4 | DOSSIER : L'INTOLÉRANCE À L'EFFORT chez le chien et le chat
Les causes neuro-musculaires
d’intolérance à l’effort
chez le chien et le chat Arnaud Colson, Dominique Fanuel-Barret
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De nombreuses affections neuro-musculaires peuvent se manifester cliniquement par un syndrome d’intolérance à l’effort. Elles sont classées en myopathies, neuropathies et jonctionopathies.
Des commémoratifs précis, associés à un examen clinique et neurologique complet, permettent de les suspecter. Ainsi, un jeune âge oriente le diagnostic vers une cause congénitale, tandis qu’un âge avancé l'oriente d’abord vers une cause métabolique ou tumorale.
Le diagnostic différentiel des myopathies, compte tenu de l’âge et de la race, comprend les origines inflammatoires et infectieuses (néosporose, toxoplasmose, polymyosite idiopathique, etc.), les causes héréditaires, paranéoplasiques, métaboliques (déséquilibres hydro-électrolytiques, hypoglycémie, etc.) ou encore iatrogènes (avec certains médicaments).
Les neuropathies peuvent avoir une origine inflammatoire ou infectieuse (polyradiculonévrite idiopathique, etc.), héréditaire, dégénérative (paralysie laryngée), dysendocrinienne (diabète sucré, hypothyroïdie), métabolique ou iatrogène.
Les affections de la jonction neuro-musculaire comprennent le botulisme, les syndromes myasthéniques et certaines intoxications.
Une batterie d’examens complémentaires, plus ou moins accessibles au clinicien, peut être utilisée afin de réduire le diagnostic différentiel (dosage des enzymes musculaires, électrophysiologie, recherche d’agents infectieux, etc.).
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