L’examen de la fonction génitale a pour but d’évaluer la capacité reproductrice de l’étalon. Un examen clinique complet est un préalable indispensable à tout examen de l’appareil génital d’un étalon.

L’examen des organes génitaux externes comprend une inspection et une palpation du pénis, du scrotum et des testicules ; au besoin, des examens complémentaires sont réalisés et adaptés en fonction de l’examen clinique : échographie, dosages hormonaux. Des prélèvements bactériologiques effectués sur plusieurs sites sont souvent conseillés.

L’examen de l’appareil génital interne nécessite la réalisation d’une palpation transrectale des organes génitaux, d’une échographie transrectale, éventuellement d’une endoscopie, voire d’une laparoscopie.

Cet article décrit ces différentes étapes et justifie leur pertinence et leur interprétation. Les lésions du tractus génital externe à l’origine de troubles chez l’étalon sont données pour exemples.

La fertilité d’un étalon résulte d’un ensemble de facteurs, dont la fertilité intrinsèque de l’étalon, l’effet harem et les conditions de suivi et gynécologique de celui-ci. La consultation pour infertilité doit commencer par un examen clinique général, méthodique et complet : il doit permettre d’évaluer l’aptitude de l’étalon à saillir dans de bonnes conditions.

Il convient aussi d’évaluer le comportement de l’étalon à la monte en présence d’une jument en chaleur, de bien observer le cheval au moment de l’éjaculation et de contrôler la technique de prélèvement de sperme et de préparation des doses d’insémination. L’examen du sperme et de ses caractéristiques séminales fait partie de l’étude de l’infertilité. Des analyses bactériologiques, mycologiques, cytologiques et d’autres tests plus récents complètent les données sur le sperme de l’étalon. L’examen de l’appareil génital interne permet de vérifier l’intégrité de l’urètre et des glandes annexes. Enfin, l’article aborde les causes majeures d’infertilité chez l’étalon.

Les affections du pénis et du fourreau sont nombreuses chez le cheval. Certaines d’entre elles sont des urgences (le priapisme) et d’autres peuvent compromettre la carrière reproducteur d’un étalon (le paraphimosis) : le diagnostic doit alors être précoce et les modalités de traitement connues.

Une description épidémiologique, clinique et du traitement est abordée en fonction des différentes affections du fourreau et du pénis, et de leur gravité.

L’article aborde successivement le paraphimosis, le phimosis, les traumatismes, le priapisme, les maladies parasitaires et les néoplasies. Ces deux dernières entités nécessitent, pour être différenciées, la réalisation de prélèvements pour une étude cytologique ou histologique.

L’habronémose cutanée est la maladie parasitaire la plus fréquente et l’épithélioma spinocellulaire est la tumeur du pénis la plus fréquente. Les différentes techniques chirurgicales réalisables lors de paraphimosis ou de phimosis sont illustrées par des nombreux schémas explicatifs.

L’augmentation unilatérale ou bilatérale du volume testiculaire ou du scrotum est fréquente chez l’étalon. Le clinicien doit établir le degré d’urgence de la situation et déterminer d’emblée les conditions d’apparition des symptômes, leur durée et leur évolution. Les augmentations soudaines sont souvent une urgence et peuvent être liées à des traumatismes, des accidents ou à une infection. Les augmentations du volume testiculaire sont plus insidieuses lors de tumeurs testiculaires ou de troubles circulatoires.

Cet article propose la démarche diagnostique à adopter face à une augmentation du volume testiculaire, fondée sur l’anamnèse, l’examen clinique et l’examen précis du scrotum et de son contenu.

Le site des lésions permet d’établir un diagnostic différentiel des affections responsables d’une augmentation du volume scrotal ou testiculaire. L’épidémiologie de ces différentes affections, ainsi que leur approche clinique et diagnostique sont discutées dans cet article : la palpation, l’échographie du scrotum et de son contenu sont essentiels pour établir le diagnostic différentiel ; elles peuvent être complétées par une palpation transrectale ou une biopsie.

Les infections de l’appareil génital d’un étalon sont rares, mais leur impact est non négligeable : la fertilité de l’étalon peut diminuer, l’étalon peut être interdit de saillie, ou les juments saillies peuvent être infectées. Le vétérinaire doit gérer au plus vite la situation, et permettre une reprise rapide de l’activité de l’étalon, tout en garantissant un contexte sanitaire pour les juments.

L’article aborde la démarche diagnostique, thérapeutique et sanitaire face aux infections bactériennes et virales de l’appareil génital. La réalisation d’écouvillons met en évidence la présence de germes pathogènes lors d’infections bactériennes de l’appareil génital externe ; les caractéristiques des bactéries sont précisées dans cet article, de même que les mesures sanitaires et les soins à apporter à l’étalon en fonction de l’agent responsable. Les infections bactériennes de l’appareil génital profond touchent essentiellement les testicules, l’épididyme et les glandes annexes. L’étalon peut être un réservoir de l’artérite virale ou de l’exanthème coïtal.

Certaines molécules peuvent présenter des effets secondaires sur les performances reproductrices de l’étalon ; d’autres, répertoriées dans un tableau, ont des effets avérés sur la fertilité chez d’autres espèces que l’étalon. Les molécules peuvent avoir des effets néfastes sur les caractéristiques de la semence ou sur le comportement sexuel de l’étalon. Les processus d’action et les effets provoqués sont décrits dans cet article, en fonction des molécules utilisées.

Chez l’étalon, il convient de limiter l’utilisation des agents hormonaux ou de leurs dérivés et des stéroïdes anabolisants. L’utilisation de corticoïdes, d’antimitotiques, de l’acépromazine et de certains antibiotiques peut être à l’origine de troubles de la fertilité chez l’étalon.

Les effets sont étroitement liés à la dose, à la durée, au rythme d’administration et à l’âge du cheval. Les molécules qui n’affectent pas la fertilité de l’étalon sont précisées dans un tableau. Par ailleurs, certaines techniques d’imagerie (radiographie et gamma-scintigraphie) peuvent être délétères sur les spermatogonies en division.

La reproduction du baudet présente des particularités spécifiques par rapport au cheval qu’il est nécessaire de connaître pour maîtriser au mieux leur reproduction. Les particularités anatomiques de l’appareil génital du baudet sont présentées dans cet article.

Le baudet présente aussi des spécificités de son comportement sexuel : le temps total pour mener une érection et une éjaculation est l’une des différences majeures entre le baudet et l’étalon. La récolte du sperme dans l’espèce asine n’est pas facile avec un vagin artificiel, mais le nombre de spermatozoïdes obtenu par éjaculat est plus important chez le baudet que chez l’étalon.

L’article décrit aussi les méthodes de conservation du sperme pour son utilisation en insémination artificielle, bien que la fertilité du sperme congelé ne soit pas satisfaisante chez le baudet. Certaines affections peuvent avoir des répercussions sur la reproduction du baudet : c’est le cas par exemple des affections vénériennes, des sarcoïdes ou de l’accrochement de rotule très fréquent dans l’espèce asine.

La technique de prélèvement de sperme chez l’étalon est un procédé simple, mais qui doit être réalisé rigoureusement et selon des règles sanitaires et de sécurité.

Cette fiche décrit les différentes étapes d’un prélèvement de sperme chez l’étalon. Les préparatifs doivent être soigneusement effectués : nettoyage de la verge et préparation du vagin artificiel.

Le prélèvement doit s’effectuer dans un local adapté, avec une jument en chaleurs ou un mannequin, et le choix du vagin artificiel doit être adapté à l’étalon. Les différents types de vagin artificiel, ainsi que leurs avantages et inconvénients, sont détaillés dans cette fiche.
Le processus de prélèvement est décrit ; les étalons sont sensibles aux habitudes : ainsi, récolter selon le même procédé offre des conditions optimales de prélèvement.

Le spermogramme consiste en une série d’examens de l’étalon et de sa semence qui permet d’évaluer l’aptitude de l’étalon à la reproduction, d’expliquer une infertilité avérée ou de suivre la convalescence d’une affection ayant atteint la spermatogenèse ; il ne permet pas de juger de la fertilité de l’étalon.

Il doit être réalisé selon des conditions standardisées. Les conditions d’examen, le matériel nécessaire et les mesures à effectuer sur l’étalon et le sperme sont détaillés dans cette fiche.

L’interprétation des données obtenues sur le sperme permet d’établir un classement des étalons, au moment de l’examen, en trois catégories : insémination artificielle immédiate, monte en main ou insuffisant. Ce classement est assorti d’une taille de harem maximale en fonction du nombre moyen de spermatozoïdes produits.

L’échographie de l’appareil génital chez l’étalon est un examen d’imagerie non invasif, indolore et sans influence sur la spermatogenèse et sur les caractéristiques de l’éjaculat.

Elle est utile lors de résultats douteux de l’inspection ou de la palpation de l’appareil génital ; elle permet d’étudier l’architecture des différents organes génitaux : testicules, glandes bulbo-urétrales, prostate, vésicules séminales, ampoules déférentes et urètre pelvien.

Cette fiche précise le type de sonde échographique utilisée avant de décrire et d’illustrer l’architecture normale de ces différents organes, avant et après excitation sexuelle. De nombreux schémas précisent le placement de la sonde échographique pour l’échographie transrectale des différents organes génitaux internes.

L’endoscopie de l’appareil génital de l’étalon est parfaitement réalisable sur un cheval debout et tranquillisé. Le recours à cet examen d’imagerie est intéressant pour de nombreuses affections. En effet, l’endoscopie permet de visualiser l’appareil uro-génital de l’étalon et d’effectuer des prélèvements pour des examens cytologiques, bactériologiques ou mycologiques.

Cette fiche décrit précisément le protocole d’examen endoscopique de l’appareil génital interne de l’étalon : urètre et glandes séminales. Des schémas de l’anatomie de l’appareil génital interne, ainsi que des images endoscopiques normales des différentes structures illustrent la technique endoscopique.

Cet article propose une synthèse sur les besoins nutritionnels de l’étalon en activité et l’illustre par un cas pratique.

Les besoins énergétiques de l’étalon dépendent entre autres du nombre de sauts effectués par jour, de l’activité et du format du cheval, de son tempérament et de ses conditions d’hébergement. Le besoin protéique, minéral et vitaminique est identique au cheval de course ou au cheval de sport en activité.

Une ration adaptée doit être proposée et réévaluée régulièrement, en fonction du poids ou de l’état corporel de l’étalon ; souvent, une complémentation minérale vitaminée doit être mise en place, idéalement après étude de la composition physico-chimique du fourrage utilisé.

Des tableaux précisent les apports recommandés en oligo-éléments et en vitamines et comparent les apports de deux rations différentes.

La castration est un acte chirurgical "commun" en clientèle canine ; néanmoins, la prise en charge d’un cheval présumé cryptorchide peut s’avérer délicate. La cryptorchidie est une affection congénitale fréquente chez les chevaux ; elle engendre des conséquences économiques importantes et oblige à retirer de la reproduction les chevaux porteurs.

La démarche diagnostique face à un cheval au statut indéterminé est une étape fondamentale et essentielle au choix de la technique chirurgicale. Les différentes étapes de la démarche diagnostique sont abordées dans cet article ; la pertinence des examens, leur interprétation et leurs limites sont justifiées.

Le choix de la technique chirurgicale dépend du diagnostic établi. Les indications, avantages et limites de ces différentes techniques sont récapitulées sous forme d’un tableau.