4 | DOSSIER : LE PÉRIPARTUM - Conduites à tenir diagnostiques et thérapeutiques
résumé
Diagnostiquer et traiter
la non délivrance
chez la jument
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Jean-Marc Betsch
L’expulsion placentaire a lieu naturellement dans les 2 heures qui suivent le poulinage. Si le placenta n’est pas totalement expulsé à la 3e heure post-partum, on parle alors de non délivrance.
Elle est plus fréquente en cas de dystocie, de césarienne ou d’induction du poulinage. Les conséquences peuvent être fatales pour la jument : métrite puerpérale, septicémie et fourbure sont des complications fréquentes.
L’éleveur doit surveiller les paramètres vitaux et savoir mettre en place des mesures préventives et immédiates en cas de non délivrance : poids accroché au placenta, exercice de la jument, injection d’ocytocine.
Au-delà de 6 à 8 heures ou lors de complications, le praticien doit instaurer un traitement médical consistant notamment en des lavages utérins répétés, une injection d’ocytocine après chaque lavage, des antibiotiques et des anti-inflammatoires lors de métrite associée.
Le pronostic dépend de la précocité du traitement : lors de non délivrance rebelle, le traitement doit être énergique pour éviter l’installation d’une métrite et de ses éventuelles complications.
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