2 | DOSSIER : L'INTOLÉRANCE À L'EFFORT chez le chien et le chat
Conduite à tenir
face à une intolérance à l’effort François Serres
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L’intolérance à l’effort est un symptôme commun à la quasi-totalité des affections "graves" pouvant atteindre un animal. Le maintien d’un tonus et d’une activité musculaire volontaire nécessite, en effet, la participation et la coordination de multiples organes (appartenant aux tissus musculo-squelettique, nerveux et circulatoire).
Toute atteinte d’un de ces organes peut donc se traduire par l’apparition d’une fatigabilité, d’une faiblesse, voire d’une léthargie et dans certains cas, de syncope. Ces symptômes peuvent donc théoriquement être envisagés avec une incidence variable lors d’affection cardiovasculaire, respiratoire, neuromusculaire, métabolique ou hématologique.
Afin de progresser rapidement, il est essentiel d’adopter une démarche clinique rigoureuse. Cette démarche comprend l’étude attentive de l’historique de l’animal, et une description précise des symptômes présentés. L’examen clinique est capital, notamment celui du système cardiovasculaire et musculo-squelettique, afin d’aider à différencier précocement un trouble purement neurologique ou musculaire d’une insuffisance à l’effort fonctionnelle. Cet examen permet de choisir les examens complémentaires les plus adaptés, afin de limiter le coût et la durée de la démarche diagnostique.
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