Des vomissements sont considérés comme aigus lorsque leur évolution est inférieure à 5 à 7 jours. Ils sont un motif de consultation fréquent et constituent un défi diagnostique.

Cet article récapitule les causes de vomissements aigus. Il propose un guide pratique de la démarche diagnostique et thérapeutique fondé sur une appréciation du degré d’urgence.

Tout praticien confronté à des vomissements aigus se demande, en effet, s’il peut se contenter d’un traitement symptomatique, ou si la présentation clinique justifie d’emblée le recours à des examens complémentaires. Les examens complémentaires ont pour but de réaliser un diagnostic étiologique et d’évaluer les répercussions des vomissements sur l’équilibre hydro-électrique et acido-basique. Un traitement symptomatique est approprié chez un animal en bon état général, qui ne présente pas d’anomalie à l’examen clinique. Un traitement étiologique est requis lors d’altération de l’état général et/ou d’anomalies à l’examen clinique. Dans cette situation, il est essentiel de déterminer si le traitement est médical ou chirurgical.

Lors de vomissements aigus, les examens complémentaires à proposer sont à moduler selon les données épidémiologiques, la durée d’évolution, la fréquence des vomissements, le degré d’altération de l‘état général, et bien sûr, les résultats de l’examen clinique. Ils permettent, d’une part, d’explorer les complications, et d’autre part, de préciser les causes.

Cet article propose une démarche raisonnée et économiquement raisonnable face aux nombreux examens de laboratoire disponibles.

Il distingue ainsi des examens de première intention ou très discriminants des examens de 2^nde intention plus spécifique, choisi selon les hypothèses les plus probables. La pertinence et l’interprétation des différents examens sont ainsi précisées.

La correction efficace des conséquences des vomissements aigus et importants permet d’améliorer très rapidement l’état général de l’animal. Elle repose essentiellement sur une thérapeutique liquidienne et sur la correction des déséquilibres électrolytique et acidobasique.

Cet article fait le point sur le traitement des vomissements aigus graves, en particulier dans le cadre de l’hospitalisation.

La prise en charge suit plusieurs objectifs ; tout d’abord, le traitement, médical ou chirurgical, de la cause lorsqu’elle est établie. Dans tous les cas, le traitement antivomitif est incontournable. Il peut être complété par des anti-acides lors de gastrite aiguë secondaire à l’ingestion d’une substance caustique ou irritante, ou lorsque des érosions gastriques sont suspectées. La correction de la déshydratation est une priorité. Réalisée par voie intraveineuse, elle prend en compte l’état de l’animal, son degré de déshydratation, ses besoins d’entretien, ainsi que les pertes liées aux vomissements. L’hypokaliémie et l’alcalose métabolique sont corrigées, tandis que l’hypoprotéinémie peut nécessiter le recours à des solutés colloïdaux.

Même si le déterminisme exact du vomissement n’est pas bien connu, l’implication des différents neuromédiateurs selon le type de vomissement permet de guider le choix de l’anti-vomitif.

Cet article décrit les différentes voies impliquées dans le vomissement afin d’aider le clinicien à choisir l’anti-vomitif adapté.

Il n’y a pas de « centre de vomissement » au sens strict mais plusieurs groupes de neurones fortement impliqués dans le phénomène. Ceux ci reçoivent des afférences nerveuses périphériques, humorales, vestibulaires ou provenant des centres supérieurs. Les anti-vomitifs ne sont pas interchangeables, et possèdent des modes d’action et des effets distincts. Chez le chien, les anti-dopaminergiques restent toutefois relativement incontournables malgré l’apparition de nouvelles molécules très efficaces comme le maropitant dont la place exacte reste à déterminer.

Les examens d’imagerie sont incontournables dans la démarche diagnostique lors de vomissements aigus chez les carnivores domestiques.

L’échographie tient une place particulière dans l’exploration de ce syndrome, mais l’interprétation dépend de l’expérience du manipulateur. La radiographie sans préparation demeure toutefois un examen intéressant en première intention, notamment lors d’iléus mécanique ou pour rechercher un corps étranger radio-opaque. Les signes radiographiques sont souvent non spécifiques. Quand aux examens avec produit de contraste, ils sont actuellement supplantés par l’échographie, lorsque celle-ci est disponible.

Cet article aborde l’intérêt des examens radiographiques et échographiques dans la démarche diagnostique lors de vomissements aigus. Il précise en particulier comment distinguer les images normales et anormales grâce à de nombreuses illustrations accompagnées de schémas explicatifs.

Un certain nombre d’affections systémiques, ou organiques aiguës, ou chroniques peuvent se manifester par des vomissements aigus et nécessiter d’avoir recours à un examen endoscopique.

L’endoscopie digestive consiste à explorer la surface muqueuse du tube digestif. Mais elle permet également d’effectuer différents gestes techniques : biopsies, cytoponctions, retrait de corps étrangers ou de polypes, dilatation de sténose, pose de prothèses endoluminales, cautérisation de lésions ulcéreuses …

Cet article souligne l’intérêt de l’endoscopie par voie haute lors de vomissements aigus, à l’aide d’illustrations regroupant les principales entités pathologiques. Il insiste sur l’adéquation entre l’indication, le manipulateur, l’animal et le matériel endoscopique.

Même si la démarche diagnostique des vomissements aigus présente des similitudes, il existe des causes spécifiques à l’espèce féline. C’est le cas, en particulier, des cholangites et de la lipidose, qui s’expriment fréquemment par des vomissements aigus. De même, les corps étrangers linéaires doivent systématiquement être envisagés.

D’autres maladies communes au chien et au chat se distinguent par la fréquence particulière des vomissements (pancréatite aiguë, constipation et maladies inflammatoires intestinales) dans cette espèce. Ainsi, alors que la pancréatite aiguë du chien se manifeste principalement par des vomissements et une douleur antérieure, ces signes sont beaucoup moins fréquents chez le chat. A l’inverse, le tableau clinique des affections intestinales est souvent dominé par les vomissements.

Ce cas de lymphome digestif, compliqué d’une perforation digestive chez un chat, illustre la prise en charge d’un abdomen aigu compliqué d’un sepsis.

Il décrit la prise en charge d’un abdomen aigu avec des mesures de soutien des fonctions défaillantes cardio-vasculaires et respiratoires chez le chat.

Cet article précise la physiopathogénie du sepsis, du choc septique et de la défaillance multi-organique, afin de mieux anticiper les mesures de réanimation et de réaliser un monitorage correct de l’animal.

La thyroïdectomie se pratique aussi bien chez le chien que chez le chat, bien que les indications chirurgicales soient très différentes.

Chez le chien, l’intervention est indiquée pour les tumeurs unilatérales et mobiles.

Chez le chat, la thyroïdectomie bilatérale lors d’adénome thyroïdien sécrétant donne de bons résultats. Les taux de complications post-opératoires souvent inférieurs à 10 p. cent dépendent étroitement de la précision du geste chirurgical.

Quoique délicates, les techniques extrascapulaires ou intrascapulaires modifiées permettent de limiter les complications post-opératoires.

Cet article présente les étapes chirurgicales de thyroïdectomie à l’aide de photos et de schémas.

Le maropitant est le premier anti-émétique vétérinaire d’une nouvelle classe au mécanisme d’action original : les antagonistes des récepteurs NK1 des neurokinines.

Il est indiqué dans le traitement des vomissements incluant le mal des transports ou les vomissements induits par la chimiothérapie anti-cancéreuse.

Cette fiche principe actif passe en revue les données pharmacologiques et pharmacodynamiques de cette molécule. Il précise ces indications thérapeutiques et contre-indications éventuelles, ainsi que les modalités et précautions d’emploi.

Cet article a pour objectif d’identifier les éléments d’adaptation de l’entreprise vétérinaire à la crise économique. Il donne des recommandations claires et aisément applicables à court terme, comme à moyen ou long terme, pour faire face au fonctionnement de l’économie.

Ces mesures permettront à l’entreprise de sortir beaucoup plus forte de ces temps troublés, avec toutes les chances de bénéficier au maximum du retour, certain mais impossible à dater, d’une conjoncture plus favorable.