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DOSSIER : LES AFFECTIONS TENDINEUSES ET LIGAMENTAIRES : options thérapeutiques

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Prise en charge des affections tendineuses et ligamentaires : place de la ferrure Monika Gangl

Des manipulations de l’orientation du pied dans le plan sagittal peuvent soulager le tendon fléchisseur superficiel du doigt et le ligament suspenseur du boulet (élévation en pince), ou le tendon fléchisseur profond du doigt et la bride carpienne (élévation en talon).

Des manipulations de la surface d’appui du pied peuvent faciliter le travail d’un tendon : une réduction de la surface d’appui en pince (pince tronquée ou biseautée) facilite la bascule du pied, et réduit ainsi le travail du tendon fléchisseur profond du doigt. Une augmentation de la surface d’appui augmente le support : par exemple, une branche large donne du support à un ligament collatéral lésé.

Les fers conseillés sont :
- lors de tendinite distale du tendon fléchisseur profond du doigt, un fer « egg-bar » ou un fer à l’envers ;
- lors de desmite sévère du suspenseur du boulet, un fer « egg-bar » si le cheval évolue sur terrain ferme ;
- pour des lésions plus discrètes et si le cheval travaille sur terrain souple, un fer à pince large et à branches fines et biseautées ;
- enfin, pour les desmites des ligaments collatéraux interphalangiens distaux, un fer asymétrique.

DOSSIER : LES AFFECTIONS TENDINEUSES ET LIGAMENTAIRES : options thérapeutiques

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La physiothérapie dans le traitement des affections tendineuses et ligamentaires Pierre-Antoine Courtois

La physiothérapie regroupe un ensemble de techniques thérapeutiques non pharmacologiques. Ces techniques sont souvent utilisées dans le traitement et la prévention des affections tendineuses ou ligamentaires, généralement en association avec des traitements conventionnels.

Le mécanisme d’action de ces thérapies n’est pas encore bien compris, et leur efficacité n’a pas toujours été scientifiquement prouvée.
La cryothérapie est utilisée sur les phases aiguës de l’inflammation pour la réduire. La cryothérapie gazeuse hyperbare est employée en phase subaiguë, afin de créer un choc thermique favorable aux drainages profonds.

L’application de chaleur peut favoriser l’évolution de lésions chroniques.

Les massages et les étirements sont effectués essentiellement avant l’effort, pour éviter l’apparition ou la récidive de lésions.

Les ultrasons thérapeutiques créent une augmentation de la température et un micro-massage dans les tissus traités. Ils sont employés pour favoriser la cicatrisation des lésions chroniques ou subchroniques.

Les ondes de choc extracorporelles créent des chocs mécaniques au niveau des enthèses essentiellement, elles sont utilisées pour le traitement des enthésopathies, en phase subchronique à chronique.

Ainsi, chacune de ces techniques a des indications précises, qu’il faut respecter pour obtenir un effet positif.

DOSSIER : LES AFFECTIONS TENDINEUSES ET LIGAMENTAIRES : options thérapeutiques

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Comment prendre en charge et évaluer les plaies tendineuses chez le cheval Jean-Michel Vandeweerd

Les plaies tendineuses ne sont pas rares chez le cheval, surtout en région distale des membres. Elles peuvent atteindre les tendons extenseurs ou fléchisseurs, dans leur portion synoviale ou extra-synoviale. Le pronostic varie en fonction du type de tendon et de la localisation de la lacération.

Une connaissance des structures anatomiques et un examen précis, clinique et par imagerie, permettent d’évaluer les lésions, d’établir un pronostic et de mettre en place une stratégie adéquate.

L’atteinte des tendons fléchisseurs est de moins bon pronostic que celle des extenseurs. Des études rétrospectives récentes ont toutefois abouti à deux conclusions intéressantes. Les plaies des fléchisseurs, lorsqu’elles sont traitées de façon adaptée, ont un pronostic moins défavorable que ce que l’on pourrait croire. De plus, il est préconisé de suturer le tendon et la peau dans la mesure du possible lors d’atteinte des extenseurs. Dans les deux cas, un traitement adapté consiste à contrôler l’infection de la plaie, à parer les extrémités tendineuses, à les suturer si possible et à immobiliser le membre.

Les synoviales tendineuses doivent être scrupuleusement évaluées. Lorsque leur pénétration est mise en évidence, il y a lieu de procéder à leur rinçage abondant et de mettre en place une antibiothérapie locorégionale.

L’immobilisation sous plâtre est en général de 8 semaines et la période de convalescence de plusieurs mois, au cours de laquelle une ferrure orthopédique peut être préconisée.

DOSSIER : LES AFFECTIONS TENDINEUSES ET LIGAMENTAIRES : OBSERVATION CLINIQUE

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Quatre cas de contracture acquise des tendons fléchisseurs du doigt Amélie Vitte

L’hyperflexion métacarpo-phalangienne ou bouleture résulte principalement d’une contracture du tendon fléchisseur superficiel du doigt. Elle peut être congénitale ou acquise. Cette dernière résulte d’un défaut nutritionnel, d’une infection ou d’un traumatisme entraînant un défaut d’appui suite à un phénomène douloureux.

Quatre chevaux ont été traités en raison de contractures acquises du tendon fléchisseur superficiel du doigt ; trois cas ont subi une desmotomie de la bride radiale associée à une ferrure correctrice et des antalgiques, un a récidivé et une ténotomie a dû être réalisée ; un autre cas a été traité par arthrodèse du boulet.

Un cheval a retrouvé une activité de loisir, un autre a été mis à la reproduction, un a été euthanasié et un est toujours en cours de réhabilitation.
Le traitement des bouletures reste compliqué avec un pronostic réservé. Il est médical (AINS, ferrures correctrices, exercice contrôlé) et chirurgical (desmotomie de la bride radiale, ténotomie du tendon fléchisseur superficiel du doigt ou arthrodèse du boulet). Il doit être adapté à la sévérité clinique et à l’origine de la contracture.

DOSSIER : LES AFFECTIONS TENDINEUSES ET LIGAMENTAIRES : options thérapeutiques - DENTISTERIE

plan de l'article

Retrait chirurgical des dents jugales chez le cheval : tirer ou pousser ? Eddy Cauvin

LES SOINS POSTOPÉRATOIRES

Nettoyage et désinfection

L’alimentation

Traitement médical

Retrait du bouchon

Technique n°1 - Le traitement de racine : de rares indications

Technique n°2 - Les différentes phases de l'extraction

Technique n°3 - La répulsion : une technique utile lors de fragmentation de la dent

Figure 1 - Abord des racines de PM4 et M1 par un volet osseux maxillaire

Figure 2 - Abord de M2 et M3 par un volet osseux frontal

Technique n°4 - La buccotomie

CONCLUSION

4 photos illustrent cet article.

DOSSIER : LES AFFECTIONS TENDINEUSES ET LIGAMENTAIRES : options thérapeutiques - DENTISTERIE

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Technique de l’extraction-évulsion des molaires chez le cheval Pierre Chuit, Jean-Yves Gauchot

L'extraction dentaire des prémolaires et des molaires, pratiquée sur cheval debout, est décrite dans cet article.

Les auteurs passent en revue l'approche, la contention, la tranquillisation et l'anesthésie locale. Ils présentent les instruments nécessaires à l'extraction et la façon de s'en servir.

Ils donnent enfin leurs avis et leurs conseils sur les soins postopératoires.

DOSSIER : LES AFFECTIONS TENDINEUSES ET LIGAMENTAIRES : Options thérapeutiques - CHIRURGIE

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Techniques chirurgicales lors de fracture de mâchoire chez les équidés Mickaël Robert

Les fractures de mâchoire sont des affections fréquentes chez les équidés. Un traitement chirurgical est à mettre en œuvre lorsque la fracture est instable, déplacée ou bilatérale, ou que le cheval est incapable de s’alimenter et de s’abreuver normalement.

Diverses modalités de stabilisation sont décrites en fonction de la localisation et de la configuration de la fracture.

Lors de fracture rostrale de la mâchoire, des cerclages interdentaires, qui requièrent peu de matériel et d’expertise, sont souvent la méthode de choix. Ils sont en général applicables sur le terrain et sur animal tranquillisé.
Les fractures de l’espace interdentaire ou de la mandibule caudale nécessitent parfois l’hospitalisation de l’animal, ainsi que la mise en place, habituellement sous anesthésie générale, d’implants plus élaborés, donc plus coûteux. Parmi ceux-ci, les fixateurs externes, les attelles intra-orales, les plaques et les vis sont les plus souvent utilisés.

Les techniques chirurgicales ainsi que quelques astuces sont illustrées dans cet article. Finalement, une bonne occlusion dentaire associée à une grande stabilité assurent un bon pronostic esthétique et fonctionnel.

RÉGLEMENTATION

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La prescription chez le cheval : application aux antibactériens Caroline Prouillac

La complexité de la réglementation en matière de pharmacie vétérinaire appliquée aux équidés rend son application difficile, en particulier lors des prescriptions « hors AMM ». En effet, en France, l’espèce équine est d’emblée destinée à la consommation humaine sauf si le vétérinaire l’exclut de la filière bouchère en le notifiant sur le feuillet médicamenteux du passeport de l’animal, et avec l’accord du propriétaire.

Ce choix est une obligation réglementaire. L’appartenance à la filière bouchère entraîne l’application de la réglementation concernant la prescription chez les animaux de rente ; à l’inverse, l’exclusion de la consommation humaine, entraîne l’application de la réglementation concernant les animaux dont la chair et les produits ne sont pas destinés à la consommation humaine. Toutefois, il existe, spécifiquement pour le cheval, une dérogation permettant l’utilisation de substances potentiellement interdites à la fois chez les animaux de rente et chez les animaux exclus de la consommation humaine.

Dans cet article, nous proposons une interprétation de la réglementation en l’appliquant à la prescription des antibactériens : cette analyse comprend d’une part l’établissement de listes des substances autorisées et interdites chez les équidés, selon leur appartenance ou non à la filière bouchère. D’autre part, nous discutons de l’intérêt thérapeutique de l’autorisation de certains antibactériens spécifiquement chez les équidés.

OBSERVATION CLINIQUE

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Dysfonctionnement de la pars intermedia de l’hypophyse Benoît Tainturier

Le dysfonctionnement de la pars intermedia de l’hypophyse (DPIH) est une maladie du cheval âgé consécutive à une perte d’inhibition dopaminergique. Elle se caractérise notamment par une hypertrichose, un amaigrissement et une polyuro-polydipsie.

La présentation de cinq cas cliniques illustre les différentes méthodes de diagnostic de cette affection. Dans les cas typiques, le diagnostic est essentiellement clinique. Dans les cas précoces, le praticien peut recourir à des examens biochimiques et endocriniens, à l’examen histologique d’un prélèvement cutané ou encore à l’imagerie médicale (scanner).

Dans une discussion, l’intérêt et les limites des examens complémentaires sont évoqués.

DOSSIER : LES AFFECTIONS TENDINEUSES ET LIGAMENTAIRES :
options thérapeutiques - chez les équidés
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