1 | DOSSIER : ACTUALITÉS EN MALADIE INFECTIEUSE chez les équidés
résumé et plan de l'article
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La grippe équine en France :
les outils de surveillance
et de prévention
Loïc Legrand, Pierre-Hugues Pitel, Christelle Marcillaud-Pitel, Anne Couroucé, Guillaume Fortier, Stéphane Pronost
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Le virus Influenza équin, plus communément appelé virus de la “grippe équine”, est, en raison de sa contagiosité et de sa pathogénicité, l’agent infectieux respiratoire qui entraîne le plus de pertes économiques pour l’industrie équine. Chaque année, plusieurs foyers sont répertoriés en France et à travers le monde.
Ils occasionnent de nombreuses perturbations dans les manifestations équestres.
Ce virus nécessite donc une surveillance active réalisée avec des techniques adaptées au contexte épidémiologique. S’appuyant sur des vétérinaires sentinelles, le réseau d’épidémiosurveillance en pathologie équine (RESPE) assure une veille sanitaire de cette maladie et relaye auprès des différents acteurs de la filière les informations nécessaires pour la mise en place de mesures de prophylaxie adaptées. Mots clés :
Virologie, maladies infectieuses, infectiologie, épidémiosurveillance, virus, diagnostic, prévention, vaccination
PLAN DE L'ARTICLELES SIGNES CLINIQUES ET LE DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIELEncadré 1 - L'évolution des virus Influenza équinsFigure 1 - Schématisation des principes d’évolution antigénique des virus Influenza ALes signes cliniquesLa forme mineure La forme majeure simple La forme majeure compliquée Le diagnostic différentiel LE DIAGNOSTICTableau - Les techniques utilisées de diagnostics indirect et direct de la grippe équineLe diagnostic indirectLa réaction de fixation du complément L’inhibition de l’hémagglutination L’hémolyse radiale Le test ELISA Interprétation de ces techniques Le diagnostic directL’isolement viral sur œufs embryonnés Les tests rapides La RT-PCR LA TRANSMISSION DU VIRUSPRÉVENTION ET TRAITEMENTEncadré 2 - Une protection active via la vaccinationVacciner les chevaux pour contrôler la grippeRéglementation Comment traiter la grippe équineLA PRÉVALENCE ET LA SURVEILLANCE DES VIRUS INFLUENZA EQUINS EN FRANCEEncadré - Chiffres et alertesLes analyses phylogénétiquesFigure 2 - Arbre phylogénique des souches de virus influenza isolées en France entre 2005 et 2010CONCLUSION4 photos illustrent cet article
Loïc Legrand
Loïc Legrand est chef du service de virologie et de biologie moléculaire au Laboratoire Frank Duncombe, titulaire d’un doctorat de virologie, obtenu à l’université de Caen en 2011.
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| | 2 | DOSSIER : ACTUALITÉS EN MALADIE INFECTIEUSE chez les équidés
résumé et plan de l'article
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Les herpèsvirus équins :
les diagnostiquer, les prévenir,
les traiter aujourd’hui et demain ...
Stéphane Pronost, Loïc Legrand, Christine Fortier, Erika Hue, Nadia Doubli-Bounoua, Stéphanie Fougerolle, Albertine Léon, Pierre-Hugues Pitel, Guillaume Fortier
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À ce jour, cinq herpèsvirus équins (HVE-1 à HVE-5) infectent les chevaux. Parmi ceux-ci, l’HVE-1 tient une place essentielle, en raison de l’importance des pertes économiques qu’il engendre, et parce qu’il constitue un modèle d’étude pour cette famille de virus.
Le processus d’infection par l’HVE-1 a été bien décrit lors d’une infection expérimentale, mais en l’absence d’une efficacité accrue des vaccins existants, les moyens de lutte doivent s’appuyer sur des méthodes de prévention et sur la gestion des foyers selon des procédures strictes (quarantaine, ...).
Le diagnostic par PCR sur écouvillon naso-pharyngé et sanguin recommandé depuis la dernière réunion de consensus (2009, États-Unis), constitue un outil rapide et performant pour aider à la gestion des épizooties. L’ensemble de ces approches peuvent s’appliquer lors d’infections par les autres herpèsvirus équins qu’elles soient respiratoires (HVE-4, HVE-2, HVE-5) ou génitales (HVE-3).
Mots clés : Infectiologie, virologie, vaccinologie, herpèsvirus, HVE 1, diagnostic, vaccination, prévention, quarantaine
PLAN DE L'ARTICLELES HERPÈSVIRUS ÉQUINS : LES DIFFÉRENTES FORMES DE LA MALADIEEncadré 1 - Données sur l’évolution de la nomenclature et de la structure des herpèsvirusTableau 1 - Présentation des principaux herpèsvirus des équidésTableau 2 - Les facteurs de risque associés à la myéloencéphathie identifiés lors d’une étude récente portant sur 53 épidémies et 31 rapportsLa propagation du virus HVE-1Encadré 2 - Connaître l’essentiel des herpèsvirus équins 4, 3, 2 et 5Figure 1 - Les différentes phases de l’infection par l’herpèsvirus 1 (HVE-1) au niveau des voies respiratoires supérieuresFigure 2 - Cinétique d’apparition de la température et de la charge virale dans deux compartiments biologiques suite à une infection expérimentaleL’expression cliniqueLe diagnostic des infections à herpèsvirus Tableau 3 - Conduite à tenir en cas de suspicion d’infection à herpèsvirus équinPrévention et gestion des foyers en cas d’infectionLa prévention La gestion des foyers Le traitement médical La vaccination Tableau 4 - Exemples de vaccins contre l’herpèsvirus 1 (HVE-1) et l’herpèsvirus 4 (HVE-4)LES HERPÈSVIRUS ÉQUINS : QUELLES ATTENTES POUR DEMAIN ?Une meilleure connaissance du virusFigure 3 - Différents modèles d’études des infections à herpèsvirus 1 (HVE-1) : avantages et inconvénients des différents systèmes face à différentes problématiquesLes vaccins de seconde générationLes différents types de nouveaux vaccins Caractériser des souches de l’herpèsvirus 1 (HVE-1)Encadré 3 - Différents types de souches de HVE-1Optimiser l’utilisation des outils de PCRCONCLUSIONEncadré 4 - La latence de l’herpèsvirus 12 photos illustrent cet article
Stéphane Pronost
Stéphane Pronost est chercheur au laboratoire Frank Duncombe.
1990 : Il débute sa carrière de chercheur dans le laboratoire de Biochimie du Tissu Conjonctif de l’Université de Caen Basse-Normandie où il a étudié l’expression des cytokines dans la réponse inflammatoire articulaire par la mise en place d’outils moléculaires originaux. 1995 : Il rejoint le laboratoire Frank Duncombe pour développer le service Recherche et Développement. Après avoir développé des tests PCR pour la détection d’agents pathogènes (virus, bactéries, parasites) dans différentes espèces (porcines, bovines, équines, …), il a dirigé des programmes de recherche sur la pathologie virale équine, et, notamment sur les herpèsvirus équins, sur le virus de l’artérite virale équine et sur la grippe équine.
Les travaux les plus récents concernent l’HEV-1 et les différentes formes de la maladie, l’étude épidémiologique d’épizooties (herpèsviroses, artérite virale équine, grippe équine) et le développement de modèles d’études in vitro. Stéphane Pronost a animé de nombreuses formations universitaires en biologie moléculaire et participe en tant qu’expert au groupe AFNOR "PCR Santé Animale".
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L’artérite virale équine :
prophylaxie, diagnostic et traitement
Fabien Miszczak, Loïc Legrand, Pierre-Hugues Pitel, Astrid Vabret, Stéphane Pronost
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L’artérite virale équine (AVE) est une affection des voies respiratoires et vénériennes rencontrée chez les équidés, due au virus de l’artérite virale équine (VAE).
L’AVE se caractérise par une grande variabilité des signes cliniques. La majorité des infections sont inapparentes ou subcliniques, mais des épizooties peuvent être observées.
Elles s’accompagnent de syndromes grippaux chez les chevaux adultes et peuvent entraîner un avortement chez les juments, une pneumonie interstitielle chez les jeunes poulains et une infection persistante chez les étalons.
La prévention et le contrôle de l’AVE sont fondés sur l’identification des étalons excréteurs asymptomatiques et l’institution de procédures de management afin de prévenir la transmission du virus au sein de la population équine via la monte ou l’insémination de juments. Le diagnostic de l’AVE est en général réalisé par isolement du virus par culture cellulaire, par détection des acides nucléiques par amplification génique, ou par des tests sérologiques. En l’absence d’antiviraux spécifiques contre le VAE, aucun traitement de l’AVE n’existe à ce jour. Toutefois des recherches sont actuellement en cours afin de proposer une solution thérapeutique dans le but de stopper cet état de portage chronique du virus chez les étalons.
Mots clés : Maladies infectieuses, virologie, thérapeutique, artérite virale équine, diagnostic, prévention, traitement
PLAN DE L'ARTICLE
LES SIGNES CLINIQUES DE L'ARTÉRITE VIRALE ÉQUINE : UNE GRANDE VARIABILITÉ
Encadré - Histoire de la maladie
Les formes inapparentes
Les formes classiques systémiques
Les formes sévères
Les manifestations lors d’épizootie
La mortalité
Les signes cliniques chez la jument
Les signes cliniques chez l’étalon
PROPHYLAXIE ET PRÉVENTION
Les mesures de prophylaxie sanitaire
Encadré 1 - Les mesures à prendre lors d’épizootie d’artérite virale équine
Les mesures de prophylaxie médicale
LES OUTILS DE DIAGNOSTIC ET DE SUIVI
La dissémination du virus dans l’organisme
Figure - Détection virale, signes cliniques et implications épidémiologiques lors d’une infection respiratoire par le virus de l’artérite virale équine
Les méthodes de diagnostic
Tableau - Diagnostic de l’artérite virale équine : les techniques de détection
Les méthodes de diagnostic direct Les méthodes de diagnostic indirect
TRAITEMENT
Encadré 2 - Les mesures à prendre lors d’épizootie d’artérite virale équine
Les méthodes de castration des “étalons porteurs chroniques”
2e axe de recherche : les oligomères phosphorodiaminate morpholino
CONCLUSION
6 photos illustrent cet article
Fabien Miszczak
2012-2013 : Assistant hospitalo-universitaire, laboratoire de virologie humaine, CHU de Caen 2012 : Doctorat de Virologie à l’Université de Caen, Basse-Normandie 2005 et 2010 : Chargé d’étude au Gluck Equine Research Center, Lexington, KY (USA) 2004-2012 : Assistant de Recherche au Laboratoire Frank Duncombe 2004 : Master 2 "Ingénierie Cellulaire et Tissulaire" à l’Université de Caen Basse-Normandie
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| | 4 | DOSSIER : ACTUALITÉS EN MALADIE INFECTIEUSE chez les équidés
résumé et plan de l'article
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La leptospirose :
données scientifiques
et épidémiologiques
Albertine Léon, Sophie Castagnet, Sylvie Dumontier, Pierre-Hugues Pitel
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La leptospirose est une maladie infectieuse zoonotique due à des bactéries du genre Leptospira, dont le diagnostic de certitude est souvent difficile à établir chez les équidés. En effet, un grand nombre de chevaux sont sérologiquement positifs.
Le tableau clinique de la leptospirose est une fièvre récurrente sans symptôme caractéristique. Il peut parfois être accompagné d’ictère, d’anémie ou d’œdèmes périphériques.
Les cas cliniques incluent aussi des avortements et des uvéites.
La leptospirose équine est aujourd’hui considérée comme une maladie réémergente.
En effet, la méconnaissance de la maladie et surtout le manque d’outils diagnostiques adaptés ont très certainement conduit à sa sous-estimation dans le passé. Lors de cas cliniques confirmés, le traitement repose essentiellement sur les recours aux antibiotiques. En l’absence de vaccin pour l’espèce équine, les mesures sont surtout environnementales et hygiéniques. L’ensemble de ces observations et le vice rédhibitoire que constitue l’uvéite récidivante du cheval confèrent à cette infection une part économique non négligeable pour la filière équine et peut entraver les échanges internationaux. Mots clés :
Médecine interne, infectiologie, bactériologie, leptospire, diagnostic, biologie moléculaire, uvéites, fièvre, avortements
PLAN DE L'ARTICLELES EXPRESSIONS CLINIQUESEncadré - Classification et cycle épidémiologique de la leptospiroseFigure 1 - Schéma épidémiologique de la leptospiroseTrois formes d’expression cliniqueDes avortements et des naissances prématurées induits par les leptospiresUne uvéite induite par les leptospiresLES MÉTHODES DIAGNOSTIQUESFigure 2 - Chronologie des prélèvements à effectuer pour le diagnostic de la leptospirose chez l’homme Les méthodes indirectes : le diagnostic sérologiqueLe test de micro-agglutination Les tests ELISA Les méthodes directesLes diagnostics bactériologiques Tableau - Avantages et inconvénients des méthodes utilisées pour diagnostiquer la leptospiroseEncadré - Chiffres et données de 2012Le diagnostic moléculaire PRÉVALENCECOMMENT TRAITER LA LEPTOSPIROSEPROPHYLAXIELa vaccinationCONCLUSION6 photos illustrent cet article
Albertine Léon
Thèse de science sur les pathogènes responsables des avortements équins Au cours de son cursus à l’Université de Caen-Basse Normandie, Albertine Léon s’est spécialisée en Biologie Cellulaire et Moléculaire avec l’obtention en 2006 d’un Doctorat au sein du laboratoire Frank Duncombe. Depuis 2007, elle y encadre les recherches et des développements en lien avec la bactériologie moléculaire pour l’espèce équine : développement de nouveaux tests de biologie moléculaire (aide rapide au diagnostic). Ses travaux de recherche concernent des pathogènes tels que leptospires, Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline ou Streptococcus equi sbsp equi.
Albertine Léon est rattachée comme chercheur associé à l’équipe E2 de l’Unité des risques microbiens de l’Université de Caen.
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| | 5 | FICHE - REPRODUCTION
résumé et plan de l'article
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Règlement sanitaire
des studs-books en France
appliqué aux étalons et aux juments
Jean-François Bruyas
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Mots clés : Reproduction, réglementation, jument, étalon, studs-books PLAN Tableau 1 - Monte 2013 : dépistages et vaccinations sur les étalons selon les règlements des stud-books (informations des Haras nationaux)Tableau 2 - Monte 2013 : dépistages et vaccinations sur les juments selon les règlements des studs-books 1 photo illustre cet article.
Jean-François Bruyas est docteur vétérinaire, PhD, habilité à diriger des recherches (HDR) (Rennes 1), diplômé ECAR (European College of Animal Reproduction), chef de Centre d’insémination artificielle dans les espèces chevalines et asines. Il est professeur agrégé des écoles nationales vétérinaires (ENV) en pathologie de la reproduction à l'école nationale vétérinaire, agroalimentaire et de l’alimentation, Nantes-Atlantique (ONIRIS).
1984 : Diplômé de l'école nationale vétérinaire de Toulouse 1986 : Doctorat Vétérinaire, Lauréat de l'Université Paul Sabatier de Toulouse 1984-1985 : Service national comme vétérinaire biologiste aspirant section équestre du prytanée militaire de la Flèche 1984-1986 : Aides et remplacements en clientèles vétérinaires rurales ou mixtes 1986-1987 : Vacataire d'enseignement clinique en Pathologie de la reproduction à l' l'école nationale vétérinaire de Nantes (ENVN) Depuis 1987 : Enseignant - chercheur en Pathologie de la reproduction à l'ENVN (ONIRIS), et professeur depuis 1998 1990 : Diplôme d'études approfondies (DEA) de Physiologie de la reproduction de l'Université Pierre et Marie Curie 1994 : Admission au concours d'agrégation de Pathologie de la reproduction des ENV 1997 : Thèse de doctorat de l’école nationale supérieure agronomique de Rennes, sur la cryoconservation des embryons équins 2007 : HDR (habilitation à diriger les recherches) – mention Sciences de la vie - Université Rennes 1 sur les travaux de recherche en reproduction équine (maîtrise des cycles œstraux, (polyovulation, induction de l'ovulation) cryoconservation des embryons équins, risques sanitaires de transmission des EHV1 et 4 par le sperme et les embryons équins)
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| | 6 | OBSERVATION CLINIQUE
résumé et plan de l'article
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Traitement chirurgical
d’un cas de kyste dentigère
chez un hongre de 4 ans
Laurent Maurizi, Benoît Tainturier
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Un hongre de 4 ans est présenté à la consultation pour un écoulement séro-muqueux chronique à la base de l’oreille gauche.
Aucune déformation importante de la zone n’est visible.
Les examens radiographiques mettent en évidence une dent ectopique non adhérente à l’os sous-jacent.
L’exérèse chirurgicale permet la guérison définitive de ce cas.
Les kystes dentigères sont des formations ectopiques localisées le plus souvent à la base de l’oreille chez le cheval.
Ils posent surtout un problème esthétique par la déformation ou l’écoulement qu’ils induisent. Le traitement est chirurgical.
Mots clés : Chirurgie, infectiologie, kyste dentigère, oreille, écoulement
PLAN DE L'ARTICLEPRÉSENTATION DU CAS CLINIQUEL’examen clinique et les examens complémentairesLe traitement chirurgicalEncadré - La technique chirurgicaleFigure 1 - Phase initiale de repérage avec un cathéter de faible diamètreFigure 2 - Vue schématisée du champ opératoire après mise en évidence du canal fistulaire et du sac kystiqueFigure 3 - Principales structures anatomiques à préserver pendant le temps opératoireLes suites postopératoiresDISCUSSIONL’origine des kystes dentigèresLes signes cliniquesLe diagnostic différentielLes examens complémentairesLa radiographie L’examen tomodensitométrique et l’IRM L’analyse cytologique Le traitement chirurgicalLes complications La technique chirugicale Les suites postopératoires CONCLUSION12 photos illustrent cet article
Laurent Maurizi est docteur vétérinaire (DMV), vétérinaire des Armées.
Il est responsable de l’Antenne vétérinaire de Paris-Garde républicaine depuis août 2011.
Avant son arrivée à la Garde républicaine en 2008, il a été affecté, depuis sa sortie d’école, successivement aux Écoles militaires de Saint-Cyr-Coëtquidan, au Centre sportif d’équitation militaire de Fontainebleau, à la Direction interarmées du service de santé de Dakar et au Secteur vétérinaire de Rennes.
1997 : diplômé de l’école nationale vétérinaire de Lyon (ENVL) 2005 : Certificat d'études approfondies vétérinaires (CEAV) en médecine interne des animaux de compagnie 2008 : Praticien certifié du Service de santé des armées
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| | 7 | MISE AU POINT
résumé et plan de l'article
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Le syndrome métabolique équin :
diagnostic et traitement
Alexandre Louis, Aurélie Guy
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Le syndrome métabolique équin est un syndrome au développement complexe et multifactoriel, et encore mal défini. Des études restent à faire pour comprendre le mécanisme précis. Les chevaux atteints, le plus souvent génétiquement prédisposés, sont en surcharge pondérale, présentent des symptômes ou des séquelles d’épisodes antérieurs de fourbure et sont insulinorésistants.
L’hypothèse diagnostique doit être confirmée par des tests dynamiques de glycémie et d’insulinémie.
Les chevaux présentent à jeûn une glycémie dans les normes et une insulinémie élevée, et une réponse anormale de la glycémie et de l’insulinémie à l’administration de glucose. Ce syndrome se gère par une restriction alimentaire (réduction de l’apport en glucides non structuraux) et un exercice régulier. Différents traitements médicaux sont encore à l’étude et leur application réelle reste à prouver. Mots clés :
Affections métaboliques, nutrition, biologie, orthopédie, insulinorésistance, fourbure, obésité, tests, glycémie, insulinémie
PLAN DE L'ARTICLEL'ÉTIOLOGIE ET LA PATHOGÉNIEEncadré 1 - Les dérégulations induites par l’obésité, les récepteurs tissulaires, l’alimentation et la fourbureÉPIDÉMIOLOGIELes prédispositions racialesL'âgeLa saisonExercice et alimentationLES SYMPTÔMESL’obésitéÉvaluer l’obésitéFigure 1 - Schéma des scores de crête nuchaleLa fourbureLes autres symptômes inconstantsL’hypertension artérielle saisonnière L’altération du cycle reproducteur chez la jument LE DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIELFigure 2 - Démarche diagnostique du syndrome métabolique équin : les points cléLe syndrome de CushingLe diabète sucréLES EXAMENS COMPLÉMENTAIRES ET LE DIAGNOSTICL’examen radiographiqueLes analyses sanguinesEncadré 2 - Les analyses anguines à réaliser en cas de suspicion d’un syndrome métabolique équinLes tests dynamiquesTRAITEMENTLe régime alimentaireEncadré 3 - Le dosage cinétiques de l’insuline et du glucoseTableau 1 - Protocole du test de tolérance au glucose IV Tableau 2 - Interprétation du test de tolérance au glucose IVTableau 3 - Protocole du test glucose-insuline combinés IVTableau 4 - Interprétation du test glucose-insuline combinés IVL’activité physiqueLes traitements médicauxLa lévothyroxine La metformine Les inhibiteurs de la voie de synthèse du cortisol Le chrome, le magnésium et le vanadium La ractopamine Une supplémentation en vitamine C et/ou E PRÉVENTIONCONCLUSION1 photo illustre cet article
Alexandre Louis
Alexandre Louis est docteur en médecine vétérinaire, ex-interne en médecine et chirurgie des équidés de l’école nationale vétérinaire de Lyon.
2006 : Diplômé de l’université vétérinaire de Liège 2007 : Internat en médecine et chirurgie des équidés à l’école nationale vétérinaire de Lyon Il exerce depuis en pratique libérale.
Aurélie Guy
Aurélie Guy, docteur en médecine vétérinaire, ex-interne en médecine et chirurgie des équidés de l’Université vétérinaire de Gand, exerçait en pratique libérale.
2008 : Diplômée de l’Ecole nationale vétérinaire de Nantes 2009 : Internat en médecine et chirurgie des équidés à l’Université vétérinaire de Gand 2011 : Décédée dans l’exercice de son métier
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| | 9 | TEST CLINIQUE : ACTUALITÉS EN MALADIES INFECTIEUSES chez les équidés
résumé et plan de l'article
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Une lésion opaque sur la cornée
Mélanie Danais, Simon Bouvet, Sophie Pradier, Sabine Chahory
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Une jument de 10 ans présente une kératite non ulcérative, caractérisée par un œdème cornéen associé à des infiltrations blanchâtres et une néovascularisation.
La présence des dépôts blanchâtres sur la cornée et sur la conjonctive est très en faveur d’une kératite éosinophilique. Néanmoins, une lésion tumorale et un carcinome épidermoïde ne peuvent être exclus.
L’examen complémentaire de choix est l’analyse cytologique qui révèle de nombreux polynucléaires éosinophiles.
Le traitement consiste essentiellement à limiter la réponse inflammatoire par l’utilisation de corticostéroïdes topiques, après exclusion des causes infectieuses. Dans ce cas, la jument a été traitée par des injections sous-conjonctivales répétées d’acétonide de triamcinolone.
Le pronostic d’une kératite éosinophilique après traitement est bon.
Mots clés : Ophtalmologie, cytologie, kératite non ulcérative, kératite éosinophiliquePLAN DE L'ARTICLE1. Quel est le diagnostic étiologique différentiel ?
2. Quels examens complémentaires proposez-vous ?
3. Quel traitement peut être envisagé et avec quel pronostic ?
DISCUSSION
CONCLUSION ET SUIVI 2 photos illustrent cet article
Mélanie Danais
2012 : Diplômée de l'école nationale vétérinaire de Toulouse 2013 : Interne en sciences des équidés à l'école nationale vétérinaire d'Alfort
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| Sauter N°31, volume 9, 2013Sauter Sommaire
Test clinique - Une lésion opaque sur la cornée Mélanie Danais, Simon Bouvet, Sophie Pradier, Sabine Chahory Éditorial par Stephan Zientara
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CHEVAL ET ÉQUIDÉS Dossier : actualités en maladies infectieuses - La grippe équine en France : les outils de surveillance et de prévention Loïc Legrand, Pierre-Hugues Pitel, Christelle Marcillaud-Pitel, Anne Couroucé, Guillaume Fortier, Stéphane Pronost - Les herpèsvirus équins : les diagnostiquer, les prévenir, les traiter aujourd’hui et demain ... Stéphane Pronost, Loïc Legrand, Christine Fortier, Erika Hue, Nadia Doubli-Bounoua, Stéphanie Fougerolle, Albertine Léon, Pierre-Hugues Pitel, Guillaume Fortier - L’artérite virale équine : prophylaxie, diagnostic et traitement Fabien Miszczak, Loïc Legrand, Pierre-Hugues Pitel, Astrid Vabret, Stéphane Pronost - La leptospirose : données scientifiques et épidémiologiques Albertine Léon, Sophie Castagnet, Sylvie Dumontier, Pierre-Hugues Pitel
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RUBRIQUES - Reproduction - Règlement sanitaire des studs-books en France appliqué aux étalons et aux juments Jean-François Bruyas - Observation clinique - Traitement chirurgical d’un cas de kyste dentigère chez un hongre de 4 ans Laurent Maurizi, Benoît Tainturier - Mise au point - Le syndrome métabolique équin : diagnostic et traitement Alexandre Louis, Aurélie Guy
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REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE - Rubrique dirigée par Jean-Luc Cadoré, Jean-Philippe Germain - Un panorama des meilleurs articles d’équine : notre sélection en Digestif, Imagerie, Pharmacologie, Chirurgie, Articulation, Imagerie et locomoteur, Dermatologie, Reproduction. synthèses rédigées par Isabelle Riousset, Marjolaine Le Bris, Anne Richard, Caroline Décombas, Cécile De Guio, Christel Feydy, Florie Julien, Cédric Fissolo, Manon Guidi et Sophie Moretti - Digestif - Torsion d’un lobe hépatique chez six chevaux - Imagerie - Boiterie localisée dans l’articulation métacarpo(tarso)-phalangienne : résultats d’IRM chez 232 chevaux, sans diagnostic radiographique - Néonatalogie et pharmacologie - Pharmacocinétique et innocuité du méloxicam par voie orale chez les poulains - Imagerie - Résorption osseuse de la face palmaire de la phalange distale chez le cheval : diagnostic radiographique et par résonance magnétique - Chirurgie - Laparotomie exploratrice de colique chez les chevaux : effet du bandage suturé sur la probabilité d’infection de plaie étude comparative rétrospective - Thérapeutique et locomoteur - Effets de l’administration intra-articulaire répétée d’amikacine sur les concentrations en substance amyloïde A (SAA), en protéines totales et le comptage des cellules nucléées dans le liquide synovial de chevaux en bonne santé - Imagerie et locomoteur - Ligament suspenseur du boulet chez le cheval de sport : les anomalies échographiques subcliniques. Étude chez 60 galopeurs de courses - Cancérologie et dermatologie - Sarcoïdose équine : signes cliniques, diagnostic, traitement et résultats sur 22 cas - Reproduction - Réduction de gestations gémellaires par aspiration transvaginale échoguidée chez la jument, évaluation des taux de gestation et de mise bas - Imagerie - Placentite induite expérimentalement par voie ascendante chez des ponettes : comparaison des modes B et Doppler couleur en échographie
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Test clinique - les réponses
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