1 | DOSSIER : LES SAIGNEMENTS chez le chien et le chat
Conduite à tenir face à des saignements
spontanés ou d’apparition brutale
chez le chien et le chat
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Armelle Diquélou, Maud Debreuque, Mélanie Pastor,
Cet article présente la démarche diagnostique face à des saignements aigus.
Même si la démarche diagnostique est momentanément retardée en situation d’urgence, elle se révèle indispensable afin de mettre ensuite en place le traitement le plus efficace.
Les mesures de réanimation ne doivent cependant pas rendre impossible le diagnostic ultérieur. C'est pourquoi, la réalisation d’un certain nombre de prélèvements le plus rapidement possible est nécessaire.
Les examens complémentaires immédiats ont pour objectif d’apprécier l’intensité des pertes sanguines, de déterminer la fonctionnalité du système hémostatique par une exploration de la coagulation plasmatique notamment. D’autres investigations (bilan biochimique, imagerie médicale, ponction et analyse du liquide d’épanchement) peuvent s’avérer nécessaires pour établir le diagnostic.
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| | 2 | DOSSIER : LES SAIGNEMENTS chez le chien et le chat
Comment rechercher et diagnostiquer
des saignements chroniques
chez le chien et le chat
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Cindy Chervier, Mélanie Pastor, Jean-Luc Cadoré, Luc Chabanne
Cet article propose une démarche diagnostique face à des saignements chroniques chez le chien et le chat, qu’ils soient extériorisés ou occultes ; ils sont généralement de faible importance, mais de caractère persistant ou récidivant.
Un saignement occulte peut être suspecté face à des muqueuses pâles, une intolérance à l’effort, une respiration paradoxale, une distension articulaire ou abdominale, une cécité, des boiteries ou des troubles nerveux centraux.
Selon que les sources de saignement sont multiples, ou qu’une seule localisation est reconnue, le clinicien s’oriente vers la recherche d’une origine systémique ou au contraire, d’une cause locale. La démarche dépend alors de la localisation.
Si une origine systémique est suspectée, des examens complémentaires comme l’exploration de l’hémostase, la mesure de la pression artérielle, la recherche de maladies infectieuses systémiques, la réalisation d'un protéinogramme et d'un bilan biochimique ciblé, sont mis en oeuvre.
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| | 3 | DOSSIER : LES SAIGNEMENTS chez le chien et le chat
Comment explorer une épistaxis
chez le chien et le chat
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Cindy Chervier, Mélanie Pastor, Jean-Luc Cadoré, Luc Chabanne
L’épistaxis correspond à un écoulement de sang extériorisé par la fosse nasale d’origine nasale ou sinusale.
Cet article propose une démarche diagnostique face à une épistaxis chez le chien et le chat.
Les causes d’épistaxis sont nombreuses et variées et conduisent le clinicien à hiérarchiser ses examens complémentaires. La première étape consiste à s’orienter vers une cause locale ou systémique. Divers critères anamnestiques, cliniques ou biologiques permettent de privilégier l’une ou l’autre hypothèse, même si en aucun cas ils ne peuvent être considérés comme pathognomoniques. En particulier, une épistaxis unilatérale considérée souvent comme caractéristique d’une cause locale peut être d’origine extra-nasale.
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| | 4 | DOSSIER : LES SAIGNEMENTS chez le chien et le chat
Geste : comment réaliser
un temps de saignement buccal
chez le chien et le chat
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Emilie Krafft, Luc Chabanne
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>>> article disponible à la lecture
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Le temps de saignement buccal est un test diagnostic simple et peu coûteux à réaliser pour explorer l’hémostase primaire.
Cet article présente la réalisation pratique d’un temps de saignement buccal. Des photographies permettent au lecteur de visualiser les gestes à effectuer.
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| | 5 | DOSSIER : LES SAIGNEMENTS chez le chien et le chat
Urgence - Comment détecter
et stabiliser les hémorragies aiguës
chez le chien et le chat
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Céline Ladous, Isabelle Goy-Thollot
Une hémorragie aiguë est toujours considérée comme une urgence vitale. Un diagnostic rapide est indispensable à la mise en place d’un traitement adapté dans les plus brefs délais.
Le motif de consultation peut être le saignement, lorsqu’il est visible, mais il n’est pas rare que seuls des signes secondaires (abattement, tachycardie, tachypnée, muqueuses pâles, pouls bondissant) soient perceptibles.
La stabilisation de l’animal passe par l’oxygénothérapie, le contrôle de l’hémorragie, la correction de l’hypovolémie en remplaçant le volume sanguin perdu, puis par la correction de l’anémie. La douleur et l’anxiété doivent être prises en charge pour ne pas aggraver l’hypoxémie en augmentant la consommation d’oxygène. L’animal doit ensuite être surveillé régulièrement afin de détecter précocement les signes éventuels de nouvelles hémorragies.
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| | 6 | DOSSIER : LES SAIGNEMENTS chez le chien et le chat
Comment explorer l’hémostase
auprès d’un animal
chez le chien et le chat
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Morgane Charbonneau
Cet article présente les différents tests diagnostiques disponibles pour confirmer un trouble de l’hémostase, leurs indications, leurs modalités de réalisation, et leurs interprétations.
Aucun test ne peut à lui seul évaluer la totalité de l’hémostase, ni même un temps de l’hémostase particulier.
L’exploration de l’hémostase primaire passe par la numération plaquettaire, la réalisation d’un temps de saignement capillaire et, éventuellement, par d’autres tests plus spécifiques (myélogramme, dosage du pourcentage d’activité du facteur de von Willebrand, temps de rétraction du caillot, analyse histologique de la paroi vasculaire).
L’exploration d’un trouble de l’hémostase secondaire passe par la mesure des temps de coagulation, temps de Quick et du temps de Céphaline Activé en première intention ; on cherche ensuite à déterminer le caractère congénital ou acquis du trouble au moyen de différents tests et dosages spécifiques de facteurs de coagulation.
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| | 7 | DOSSIER : LES SAIGNEMENTS chez le chien et le chat
L’utilisation du sang
et de ses dérivés
chez le chien et le chat
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Mathieu Manassero
La transfusion sanguine permet d’apporter les éléments figurés du sang et des facteurs de coagulation. Elle assure en cas de besoin un maintien de la capacité de transport de l’oxygène, le maintien de la volémie dans un contexte de pertes sanguines, et la correction de certains troubles de l’hémostase.
La maîtrise de la technique et le suivi post-transfusionnel sont essentiels. Si le sang total est le produit sanguin le plus utilisé en médecine vétérinaire, les transfusions de dérivés sanguins sont de plus en plus fréquentes et permettent une thérapeutique plus ciblée et plus avantageuse.
Cet article précise les indications à suivre et détaille les modalités de réalisation du prélèvement, en particulier le test de Cross-match. Les réactions post-transfusionnelles immunologiques et non immunologiques sont précisées.
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| | 8 | DOSSIER : LES SAIGNEMENTS chez le chien et le chat
Chirurgie - Opérer un animal
présentant un risque hémorragique :
quelle prévention
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Dominique Maman
Cet article présente la gestion pré- et peropératoire des animaux atteints d’un trouble connu de la fonction hémostatique.
Les mesures pré-opératoires, après une évaluation clinique et paraclinique précise, comprennent certaines mesures thérapeutiques. La transfusion constitue l’axe principal des mesures préventives. Elle peut être complétée par l’administration de desmopressine lors de maladie de von Willebrand, de vitamine K1 en cas d’hépatopathie ou d’intoxication par les anticoagulants, et d’agents hémostatiques (etamsylate, N-butanol). L’autotransfusion peut être envisagée, soit par pré-donation (le malade étant prélevée 4 à 6 semaines avant l’intervention), soit en peropératoire en récupérant directement le sang de l’animal au niveau du site opératoire.
Associées aux techniques chirurgicales d’hémostase, ces mesures demeurent la meilleure prévention à l’heure actuelle en médecine vétérinaire.
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| | 9 | DOSSIER : LES SAIGNEMENTS chez le chien et le chat
Imagerie médicale -
Les saignements thoraciques -
apport de l’imagerie et pièges à éviter
chez le chien et le chat
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Amandine Savet
Le poumon est un organe cible souvent touché lors de troubles hémorragiques chez les carnivores domestiques. Les hémorragies pulmonaires peuvent résulter de traumatismes ou de coagulopathies. Les examens d’imagerie médicale permettent de confirmer le diagnostic, de qualifier l’atteinte et de dresser un bilan d’extension lésionnel.
Les traumatismes thoraciques sont particulièrement fréquents lors d’AVP, même en l’absence de signes cliniques. Les radiographies thoraciques permettent d’apprécier le risque anesthésique lorsqu’une intervention est programmée. Cependant, étant donné le manque de spécificité des lésions, les images radiographiques sont difficiles à interpréter. Le scanner est l’examen de référence pour le diagnostic des contusions pulmonaires, mais la nécessité d’une anesthésie générale chez l’animal remet en cause son intérêt. L’échographie est intéressante pour différencier une masse d’un épanchement. Les examens sont à réitérer car les troubles sont toujours évolutifs et les signes radiologiques peuvent apparaître de manière différée.
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| | 10 | FÉLINE - dossier : les saignements chez le chien et le chat
Comment diagnostiquer et traiter les hémorragies oculaires
chez le chat
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Hélène Arnold-Tavernier
Cet article propose une conduite à tenir face à une hémorragie oculaire, qui fait partie du diagnostic différentiel du syndrome "œil rouge".
Elles peuvent susciter directement la consultation, lorsqu’elles sont visibles par le propriétaire. Les hémorragies de la chambre postérieure se traduisent par une cécité ou un changement de comportement.
L’examen ophtalmoscopique direct et indirect, l’examen au biomicroscope et l’échographie permettent de localiser les hémorragies au sein du globe oculaire.
La conduite à tenir dépend de la localisation de l’hémorragie : hémorragie sous conjonctivale, hémorragie dans la chambre antérieure, dans le vitré, ou hémorragie chorio-rétinienne.
Les hémorragies oculaires peuvent révéler une maladie sous-jacente. Des examens complémentaires (examens sanguins, mesure de tension artérielle … ) sont alors nécessaires. Le pronostic concernant la vision et, dans certains cas, la conservation du globe dépendent de l’origine de l’hémorragie, de sa localisation au sein du globe et du caractère récidivant ou non. Le traitement étiologique est essentiel.
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| | 11 | N.A.C.
résumé
Démarche diagnostique
et thérapeutique
face à une stase gastrique
par surcharge chez le lapin
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Christopher Scala
La stase gastrique par surcharge est une affection très fréquente chez le lapin et de pronostic réservé. Elle est due à un mélange de poils et d’aliments déshydratés dans l’estomac. Ce syndrome d’évolution chronique rentre dans le diagnostic différentiel lors d’anorexie. Selon la durée d’évolution du syndrome et l’état d’hydratation, l’animal est plus ou moins abattu.
Cet article présente la démarche diagnostique et les traitements à mettre en œuvre.
La radiographie permet de visualiser de l’air dans l’estomac, le caecum et les intestins toujours anormale chez le lapin. Le traitement qui débute en hospitalisation a pour objectifs le soutien nutritionnel, la réhydratation et la stimulation de la motilité digestive. Si le transit ne reprend pas au bout de quelques jours, un traitement chirurgical (gastrotomie) doit être envisagé. Il s’agit d’une chirurgie à risque, qui ne doit pas être entreprise en première intention, sauf en cas de dilatation aiguë majeure.
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| | 12 | DOSSIER : LES SAIGNEMENTS chez le chien et le chat
Observation clinique -
Des troubles de l'hémostase
chez un Bouvier bernois
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Amandine Savet
Examen cliniqueFigure 1 - Arbre généalogique du chiot atteintExamens complémentairesEncadré 1 - L’hémophilie A : données physio-pathologiques, cliniques, diagnostiques, thérapeutiques et de préventionTableau 1 - Bilan d’hémostase des chiens affiliés testésTableau 2 - L’interprétation du dosage du facteur VIIIDISCUSSIONUn déficit congénital Encadré 2 - Maladie de von Willebrand : données étiopathologiques, cliniques, diagnostiques et thérapeutiquesUne mutation spontanée ?SUIVI DU CASCONCLUSION |
| | 13 | MANAGEMENT
plan de l'article
Quel intérêt de développer
une médecine gériatrique
chez le chat ?
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Édith Beaumont-Graff
UNE APPROCHE DIAGNOSTIQUE GLOBALE
Encadré 1 - La médicalisation des chats : des obstacles ou des réticences à lever Encadré - Des signes à explorer
UNE STRATÉGIE THÉRAPEUTIQUE MULTIFACTORIELLE
CONCLUSION
Pour en savoir plus |
| | 14 | MANAGEMENT
plan de l'article
Savoir proposer
un bilan gériatrique
chez le chat ?
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Édith Beaumont-Graff
S'ADAPTER AUX DIFFÉRENTS MOTIFS DE CONSULTATION
Encadré 1 - Un modèle d’aide à la décision Encadré 2 - Comment découvrir les niveaux d’intention des propriétaires et s’y adapter ?
La demande de traitement au comptoir
Figure - Modèle transthéorique du changement
La visite vaccinale ou le suivi d’un animal
Une consultation pour un trouble aigu
LA MISE EN OEUVRE DU BILAN
Les objectifs
La réalisation
Une facturation détaillée
CONCLUSION
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| Sauter N°40, volume 8, 2009Sauter sommaire
Éditorial par Luc Chabanne Test clinique - Une masse œdématiée, tuméfiée sur le pénis d’un dogue de Bordeaux Cécile Riboud, Françoise Lemoine
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CANINE - FÉLINE - Conduite à tenir face à des saignements spontanés ou d’apparition brutale chez le chien et le chat Armelle Diquélou, Maud Debreuque, Mélanie Pastor - Comment rechercher et diagnostiquer des saignements chroniques chez le chien et le chat Cindy Chervier, Mélanie Pastor, Jean-Luc Cadoré, Luc Chabanne - Fiche - Comment explorer une épistaxis chez le chien et le chat Cindy Chervier, Mélanie Pastor, Jean-Luc Cadoré, Luc Chabanne - Geste - Comment réaliser un temps de saignement buccal Émilie Krafft, Luc Chabanne - Urgence - Comment détecter et stabiliser des hémorragies aiguës chez le chien et le chat Céline Ladous, Isabelle Goy-Thollot - Comment explorer l’hémostase auprès d’un animal Morgane Charbonneau - L’utilisation du sang et de ses dérivés chez le chien et le chat Mathieu Manassero, Ghita Benchekroun, José Retortillo, Luc Chabanne - Chirurgie - Opérer un animal présentant un risque hémorragique : quelle prévention ? Dominique Maman, Luc Chabanne, Éric Viguier - Imagerie médicale - Les saignements thoraciques : apport de l’imagerie et pièges à éviter chez le chien et le chat Amandine Savet - Observation clinique - Des troubles de l’hémostase chez un Bouvier bernois Jérémy Dernis, Dominique Maman, Catherine Bonnefont, Luc Chabanne
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FÉLINE - Comment diagnostiquer et traiter les hémorragies oculaires chez le chat Hélène Arnold-Tavernier
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RUBRIQUES - N.A.C- Démarche diagnostique et thérapeutique face à une stase gastrique par surcharge chez le lapin Christopher Scala
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MANAGEMENT ET ENTREPRISE - Médecine préventive Colette Arpaillange - Quel intérêt de développer une médecine gériatrique chez le chat ? Édith Beaumont-Graff - Savoir proposer un bilan gériatrique chez le chat Édith Beaumont-Graff
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FMC vét - formation médicale continue vétérinaire - Revue de presse internationale - Notre sélection d’articles par Colette Arpaillange, Julien Debeaupuits, Céline Ladous, Kevin Le Boedec, Mathilde Malherbe, Christelle Maurey, Marie-Pierre Poud, Lawrence Souchu, Michaël Verset
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Test clinique - Les réponses
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