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DOSSIER : ACTUALITÉS EN MALADIE INFECTIEUSE chez les équidés
résumé et plan de l'article

La grippe équine en France :

les outils de surveillance

et de prévention



Loïc Legrand, Pierre-Hugues Pitel,
Christelle Marcillaud-Pitel, Anne Couroucé,
Guillaume Fortier, Stéphane Pronost

NPE 27

Le virus Influenza équin, plus communément appelé virus de la “grippe équine”, est, en raison de sa contagiosité et de sa pathogénicité, l’agent infectieux respiratoire qui entraîne le plus de pertes économiques pour l’industrie équine.
Chaque année, plusieurs foyers sont répertoriés en France et à travers le monde.

Ils occasionnent de nombreuses perturbations dans les manifestations équestres.







Ce virus nécessite donc une surveillance active réalisée avec des techniques adaptées au contexte épidémiologique.

S’appuyant sur des vétérinaires sentinelles, le réseau d’épidémiosurveillance en pathologie équine (RESPE) assure une veille sanitaire de cette maladie et relaye auprès des différents acteurs de la filière les informations nécessaires pour la mise en place de mesures de prophylaxie adaptées.


Mots clés :
Virologie, maladies infectieuses, infectiologie, épidémiosurveillance, virus, diagnostic, prévention, vaccination




PLAN DE L'ARTICLE



LES SIGNES CLINIQUES ET LE DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL

Encadré 1 - L'évolution des virus Influenza équins
Figure 1 - Schématisation des principes d’évolution antigénique des virus Influenza A

Les signes cliniques

La forme mineure

La forme majeure simple

La forme majeure compliquée

Le diagnostic différentiel

LE DIAGNOSTIC

Tableau - Les techniques utilisées de diagnostics indirect et direct de la grippe équine

Le diagnostic indirect

La réaction de fixation du complément

L’inhibition de l’hémagglutination

L’hémolyse radiale

Le test ELISA

Interprétation de ces techniques

Le diagnostic direct

L’isolement viral sur œufs embryonnés

Les tests rapides

La RT-PCR

LA TRANSMISSION DU VIRUS

PRÉVENTION ET TRAITEMENT

Encadré 2 - Une protection active via la vaccination

Vacciner les chevaux pour contrôler la grippe

Réglementation

Comment traiter la grippe équine

LA PRÉVALENCE ET LA SURVEILLANCE DES VIRUS INFLUENZA EQUINS EN FRANCE

Encadré - Chiffres et alertes

Les analyses phylogénétiques

Figure 2 - Arbre phylogénique des souches de virus influenza isolées en France entre 2005 et 2010

CONCLUSION

4 photos illustrent cet article


Parcours
legrand
Loïc Legrand

Loïc Legrand est chef du service de virologie
et de biologie moléculaire au Laboratoire Frank Duncombe,
titulaire d’un doctorat de virologie, obtenu à l’université de Caen en 2011.



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2
DOSSIER : ACTUALITÉS EN MALADIE INFECTIEUSE chez les équidés
résumé et plan de l'article

Les herpèsvirus équins :

les diagnostiquer, les prévenir,

les traiter aujourd’hui et demain ...



Stéphane Pronost, Loïc Legrand, Christine Fortier,
Erika Hue, Nadia Doubli-Bounoua, Stéphanie Fougerolle, Albertine Léon, Pierre-Hugues Pitel, Guillaume Fortier

NPE 27

À ce jour, cinq herpèsvirus équins (HVE-1 à HVE-5) infectent les chevaux. Parmi ceux-ci, l’HVE-1 tient une place essentielle, en raison de l’importance des pertes économiques qu’il engendre, et parce qu’il constitue un modèle d’étude pour cette famille de virus.

Le processus d’infection par l’HVE-1 a été bien décrit lors d’une infection expérimentale, mais en l’absence d’une efficacité accrue des vaccins existants, les moyens de lutte doivent s’appuyer sur des méthodes de prévention et sur la gestion des foyers selon des procédures strictes (quarantaine, ...).




Le diagnostic par PCR sur écouvillon naso-pharyngé et sanguin recommandé depuis la dernière réunion de consensus (2009, États-Unis), constitue un outil rapide et performant pour aider à la gestion des épizooties.

L’ensemble de ces approches peuvent s’appliquer lors d’infections par les autres herpèsvirus équins qu’elles soient respiratoires (HVE-4, HVE-2, HVE-5) ou génitales (HVE-3).


Mots clés :
Infectiologie, virologie, vaccinologie, herpèsvirus, HVE 1, diagnostic, vaccination, prévention, quarantaine




PLAN DE L'ARTICLE


LES HERPÈSVIRUS ÉQUINS : LES DIFFÉRENTES FORMES DE LA MALADIE

Encadré 1 - Données sur l’évolution de la nomenclature et de la structure des herpèsvirus
Tableau 1 - Présentation des principaux herpèsvirus des équidés
Tableau 2 - Les facteurs de risque associés à la myéloencéphathie identifiés lors d’une étude récente portant sur 53 épidémies et 31 rapports

La propagation du virus HVE-1

Encadré 2 - Connaître l’essentiel des herpèsvirus équins 4, 3, 2 et 5
Figure 1 - Les différentes phases de l’infection par l’herpèsvirus 1 (HVE-1)
au niveau des voies respiratoires supérieures
Figure 2 - Cinétique d’apparition de la température et de la charge virale
dans deux compartiments biologiques suite à une infection expérimentale

L’expression clinique

Le diagnostic des infections à herpèsvirus

Tableau 3 - Conduite à tenir en cas de suspicion d’infection à herpèsvirus équin

Prévention et gestion des foyers en cas d’infection

La prévention

La gestion des foyers

Le traitement médical

La vaccination

Tableau 4 - Exemples de vaccins contre l’herpèsvirus 1 (HVE-1) et l’herpèsvirus 4 (HVE-4)

LES HERPÈSVIRUS ÉQUINS : QUELLES ATTENTES POUR DEMAIN ?

Une meilleure connaissance du virus

Figure 3 - Différents modèles d’études des infections à herpèsvirus 1 (HVE-1) :
avantages et inconvénients des différents systèmes face à différentes problématiques

Les vaccins de seconde génération

Les différents types de nouveaux vaccins

Caractériser des souches de l’herpèsvirus 1 (HVE-1)

Encadré 3 - Différents types de souches de HVE-1

Optimiser l’utilisation des outils de PCR

CONCLUSION

Encadré 4 - La latence de l’herpèsvirus 1


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Parcours
Pronost
Stéphane Pronost

Stéphane Pronost est chercheur au laboratoire Frank Duncombe.

1990
: Il débute sa carrière de chercheur dans le laboratoire de Biochimie du Tissu Conjonctif de l’Université de Caen Basse-Normandie où il a étudié l’expression des cytokines dans la réponse inflammatoire articulaire par la mise en place d’outils moléculaires originaux.
1995 : Il rejoint le laboratoire Frank Duncombe pour développer le service Recherche et Développement. Après avoir développé des tests PCR pour la détection d’agents pathogènes (virus, bactéries, parasites) dans différentes espèces (porcines, bovines, équines, …), il a dirigé des programmes de recherche sur la pathologie virale équine, et, notamment sur les herpèsvirus équins, sur le virus de l’artérite virale équine et sur la grippe équine.

Les travaux les plus récents concernent l’HEV-1 et les différentes formes de la maladie, l’étude épidémiologique d’épizooties (herpèsviroses, artérite virale équine, grippe équine) et le développement de modèles d’études in vitro.
Stéphane Pronost a animé de nombreuses formations universitaires
en biologie moléculaire et participe en tant qu’expert au groupe AFNOR
"PCR Santé Animale".


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3
DOSSIER : ACTUALITÉS EN MALADIE INFECTIEUSE chez les équidés
résumé et plan de l'article

L’artérite virale équine :

prophylaxie, diagnostic et traitement



Fabien Miszczak, Loïc Legrand, Pierre-Hugues Pitel,
Astrid Vabret, Stéphane Pronost

NPE 27

L’artérite virale équine (AVE) est une affection des voies respiratoires et vénériennes rencontrée chez les équidés, due au virus de l’artérite virale équine (VAE).

L’AVE se caractérise par une grande variabilité des signes cliniques. La majorité des infections sont inapparentes ou subcliniques, mais des épizooties peuvent être observées.

Elles s’accompagnent de syndromes grippaux chez les chevaux adultes et peuvent entraîner un avortement chez les juments, une pneumonie interstitielle chez les jeunes poulains et une infection persistante chez les étalons.










La prévention et le contrôle de l’AVE sont fondés sur l’identification des étalons excréteurs asymptomatiques et l’institution de procédures de management afin de prévenir la transmission du virus au sein de la population équine via la monte ou l’insémination de juments.

Le diagnostic de l’AVE est en général réalisé par isolement du virus par culture cellulaire, par détection des acides nucléiques par amplification génique, ou par des tests sérologiques. En l’absence d’antiviraux spécifiques contre le VAE, aucun traitement de l’AVE n’existe à ce jour. Toutefois des recherches sont actuellement en cours afin de proposer une solution thérapeutique dans le but de stopper cet état de portage chronique du virus chez les étalons.


Mots clés :
Maladies infectieuses, virologie, thérapeutique, artérite virale équine, diagnostic, prévention, traitement



PLAN DE L'ARTICLE


LES SIGNES CLINIQUES DE L'ARTÉRITE VIRALE ÉQUINE : UNE GRANDE VARIABILITÉ

Encadré - Histoire de la maladie

Les formes inapparentes

Les formes classiques systémiques

Les formes sévères

Les manifestations lors d’épizootie

La mortalité

Les signes cliniques chez la jument

Les signes cliniques chez l’étalon

PROPHYLAXIE ET PRÉVENTION

Les mesures de prophylaxie sanitaire

Encadré 1 - Les mesures à prendre lors d’épizootie d’artérite virale équine

Les mesures de prophylaxie médicale

LES OUTILS DE DIAGNOSTIC ET DE SUIVI

La dissémination du virus dans l’organisme

Figure -
Détection virale, signes cliniques et implications épidémiologiques
lors d’une infection respiratoire par le virus de l’artérite virale équine

Les méthodes de diagnostic

Tableau - Diagnostic de l’artérite virale équine : les techniques de détection

Les méthodes de diagnostic direct

Les méthodes de diagnostic indirect

TRAITEMENT

Encadré 2 - Les mesures à prendre lors d’épizootie d’artérite virale équine

Les méthodes de castration des “étalons porteurs chroniques”

2e axe de recherche : les oligomères phosphorodiaminate morpholino

CONCLUSION


6 photos illustrent cet article



Parcours



Fabien Miszczak

2012-2013 :
Assistant hospitalo-universitaire, laboratoire de virologie humaine, CHU de Caen
2012 : Doctorat de Virologie à l’Université de Caen, Basse-Normandie
2005 et 2010 : Chargé d’étude au Gluck Equine Research Center, Lexington, KY (USA)
2004-2012 : Assistant de Recherche au Laboratoire Frank Duncombe
2004 : Master 2 "Ingénierie Cellulaire et Tissulaire" à l’Université de Caen Basse-Normandie


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4
DOSSIER : ACTUALITÉS EN MALADIE INFECTIEUSE chez les équidés
résumé et plan de l'article

La leptospirose :

données scientifiques

et épidémiologiques



Albertine Léon, Sophie Castagnet, Sylvie Dumontier,
Pierre-Hugues Pitel

NPE 27

La leptospirose est une maladie infectieuse zoonotique due à des bactéries du genre Leptospira, dont le diagnostic de certitude est souvent difficile à établir chez les équidés. En effet, un grand nombre de chevaux sont sérologiquement positifs.

Le tableau clinique de la leptospirose est une fièvre récurrente sans symptôme caractéristique. Il peut parfois être accompagné d’ictère, d’anémie ou d’œdèmes périphériques.

Les cas cliniques incluent aussi des avortements et des uvéites.

La leptospirose équine est aujourd’hui considérée comme une maladie réémergente.





En effet, la méconnaissance de la maladie et surtout le manque d’outils diagnostiques adaptés ont très certainement conduit à sa sous-estimation dans le passé.

Lors de cas cliniques confirmés, le traitement repose essentiellement sur les recours aux antibiotiques. En l’absence de vaccin pour l’espèce équine, les mesures sont surtout environnementales et hygiéniques.
L’ensemble de ces observations et le vice rédhibitoire que constitue l’uvéite récidivante du cheval confèrent à cette infection une part économique non négligeable pour la filière équine et peut entraver les échanges internationaux.


Mots clés :
Médecine interne, infectiologie, bactériologie, leptospire, diagnostic, biologie moléculaire, uvéites, fièvre, avortements




PLAN DE L'ARTICLE


LES EXPRESSIONS CLINIQUES

Encadré - Classification et cycle épidémiologique de la leptospirose
Figure 1 - Schéma épidémiologique de la leptospirose

Trois formes d’expression clinique

Des avortements et des naissances prématurées induits par les leptospires

Une uvéite induite par les leptospires

LES MÉTHODES DIAGNOSTIQUES

Figure 2 - Chronologie des prélèvements à effectuer pour le diagnostic de la leptospirose chez l’homme

Les méthodes indirectes : le diagnostic sérologique

Le test de micro-agglutination

Les tests ELISA

Les méthodes directes

Les diagnostics bactériologiques

Tableau - Avantages et inconvénients des méthodes utilisées pour diagnostiquer la leptospirose
Encadré - Chiffres et données de 2012

Le diagnostic moléculaire

PRÉVALENCE

COMMENT TRAITER LA LEPTOSPIROSE

PROPHYLAXIE

La vaccination

CONCLUSION


6 photos illustrent cet article



Parcours
Leon
Albertine Léon

Thèse de science sur les pathogènes responsables des avortements équins
Au cours de son cursus à l’Université de Caen-Basse Normandie, Albertine Léon s’est spécialisée en Biologie Cellulaire et Moléculaire avec l’obtention en 2006 d’un Doctorat au sein du laboratoire Frank Duncombe.
Depuis 2007, elle y encadre les recherches et des développements en lien avec la bactériologie moléculaire pour l’espèce équine : développement de nouveaux tests de biologie moléculaire (aide rapide au diagnostic). Ses travaux de recherche concernent des pathogènes tels que leptospires, Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline ou Streptococcus equi sbsp equi.

Albertine Léon est rattachée comme chercheur associé à l’équipe E2 de l’Unité des risques microbiens de l’Université de Caen.



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5
FICHE - REPRODUCTION
résumé et plan de l'article
Règlement sanitaire

des studs-books en France

appliqué aux étalons et aux juments



Jean-François Bruyas
NPE 27









Mots clés :
Reproduction, réglementation, jument, étalon, studs-books

PLAN

Tableau 1 - Monte 2013 : dépistages et vaccinations sur les étalons
selon les règlements des stud-books (informations des Haras nationaux)


Tableau 2 - Monte 2013 : dépistages et vaccinations sur les juments
selon les règlements des studs-books


1 photo illustre cet article.




Parcours
Bruyas

Jean-François Bruyas est docteur vétérinaire, PhD,
habilité à diriger des recherches (HDR) (Rennes 1),
diplômé ECAR (European College of Animal Reproduction),
chef de Centre d’insémination artificielle dans les espèces
chevalines et asines. Il est professeur agrégé des écoles nationales vétérinaires (ENV) en pathologie de la reproduction à l'école nationale vétérinaire, agroalimentaire et de l’alimentation, Nantes-Atlantique (ONIRIS).


1984 : Diplômé de l'école nationale vétérinaire de Toulouse
1986 : Doctorat Vétérinaire, Lauréat de l'Université Paul Sabatier de Toulouse
1984-1985 : Service national comme vétérinaire biologiste aspirant section équestre du prytanée militaire de la Flèche
1984-1986 : Aides et remplacements en clientèles vétérinaires rurales ou mixtes
1986-1987 : Vacataire d'enseignement clinique en Pathologie de la reproduction à l' l'école nationale vétérinaire de Nantes (ENVN)
Depuis 1987 : Enseignant - chercheur en Pathologie de la reproduction à l'ENVN (ONIRIS), et professeur depuis 1998
1990 : Diplôme d'études approfondies (DEA) de Physiologie de la reproduction de l'Université Pierre et Marie Curie
1994 : Admission au concours d'agrégation de Pathologie de la reproduction des ENV
1997 : Thèse de doctorat de l’école nationale supérieure agronomique de Rennes, sur la cryoconservation des embryons équins
2007 : HDR (habilitation à diriger les recherches) – mention Sciences de la vie - Université Rennes 1 sur les travaux de recherche en reproduction équine (maîtrise des cycles œstraux, (polyovulation, induction de l'ovulation) cryoconservation des embryons équins, risques sanitaires de transmission des EHV1 et 4 par le sperme et les embryons équins)



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6
OBSERVATION CLINIQUE
résumé et plan de l'article
Traitement chirurgical

d’un cas de kyste dentigère

chez un hongre de 4 ans



Laurent Maurizi, Benoît Tainturier
NPE 27

Un hongre de 4 ans est présenté à la consultation pour un écoulement séro-muqueux chronique à la base de l’oreille gauche.

Aucune déformation importante de la zone n’est visible.

Les examens radiographiques mettent en évidence une dent ectopique non adhérente à l’os sous-jacent.






L’exérèse chirurgicale permet la guérison définitive de ce cas.

Les kystes dentigères sont des formations ectopiques localisées le plus souvent à la base de l’oreille chez le cheval.

Ils posent surtout un problème esthétique par la déformation ou l’écoulement qu’ils induisent.
Le traitement est chirurgical.


Mots clés :
Chirurgie, infectiologie, kyste dentigère, oreille, écoulement


















PLAN DE L'ARTICLE



PRÉSENTATION DU CAS CLINIQUE

L’examen clinique et les examens complémentaires

Le traitement chirurgical

Encadré - La technique chirurgicale
Figure 1 - Phase initiale de repérage avec un cathéter de faible diamètre
Figure 2 - Vue schématisée du champ opératoire après mise en évidence du canal fistulaire et du sac kystique
Figure 3 - Principales structures anatomiques à préserver pendant le temps opératoire

Les suites postopératoires

DISCUSSION

L’origine des kystes dentigères

Les signes cliniques

Le diagnostic différentiel

Les examens complémentaires

La radiographie

L’examen tomodensitométrique et l’IRM

L’analyse cytologique

Le traitement chirurgical

Les complications

La technique chirugicale

Les suites postopératoires

CONCLUSION


12 photos illustrent cet article



Parcours
Maurizi

Laurent Maurizi est docteur vétérinaire (DMV),
vétérinaire des Armées.

Il est responsable de l’Antenne vétérinaire de Paris-Garde républicaine depuis août 2011.

Avant son arrivée à la Garde républicaine en 2008, il a été affecté, depuis sa sortie d’école, successivement aux Écoles militaires de Saint-Cyr-Coëtquidan, au Centre sportif d’équitation militaire de Fontainebleau, à la Direction interarmées du service de santé de Dakar et au Secteur vétérinaire de Rennes.

1997 :
diplômé de l’école nationale vétérinaire de Lyon (ENVL)
2005 : Certificat d'études approfondies vétérinaires (CEAV) en médecine interne des animaux de compagnie
2008 : Praticien certifié du Service de santé des armées



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7
MISE AU POINT
résumé et plan de l'article
Le syndrome métabolique équin :

diagnostic et traitement



Alexandre Louis, Aurélie Guy
NPE 27

Le syndrome métabolique équin est un syndrome au développement complexe et multifactoriel, et encore mal défini. Des études restent à faire pour comprendre le mécanisme précis. Les chevaux atteints, le plus souvent génétiquement prédisposés, sont en surcharge pondérale, présentent des symptômes ou des séquelles d’épisodes antérieurs de fourbure et sont insulinorésistants.

L’hypothèse diagnostique doit être confirmée par des tests dynamiques de glycémie et d’insulinémie.









Les chevaux présentent à jeûn une glycémie dans les normes et une insulinémie élevée, et une réponse anormale de la glycémie et de l’insulinémie à l’administration de glucose. Ce syndrome se gère par une restriction alimentaire (réduction de l’apport en glucides non structuraux) et un exercice régulier.

Différents traitements médicaux sont encore à l’étude et leur application réelle reste à prouver.


Mots clés :
Affections métaboliques, nutrition, biologie, orthopédie, insulinorésistance, fourbure, obésité, tests, glycémie, insulinémie


























PLAN DE L'ARTICLE



L'ÉTIOLOGIE ET LA PATHOGÉNIE

Encadré 1 - Les dérégulations induites par l’obésité, les récepteurs tissulaires,
l’alimentation et la fourbure

ÉPIDÉMIOLOGIE

Les prédispositions raciales

L'âge

La saison

Exercice et alimentation

LES SYMPTÔMES

L’obésité

Évaluer l’obésité

Figure 1 - Schéma des scores de crête nuchale

La fourbure

Les autres symptômes inconstants

L’hypertension artérielle saisonnière

L’altération du cycle reproducteur chez la jument

LE DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL

Figure 2 - Démarche diagnostique du syndrome métabolique équin : les points clé

Le syndrome de Cushing

Le diabète sucré

LES EXAMENS COMPLÉMENTAIRES ET LE DIAGNOSTIC

L’examen radiographique

Les analyses sanguines

Encadré 2 - Les analyses anguines à réaliser en cas de suspicion d’un syndrome métabolique équin

Les tests dynamiques

TRAITEMENT

Le régime alimentaire

Encadré 3 - Le dosage cinétiques de l’insuline et du glucose
Tableau 1 - Protocole du test de tolérance au glucose IV
Tableau 2 - Interprétation du test de tolérance au glucose IV
Tableau 3 - Protocole du test glucose-insuline combinés IV
Tableau 4 - Interprétation du test glucose-insuline combinés IV

L’activité physique

Les traitements médicaux

La lévothyroxine

La metformine

Les inhibiteurs de la voie de synthèse du cortisol

Le chrome, le magnésium et le vanadium

La ractopamine

Une supplémentation en vitamine C et/ou E

PRÉVENTION

CONCLUSION


1 photo illustre cet article




parcours
Louis

Alexandre Louis

Alexandre Louis est docteur en médecine vétérinaire,
ex-interne en médecine et chirurgie des équidés de l’école nationale vétérinaire de Lyon.

2006 : Diplômé de l’université vétérinaire de Liège
2007 : Internat en médecine et chirurgie des équidés à l’école nationale vétérinaire de Lyon
Il exerce depuis en pratique libérale.



auteur
Aurélie Guy

Aurélie Guy, docteur en médecine vétérinaire,
ex-interne en médecine et chirurgie des équidés
de l’Université vétérinaire de Gand, exerçait en pratique libérale.


2008 : Diplômée de l’Ecole nationale vétérinaire de Nantes
2009 : Internat en médecine et chirurgie des équidés à l’Université vétérinaire de Gand
2011 : Décédée dans l’exercice de son métier



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8
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9
TEST CLINIQUE : ACTUALITÉS EN MALADIES INFECTIEUSES chez les équidés
résumé et plan de l'article

Une lésion opaque sur la cornée


Mélanie Danais, Simon Bouvet, Sophie Pradier, Sabine Chahory
NPE 27

Une jument de 10 ans présente une kératite non ulcérative, caractérisée par un œdème cornéen associé à des infiltrations blanchâtres et une néovascularisation.

La présence des dépôts blanchâtres sur la cornée et sur la conjonctive est très en faveur d’une kératite éosinophilique. Néanmoins, une lésion tumorale et un carcinome épidermoïde ne peuvent être exclus.

L’examen complémentaire de choix est l’analyse cytologique qui révèle de nombreux polynucléaires éosinophiles.



Le traitement consiste essentiellement à limiter la réponse inflammatoire par l’utilisation de corticostéroïdes topiques, après exclusion des causes infectieuses. Dans ce cas, la jument a été traitée par des injections sous-conjonctivales répétées d’acétonide de triamcinolone.

Le pronostic d’une kératite éosinophilique après traitement est bon.


Mots clés :
Ophtalmologie, cytologie, kératite non ulcérative, kératite éosinophilique



PLAN DE L'ARTICLE


1. Quel est le diagnostic étiologique différentiel ?

2. Quels examens complémentaires proposez-vous ?

3. Quel traitement peut être envisagé et avec quel pronostic ?

DISCUSSION

CONCLUSION ET SUIVI


2 photos illustrent cet article


Parcours
Danais
Mélanie Danais


2012 : Diplômée de l'école nationale vétérinaire de Toulouse
2013 : Interne en sciences des équidés à l'école nationale vétérinaire d'Alfort




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Sauter N°31, volume 9, 2013

N°31, volume 9, 2013

Sauter Sommaire

Sommaire


Test clinique - Une lésion opaque sur la cornée
Mélanie Danais, Simon Bouvet, Sophie Pradier, Sabine Chahory

Éditorial par Stephan Zientara

CHEVAL ET ÉQUIDÉS
Dossier : actualités en maladies infectieuses
- La grippe équine en France :
les outils de surveillance et de prévention

Loïc Legrand, Pierre-Hugues Pitel, Christelle Marcillaud-Pitel, Anne Couroucé, Guillaume Fortier, Stéphane Pronost

- Les herpèsvirus équins : les diagnostiquer,
les prévenir, les traiter aujourd’hui et demain ...

Stéphane Pronost, Loïc Legrand, Christine Fortier, Erika Hue, Nadia Doubli-Bounoua, Stéphanie Fougerolle, Albertine Léon, Pierre-Hugues Pitel, Guillaume Fortier
- L’artérite virale équine :
prophylaxie, diagnostic et traitement

Fabien Miszczak, Loïc Legrand, Pierre-Hugues Pitel, Astrid Vabret, Stéphane Pronost

- La leptospirose : données scientifiques
et épidémiologiques

Albertine Léon, Sophie Castagnet, Sylvie Dumontier, Pierre-Hugues Pitel


RUBRIQUES
- Reproduction - Règlement sanitaire
des studs-books en France
appliqué aux étalons et aux juments

Jean-François Bruyas

- Observation clinique - Traitement chirurgical d’un cas de kyste dentigère
chez un hongre de 4 ans

Laurent Maurizi, Benoît Tainturier
- Mise au point - Le syndrome métabolique équin : diagnostic et traitement
Alexandre Louis, Aurélie Guy


REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE
- Rubrique dirigée par Jean-Luc Cadoré, Jean-Philippe Germain
- Un panorama des meilleurs articles d’équine : notre sélection en Digestif, Imagerie, Pharmacologie, Chirurgie, Articulation, Imagerie et locomoteur, Dermatologie, Reproduction.
synthèses rédigées par
Isabelle Riousset, Marjolaine Le Bris, Anne Richard,
Caroline Décombas, Cécile De Guio, Christel Feydy, Florie Julien, Cédric Fissolo,
Manon Guidi et Sophie Moretti

- Digestif - Torsion d’un lobe hépatique chez six chevaux
- Imagerie - Boiterie localisée dans l’articulation métacarpo(tarso)-phalangienne : résultats d’IRM chez 232 chevaux, sans diagnostic radiographique
- Néonatalogie et pharmacologie - Pharmacocinétique et innocuité du méloxicam
par voie orale chez les poulains
- Imagerie - Résorption osseuse de la face palmaire de la phalange distale chez le cheval : diagnostic radiographique et par résonance magnétique
- Chirurgie - Laparotomie exploratrice de colique chez les chevaux : effet du bandage suturé sur la probabilité d’infection de plaie étude comparative rétrospective
- Thérapeutique et locomoteur -
Effets de l’administration intra-articulaire répétée
d’amikacine sur les concentrations en substance
amyloïde A (SAA), en protéines totales
et le comptage des cellules nucléées
dans le liquide synovial de chevaux en bonne santé
- Imagerie et locomoteur - Ligament suspenseur
du boulet chez le cheval de sport : les anomalies échographiques subcliniques. Étude chez 60 galopeurs de courses
- Cancérologie et dermatologie - Sarcoïdose équine : signes cliniques, diagnostic,
traitement et résultats sur 22 cas
- Reproduction - Réduction de gestations gémellaires par aspiration transvaginale échoguidée chez la jument, évaluation
des taux de gestation et de mise bas
- Imagerie - Placentite induite expérimentalement par voie ascendante chez des ponettes : comparaison des modes B et Doppler couleur
en échographie

Test clinique - les réponses