5 | DOSSIER : LES ANÉMIES chez les équidés
Conduite thérapeutique
devant une anémie
due aux hémopathogènes non viraux chez les équidés
Sophie Pradier, Jean-Luc Cadoré
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Les hémopathogènes non viraux qui peuvent être à l’origine d’une anémie chez les équidés sont les protozoaires responsables de la babésiose et de la theilériose et l’agent bactérien de l’anaplasmose équine : l’anémie est régénérative, consécutive à une hémolyse intra et/ou extravasculaire.
Après un bref rappel des données biologiques et épidémiologiques de ces parasites, cet article présente les données cliniques et diagnostiques des piroplasmoses équines ; une discussion sur leur traitement est proposée d’après la littérature. L’anaplasmose équine est abordée brièvement.
Le diagnostic est établi en 1ère intention sur des critères cliniques : l’ictère et la courbe de fièvre pour les piroplasmoses, la présence d’œdèmes des membres et l’ataxie pour l’anaplasmose équine. L’examen d’un frottis sanguin en phase hyperthermique, une analyse sérologique couplée et/ou une P.C.R. peuvent confirmer le diagnostic. Le seul médicament actuellement utilisé largement pour traiter les piroplasmoses est l’imidocarbe ; d’autres molécules peuvent être employées, elles sont décrites dans l’article. Le traitement de choix de l’anaplasmose est l’oxytétracycline. |
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