuses à l’ENVA, rattachée à l’USC Épidémiologie des Maladies Animales Infectieuses (ENVA-Anses)

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5
DOSSIER : La tuberculose bovine
résumé et plan de l'article

La technique

de l’intradermotuberculination



Barbara Dufour, Stéphanie Philizot
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La technique de l’intradermo-tuberculination reste la technique de référence pour le dépistage de la tuberculose bovine sur les bovins vivants. La sensibilité de l'intradermotuberculination simple peut être considérée comme correcte, mais ce test est peu spécifique et, dans certains cas, il convient de lui préférer l'intradermotuberculination comparée, plus spécifique mais moins sensible.





Le rôle du praticien dans l’utilisation de cette technique est central, car il doit non seulement la réaliser parfaitement, mais il est nécessaire qu’il en maîtrise les caractéristiques afin d’être en mesure d’apporter un appui à la DD(CS)PP dans l'interprétation des résultats et dans l’application des mesures qui peuvent être prises, suite aux résultats obtenus dans un cheptel donné.

Disciplines : Maladies contagieuses, maladies infectieuses, règlementation, diagnostic
Mots clés : Tuberculose, test, dépistage, sensibilité, spécificité, intradermo-tuberculination, interféron gamma

















. simple


La TECHNIQUE DE RÉALISATION DE L’INTRADERMOTUBERCULINATION

Les sites d’injection

En pratique : comment réaliser l’injection ?

La lecture du résultat


L’INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS

Les règles numériques d’interprétation

>
Lors d’intradermotuberculination simple
> Lors d’intradermotuberculination comparée

Figure 1 - Représentation au niveau d’un troupeau des résultats de l’IDC
Figure 2 - Troupeau avec un résultat négatif à l’IDC (malgré quelques résultats non négatifs à l’IDb)

Les caractéristiques des tests et les facteurs de variabilité de la spécificité et de la sensibilité

> La variabilité
> Les facteurs influençant la sensibilité individuelle
> Les facteurs influençant la spécificité individuelle


DISCUSSION

Les performances à l’échelle du troupeau

> La spécificité
> La sensibilité

La collaboration entre le praticien et la DD(CS)PP


CONCLUSION


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parcours


barbaera dufour
Barbara Dufour, DMV, PhD, Diplomate de l’European Collegue of Veterinary Public Health (ECVPH)

Barbara Dufour est professeur de Maladies contagieuses et d’épidémiologie à l’École vétérinaire d’Alfort. Elle est responsable de l’Unité de recherche ''épidémiologie des maladies animales infectieuses'' EpiMAI -ENVA-USC Anses.


1980 : Diplômée de l’École vétérinaire d’Alfort
1981 : Diplôme d’études supérieures en épidémiologie (Institut Pasteur de Paris)
1981 : Diplôme de bactériologie systématique (Institut Pasteur de Paris)
1982 : Diplôme de virologie systématique (Institut Pasteur de Paris)
1982 : Diplôme de Docteur Vétérinaire (Université de Paris XII Val-de Marne)
1997: Thèse d’Université en épidémiologie (Université de Paris XII Val-de-Marne)
2001 : Diplôme d’Habilitation à Diriger des Recherches (Université de Paris XII Val-de-Marne)
2009 : Professeur de maladies contagieuses épidémiologie, zoonoses et réglementation sanitaire





Stéphanie Philizot

Stéphanie Philizot fait partie des commissions techniques vaches allaitantes et épidémiologie de la Sngtv.

1998 : Diplômé de l’École vétérinaire de Toulouse (ENVT)
1999-2005 : pratique rurale salariée
2005-2014 : exerce en pratique rurale libérale
2006 : CES Hématologie-Biochimie

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6
PORCS - L’antibiorésistance des bactéries isolées chez le porc
résumé et plan de l'article

L’antibiorésistance des bactéries isolées

chez le porc

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Isabelle Kempf, Eric Jouy, Sophie A. Granier, Mireille Bruneau


En France, la surveillance de la résistance aux antibiotiques des bactéries du porc est réalisée dans le cadre du réseau RESAPATH. Les principales bactéries pathogènes sont observées, et des plans de surveillance sont mis en place à l’abattoir pour les bactéries de la flore digestive d’animaux sains, qu’il s’agisse de bactéries zoonotiques (Campylobacter coli) ou de bactéries indicatrices (E. coli et Entérocoques). Des enquêtes ciblées sont également parfois réalisées.
L’article détaille successivement les mécanismes et les supports génétiques de la résistance des bactéries d’intérêt en production porcine (E. coli, Streptococcus suis, Pasteurella multocida, Actinobacillus pleuropneumoniae, Campylobacter, Salmonelles et Entérocoques) vis-à-vis des pénicillines, céphalosporines et aminosides.





Les principaux mécanismes de résistance aux pénicillines sont liés à une mutation de la cible de l'antibiotique, par exemple, S. aureus résistant à la méticilline) ou bien à la production de bêta-lactamases (par exemple, E. coli résistant à l'ampicilline).
La résistance des Entérobactéries aux céphalosporines de troisième génération peut être due à la production de bêta-lactamases à spectre étendu qui sont souvent codées par des plasmides conjugatifs.
La résistance aux aminosides est également souvent liée à des enzymes capables d'hydrolyser ces antibiotiques.
L'article indique les taux de résistance observés en France ou à l’étranger.





Disciplines : Thérapeutique, Physio-
pathologie, Production porcine
Mots-clés :
porc, antibiorésistance, mécanismes, prévalence, pénicillines, céphalosporines, aminosides





LE SYSTÈME DE SURVEILLANCE EN FRANCE

Objectifs et méthodes

Bactéries pathogènes du porc

Campylobacter et bactéries indicatrices

> La surveillance des salmonelles et de leur résistance
> Peu de surveillance sur les Listeria
> La surveillance de Staphylococcus aureus et de leur résistance

LA RÉSISTANCE AUX PÉNICILLINES ET AUX CÉPHALOSPORINES

La résistance par mutation de la cible de l’antibiotique

La résistance par production d’enzymes dégradant ces antibiotiques

La résistance aux céphalosporines

La résistance par production de bêta-lactamases à spectre étendu

Les bactéries du tractus respiratoire

Tableau 1 - Pourcentages de bactéries non sensibles aux bêta-lactamines chez les porcs en France

LA RÉSISTANCE AUX AMINOSIDES

Tableau 2 - Pourcentages de bactéries non sensibles aux aminosides chez les porcs en France

CONCLUSION


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Parcours
isabelle kempf
Isabelle Kempf (née Marter) est Docteur vétérinaire.

1983 : Diplômée de l’ENV de Lyon
1983 : Certificat d’immunologie animale et comparée, ENV Maisons Alfort
1991 : Doctorat d’Université de Rennes I, option biologie et génétique moléculaire
1998 : Certificat de thérapeutique anti-infectieuse, Faculté de Médecine de Rennes
2004 : Habilitation à diriger des thèses, Rennes
Depuis 2009 : Chef d’Unité Mycoplasmologie Bactériologie au laboratoire de l’Anses à Ploufragan
Sujet de recherches : Antibiorésistance dans les filières avicoles et porcines


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7
COMPRENDRE ET AGIR - ENJEUX ÉCONOMIQUES
résumé et plan de l'article

Produire du lait à l'horizon 2025 :

cinq scénarios prospectifs pour la Bretagne

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Rémi Espinasse


Face aux évolutions à venir dans la filière laitière, les Chambres d’agriculture de Bretagne ont conduit une réflexion prospective. Cette étude a permis de décrire et de chiffrer cinq scénarios possibles pour la filière laitière bretonne à l’horizon 2025.
Le n°1, “Marchés laitiers porteurs mais volatils”, est un scénario qui poursuit la tendance de ces dernières années. Le scénario n°2, “Recentrage sur le marché européen”, se base sur les mêmes tendances des marchés, mais les transformateurs bretons se focalisent sur le marché européen. Le scénario n°3, “Crise mondiale, la filière souffre mais résiste”, imagine une situation où les marchés mondiaux des produits animaux s’écroulent suite à une récession mondiale. Dans le scénario n°4, “Flambée des matières premières et politiques vertes”, la forte demande en produit alimentaire est essentiellement assurée par des produits végétaux au détriment des produits animaux.


Enfin, le scénario n°5 “Marchés laitiers dynamiques et libéralisés” envisage aussi une forte demande mondiale en produits alimentaires, qui profite aux produits laitiers.
Les conséquences de ces scénarios sur les exploitations laitières bretonnes ont été chiffrées pour estimer le nombre d’exploitations laitières, la surface utilisée par ces exploitations, le nombre de vaches laitières, la production laitière à l’échelle régionale et le nombre d’actifs. Trois facteurs limitants : la capacité des laiteries à valoriser le lait, la motivation des producteurs pour développer la production laitière sur leur exploitation, la disponibilité en main d’œuvre ont été analysés.

Disciplines : économie
Mots clés : Production laitière, lait, élevage, Bretagne, chiffres








Tableau 1- Hypothèses retenues pour le chiffrage des scénarios

SCÉNARIO N°1 : DES MARCHÉS LAITIERS PORTEURS, MAIS VOLATILS

La poursuite de la tendance actuelle

... avec sa traduction en chiffres


SCÉNARIO N°2 : LE RECENTRAGE SUR LE MARCHÉ EUROPÉEN

La concurrence réduit la part de la valeur ajoutée revenant aux producteurs...

... avec ses conséquences immédiates


SCÉNARIO N°3 : CRISE MONDIALE LA FILIÈRE SOUFFRE MAIS RÉSISTE

La production laitière dans un contexte de récession générale

Les réponses face aux contraintes


SCÉNARIO N°4 : LA FLAMBÉE DES MATIÈRES PREMIÈRES ET LES POLITIQUES VERTES

Des aides vers des “systèmes verts”

Une production laitière presque divisée par deux !


SCÉNARIO N°5 : DES MARCHÉS LAITIERS DYNAMIQUES ET LIBÉRALISÉS

Des prix à forte volatilité avec un système de régulation disparu

La spécialisation des exploitations laitières favorisée

DISCUSSION DE CES SCÉNARIOS : LES FACTEURS LIMITANTS

1er facteur limitant : une capacité à transformer inférieure

Figure 1 - Le nombre de vaches moyen dans les exploitations laitières bretonnes à horizon 2025 selon les scénarios et les facteurs limitants


Tableau 2 - Nombre de vaches par exploitation en 2025

2è facteur limitant : le besoin de main d’œuvre salariée


CONCLUSION

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Parcours
rémi espinasse
Rémi Espinasse

1979 : Ingénieur agricole, diplômé de l’ESITPA, 27100 Le Vaudreuil
1981-1983 : Conseiller agricole à la Chambre Départementale d’agriculture de la Sarthe (72)
1983-1993 : Responsable du troupeau laitier de la ferme expérimentale de Crécom (22), spécialiste conduite et reproduction du troupeau laitier
1993-1996 : Animateur de l’équipe lait à la Chambre Départementale d’agriculture des Côtes d’Armor (22), Rédacteur en chef de la revue ‘’Élevage et Rentabilité’’, Commissaire général du concours agricole départemental
1998-2004: Directeur de l’Établissement départemental de l’élevage (22)
Depuis 2004 : Responsable du Pôle Herbivores à la Chambre Régionale d’Agriculture de Bretagne à Rennes (35)


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8
COMPRENDRE ET AGIR - DIAGNOSTIC
résumé et plan de l'article

Les interprétations du dosage

de pepsinogène sérique

dans l'évaluation

de l'infestation des bovins

par Ostertagia ostertagi


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Nadine Ravinet, Rémy Vermeysse, Eric Le Dréan, Alain Chauvin




SUIVI DU TAUX DE PEPSINOGÈNE SÉRIQUE DANS CINQ LOTS DE VEAUX SOUS LA MÈRE, EN COURS DE SAISON DE PÂTURAGE

Matériel et méthode

Figure 1 - Cycle d’Ostertagia ostertagi avec zoom sur glande gastrique parasitée

Encadré 1 - Le mécanisme de l’augmentation du taux de pepsinogène sérique lors d’infestation par O. ostertagi

Tableau 1 - Descriptif des lots de veaux suivis

Encadré en pratique


Résultats

Figure 2 - Évolution du niveau de contamination des parcelles et des taux moyens de pepsinogène sérique

Tableau 2 - Taux de pepsinogène sérique et comptages larvaires au mois de juin


DISCUSSION :
PEPSINOGÈNE SÉRIQUE ET ÉVALUATION DE L’INFESTATION PAR O. OSTERTAGI : LES INTERPRÉTATIONS POSSIBLES DES DOSAGES EN FONCTION DES DONNÉES ÉPIDÉMIOLOGIQUES

Le dosage de pepsinogène sérique pour suivre l’infestation et estimer la charge parasitaire

Tableau 3 - Interprétation des valeurs des taux de pepsinogène sérique chez les bovins en 1re et 2e saison de pâture

En pratique : doser le pepsinogène par une méthode utilisant l’hémoglobine comme substrat

Synthèse des résultats

Le dosage de pepsinogène sérique comme marqueur de l’étendue des lésions de la caillette

L’utilisation pratique du dosage de pepsinogène sérique

> En cours et en fin de saison de pâture
> Diagnostic des Ostertagioses larvaires
> Le cas des bovins immunisés

Encadré 2 - L’immunité vis-à-vis d’Ostertagia ostertagi

CONCLUSION

2 photos illustrent cet article.




Parcours
raviner
Nadine Ravinet


Depuis Mai 2014 : Responsable de projet, Institut de l’Élevage (Idele),
UMT maîtrise de la santé des troupeaux bovins, valorisation technique
et scientifique des résultats du projet CASDAR parasitisme
’Développement et évaluation de stratégies et d’outils pour optimiser l’usage des anthelminthiques dans la maîtrise des strongyloses gastro-intestinales
en élevage de ruminants’’
.
Mai 2011 – Avril 2014 : Doctorante à l’Institut de l’Élevage, en convention CIFRE avec l’UMR1300 INRA-Oniris Biologie, Épidémiologie et Analyse de Risques en santé animale (BioEpAR) (Nantes), ‘’Développement de stratégies de maîtrise des strongyloses gastro-intestinales des vaches laitières rationalisant les traitements anthelminthiques’’.
Octobre 2010 - Avril 2011 : Ingénieur d’étude Oniris - Nantes,
étude sur l’infestation des vaches laitières par les strongles gastro-intestinaux, enseignement clinique et pratique de parasitologie
Septembre 2009 - Juin 2010 : Praticien hospitalier Oniris - Nantes,
hôpitaux de Maladies des Animaux d’Élevage
Octobre 2007 - Septembre 2009 : Vétérinaire conseil au GDS du Cher
(Bourges, 18).



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9
FMC Vet - formation médicale continue - ÉTUDE DE CAS
résumé et plan de l'article

Un foyer de Visna-maëdi

sur un troupeau d’ovins allaitants

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Frédéric Bordes


Un troupeau ovin allaitant pratiquant l’estive dans les Pyrénées françaises connaît des problèmes respiratoires depuis plusieurs semaines, sur environ 20 p.cent des adultes de plus de 2 ans.
Ce syndrome évolue selon un mode chronique assez fruste avec dyspnée, toux et amaigrissement modérés.
Les traitements anti-infectieux et antiparasitaires classiques sont sans effet.
Des autopsies avec investigations bactériologiques, parasitologiques et anatomopathologiques ont permis d’éliminer une cause bactérienne, parasitaire ou tumorale.







L’histologie met, en revanche, en évidence des lésions de pneumonie interstitielle chronique multifocale extensive marquée, avec infiltration pariétale alvéolaire à cellules lymphocytaires et histiocytaires marquées.
L’exclusion des autres causes associées à une histologie évocatrice et des sérologies Maëdi positives sur les animaux autopsies ainsi que dans le reste du troupeau ont permis d'établir un diagnostic de Maëdi.
Des sondages sérologiques sur le troupeau ainsi que sur les troupeaux partageant la même estive ont révélé des prévalences élevées sur les animaux amaigris, de l’ordre de 50 p. cent de séropositifs.
















Disciplines :
affections respiratoires, diagnostic, ovins
Mots clés :

virus Maedï, allaitant, toux, dyspnée





PRÉSENTATION CLINIQUE

Tableau - Étiologie des affections respiratoires pulmonaires les plus fréquentes chez les ovins en Europe

1. Les signes cliniques et l’évolution

2. Les investigations complémentaires

3. Diagnostic


DISCUSSION

1. Historique

2. Virologie et importance de l’infection

3. Physiopathologie

4. Clinique / lésions

5. Diagnostic

Encadré : Intérêt de ce cas

6. Transmission

7. Prophylaxie

CONCLUSION

5 photos illustrent cet article.


Parcours

Frédéric Bordes, DVM, PhD.

Frédéric Bordes est vétérinaire praticien à Ille sur Têt
et chercheur associé à l’Institut des Sciences de l’Évolution
à l’Université de Montpellier 2 (ISEM), dans l’unité Interactions.


1995 : Diplôme de l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse
1996 : Doctorat vétérinaire, Université de Toulouse
1995-1996 : Assistant de médecine en pathologie médicale des carnivores et équidés de l’ENVT, obtention du diplôme d’études complémentaires en médecine interne des carnivore
2005-2006 : DEA de parasitologie, option épidémiologie et écologie à l’université de Perpignan et Montpellier 2
2007-2009 : Doctorat de Biologie, spécialité Parasitologie, à L’ISEM, CNRS, Université de Montpellier 2, Directeur de thèse : Serge Morand, HDR, CNRS
2009-2013 : missions de terrain en Asie du Sud Est dans le cadre du projet CEROPATH (étude de la diversité des pathogènes des rongeurs et des zoonoses en relation avec les modifications de l’environnement) + publications dans diverses revues d’écologie, de parasitologie ou d ‘épidémiologie.
2001-2013 : praticien à Ille sur Têt en clientèle mixte



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ACTUALITÉS EN PERSPECTIVE
résumé et plan de l'article

Questions - réponses sur ...

La tuberculose bovine :

La tuberculose bovine présente-t-elle

aujourd'hui un nouveau visage ?

Barbara Dufour, Jean-Jacques Bénet


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Nombreuses sont les questions qui se posent sur le terrain face à la recrudescence de la tuberculose bovine.
Voici les plus fréquentes, et les réponses
qui peuvent être apportées, à la lumière des informations actuelles, permettant de cerner les évolutions.










1.
Comment expliquer que de nombreux animaux, présentant une réaction positive aux tests de dépistage en élevage (IDT), ne présentent pas de lésion
lors d’un abattage diagnostique ?


2. Les animaux infectés ne présentant pas de lésions peuvent-ils néanmoins
être excréteurs ?

3. Alors que la littérature décrit la tuberculose comme une maladie chronique d’évolution lente, il arrive qu’on retrouve de jeunes animaux infectés et présentant même des lésions. Comment est-ce possible ?

4.
Pourquoi observe-t-on actuellement peu d’animaux infectés par troupeau ?

5. Comment expliquer que les tests de dépistage actuellement utilisés n’ont pas évolué depuis le démarrage de la lutte collective, il y a plus de 50 ans ?
Comment pourrait-on améliorer le dépistage de la maladie ?

6. Est-ce que l’abattage partiel des troupeaux infectés a des chances de succès,
compte tenu des caractéristiques médiocres des tests de dépistage en élevage ?

7. Et la faune sauvage infectée : quel est son rôle dans la transmission aux élevages ?

8. Que faut-il penser des méthodes de lutte contre la tuberculose chez les espèces sauvages ?


2 photos illustrent cet article.







parcours


barbaera dufour
Barbara Dufour, DMV, PhD, Diplomate de l’European Collegue of Veterinary Public Health (ECVPH)

Barbara Dufour est professeur de Maladies contagieuses et d’épidémiologie à l’École vétérinaire d’Alfort. Elle est responsable de l’Unité de recherche ''épidémiologie des maladies animales infectieuses'' EpiMAI -ENVA-USC Anses.


1980 : Diplômée de l’École vétérinaire d’Alfort
1981 : Diplôme d’études supérieures en épidémiologie (Institut Pasteur de Paris)
1981 : Diplôme de bactériologie systématique (Institut Pasteur de Paris)
1982 : Diplôme de virologie systématique (Institut Pasteur de Paris)
1982 : Diplôme de Docteur Vétérinaire (Université de Paris XII Val-de Marne)
1997: Thèse d’Université en épidémiologie (Université de Paris XII Val-de-Marne)
2001 : Diplôme d’Habilitation à Diriger des Recherches (Université de Paris XII Val-de-Marne)
2009 : Professeur de maladies contagieuses épidémiologie, zoonoses et réglementation sanitaire




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FMC Vet - formation médicale continue - SYNTHÈSE
résumé et plan de l'article

Correction de l'acidose métabolique

des veaux atteints de diarrhée :

un nouvel arbre

décisionnel thérapeutique

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Nicolas Herman


Cette étude évalue la probabilité de succès et la faisabilité d’un protocole de traitement des veaux diarrhéiques, fondé sur un simple examen clinique.





Synthèse d’après l’article de : Trefz FM, Lorch A, Feist M, Sauter-Louis C, Lorenz I.
Construction and validation of a decision tree for treating metabolic acidosis in calves with neonatal diarrhea.
BMC Veterinary Research 2012;8:238.














MATÉRIEL ET MÉTHODES

Figure 1 - Arbre décisionnel thérapeutique testé

RÉSULTATS

DISCUSSION

Figure 2 - Arbre décisionnel proposé

CONCLUSION

2 photos illustrent cet article.


Parcours
N Herman
Nicolas Herman




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Sauter N°26, volume 7, 2013

N°26, volume 7, 2013


Éditorial François Moutou
Test clinique - Une mort subite, de la peau qui crépite …
sur un veau croisé limousin

Valérie Wolgust


ACTUALITÉS EN PERSPECTIVE
- Chronique - Diversité des situations en tuberculose bovine
et difficultés associées en Europe
Zénon
- Questions et réponses sur la tuberculose bovine :
présente-t-elle aujourd’hui un nouveau visage ?

Barbara Dufour, Jean-Jacques Bénet


RUMINANTS
Dossier

- L'évolution épidémiologique de la tuberculose bovine en France, depuis 2000
Stéphanie Desvaux, Marie-Béatrice Alvado-Brette,
Fabrice Chevalier, Pierre Jabert, Alexandre Fediaevsky

- Les tests de dépistage de la tuberculose bovine chez l’animal vivant
Anne Praud, Maria-Laura Boschiroli, Barbara Dufour,
Bruno Garin-Bastuji

- Technique - Comment réaliser une intradermotuberculination
Stéphanie Philizot, Barbara Dufour

- Faune sauvage et tuberculose bovine : évolution dans quelques pays
Julie Rivière, Ariane Payne, Jean Hars, Barbara Dufour
- Sylvatub : Un dispositif de surveillance de la tuberculose bovine
dans la faune sauvage en France

Edouard Réveillaud

PORCS
- L’antibiorésistance des bactéries isolées chez le porc
Isabelle Kempf, Eric Jouy, Sophie A. Granier, Mireille Bruneau


COMPRENDRE ET AGIR
- Enjeux économiques - Produire du lait en 2025, cinq scénarios prospectifs pour la Bretagne
Rémi Espinasse
- Diagnostic - Les interprétations du dosage de pepsinogène sérique dans l’évaluation de l’infestation des bovins par Ostertagia ostertagi
Nadine Ravinet, Rémy Vermeysse, Eric Le Dréan, Alain Chauvin


FMC Vét - formation médicale continue vétérinaire
- Étude de cas - Un foyer de Visna-maëdi sur un troupeau d’ovins allaitants Frédéric Bordes
- Synthèse - Correction de l’acidose métabolique des veaux
atteints de diarrhée : un nouvel arbre décisionnel thérapeutique

Nicolas Herman

- Revue de presse internationale - Laura Fernandez, Nicolas Herman
- Thérapeutique - Traitement de vaches en lactation en hypokaliémie, hypochlorémie et alcalémie expérimentalement induites : efficacité d’une administration orale de chlorure de potassium
- Reproduction - Mammites à Staphylococcus aureus :
efficacité d’un traitement prolongé au cefquinome
- Reproduction - Administration de la gonadotrophine chorionique équine (eCG) le 6è jour postpartum,
pour améliorer les performances chez la vache laitière
- Thérapeutique / Parasitologie - Prévention de la cryptosporidiose : utilité de l’utilisation du lactate d’halofuginone lors de co-infection à rotavirus et Salmonella typhimurium

Test clinique - Les réponses