L’enregistrement d’un tracé électrocardiographique doit respecter quelques règles simples concernant la préparation de l’appareil d’enregistrement, la mise en conditions de l’animal, et l’enregistrement proprement dit.

L’enregistrement comporte quelques secondes des six dérivations standard et quelques dizaines de secondes de la dérivation la plus voltée.

Il doit être exempt de tout artefact et mentionner la vitesse de défilement en mm/s, la sensibilité en cm/mV, et le nom de la dérivation enregistrée.

La lecture d’un tracé électrocardiographique (ECG), c'est-à-dire son analyse et son interprétation en termes de diagnostic ECG, est une opération complexe, dont l’objectif est de rendre compte de la totalité des informations contenues dans le tracé.

Les informations les plus importantes concernent le rythme cardiaque, c'est-à-dire le mode de succession des déflexions P, QRS et T.

Le rythme cardiaque comprend la fréquence cardiaque (avec les rythmes rapides, normaux ou lents),

la régularité cardiaque (avec les rythmes réguliers ou irréguliers), et le mode de dépolarisation de la masse cardiaque du double point de vue fonctionnel (normal, flutter, fibrillation) et chronologique (atriums avant ventricules, ventricules avant atriums, autres, …).

Une méthodologie rigoureuse est proposée afin de satisfaire cet objectif, même dans les cas de tracés très complexes. Elle sous-entend la connaissance préalable des bases de l’électrocardiographie et de la rythmologie.

Le Holter est un examen non invasif qui permet l’enregistrement de l’électrocardiogramme (ECG) en continu sur une longue durée (24 à 48 h), durant des périodes de repos ou d’activité, dans l’environnement habituel de l’animal.

Il présente de nombreuses indications en médecine vétérinaire :
- recherche de l’origine d’un épisode syncopal ;
- diagnostic précoce de cardiomyopathies en phase préclinique (cardiomyopathie dilatée du Doberman, cardiomyopathie arythmogène du Boxer) ;
- justification et suivi d’un traitement anti-arythmique, …

Sa mise en place est simple : elle exige une simple fixation d’électrodes sur le thorax et la protection du système boîtier-câbles-électrodes par une “veste Holter”.

Grâce à la technologie numérique, la diminution de la taille et du poids des enregistreurs permet aujourd’hui la réalisation d’examens Holter sur des animaux de petit gabarit comme les chats.

L’examen Holter présente néanmoins un certain nombre de limites, parmi lesquelles le manque de fiabilité de l’analyse automatique, conséquence de l’absence de logiciel spécifiquement dédié à la médecine vétérinaire. Une correction manuelle est nécessaire, elle requiert un lecteur expérimenté.

Si l’examen Holter est encore trop peu accessible et si son interprétation parfois difficile reste réservée à des spécialistes, le développement des enregistreurs numériques, de logiciels adaptés au chien et au chat et l’élargissement des domaines d’application devraient permettre son utilisation plus fréquente.

L’examen électrocardiographique permet de diagnostiquer de manière non invasive toute modification de la taille du cœur ou toute altération de l’excitabilité ou de la conduction intracardiaque.

L’électrocardiogramme n’est plus actuellement utilisé pour mesurer les changements d’axe cardiaque ou la morphologie des différentes cavités, car cette technique est délicate et peu précise. Elle a été supplantée dans cette indication par l’examen radiographique et surtout par l’examen échocardiographique.

Ces deux examens restent cependant complémentaires pour évaluer les anomalies morphologiques (particulièrement les anomalies acquises, maladies valvulaires et cardiomyopathies) et les troubles du rythme associés à ces cardiopathies acquises.

Le traitement de ces arythmies fera le plus souvent appel à des antiarythmiques pour les tachyarythmies, et à la pose de pacemaker pour les bradyarythmies. La tendance actuellement observée en médecine humaine à la rationalisation de l’emploi des antiarythmiques abouti à la disparition progressive de certaines molécules employées depuis des années.

Il existe dans l’espèce canine des troubles du rythme primitifs (non secondaires à une cardiopathie) dont certains sont rencontrés beaucoup plus fréquemment dans une race donné, ce qui indique une origine génétique.

Les plus importants sont listés ici avec l’étiologie, l’épidemiologie, les aspects cliniques, électrocardiographiques et échographiques, ainsi que les considérations thérapeutiques.

Échocardiographie

Traitement

Échocardiographie

Traitement

Échocardiographie

Traitement

Échocardiographie

Traitement

Échocardiographie

Traitement

Définition

Étiologie

Épidémiologie

Signes cliniques

Aspect de l’ECG

Définition

Étiologie

Épidémiologie

Signes cliniques

Aspect de l’ECG

Échocardiographie

Traitement

Les troubles du rythme cardiaque ont une origine cardiaque ou non cardiaque. De nombreuses maladies non cardiaques sont potentiellement responsables de dysrythmies.

Ces maladies concernent le système nerveux autonome, le système endocrinien, le métabolisme, … Plusieurs médicaments et composés chimiques potentiellement toxiques sont arythmogènes. Les dysrythmies sont de nature, d’origine et de mécanismes d’apparition et d’entretien très divers.

La prise en charge des troubles du rythme est fondée sur un diagnostic précis et sur la connaissance des options thérapeutiques disponibles.

Les principales bradyarythmies incluent la dysfonction sinusale, l'oreillette silencieuse et les blocs atrioventriculaires.

Lorsqu'elles sont sévères, elles sont à l'origine d'une intolérance à l'effort et de syncopes.

Le diagnostic repose sur l'électrocardiogramme (ECG) de surface, sur l'enregistrement Holter et sur l'utilisation d'un moniteur cardiaque implantable.

La résolution des signes cliniques sur le long terme nécessite le plus souvent l'implantation d'un pacemaker.
Les tachyarythmies peuvent être supraventriculaires ou ventriculaires.

La fibrillation atriale est la tachycardie la plus fréquente. Son traitement est fondé sur le ralentissement de la fréquence cardiaque à l'aide de diltiazem ou d'aténolol, associés ou non à la digoxine.

La cardioversion pratiquée sous anesthésie générale consiste à utiliser un choc électrique pour interrompre la fibrillation atriale isolée et d'autres formes de tachycardie supraventriculaire.

Les animaux qui présentent une tachycardie ventriculaire sont parfois victimes d'une mort subite.

La lidocaïne est efficace pour traiter la tachycardie ventriculaire en urgence. Le sotalol est utilisé pour le traitement à long terme des troubles du rythme ventriculaire.

Dans le futur, les défibrillateurs cardiaques implantables permettront peut-être de réduire les risques de mort subite.

Quand traiter ?

Comment traiter ?

Quand traiter ?

Comment traiter ?

Quand traiter ?

Comment traiter ?

Quand traiter ?

Comment traiter ?

Les arythmies du chat sont variées et, malgré quelques spécificités (plus grande fréquence des dissociations atrioventriculaires par exemple), elles sont similaires à celles du chien.

Elles s’en différencient néanmoins par leur origine. Elles traduisent, en effet, le plus souvent la présence d’une myocardiopathie, notamment hypertrophique.

L’hyperthyroïdie et l’hyperkaliémie sont deux autres causes fréquentes de dysrythmies.

Leur traitement est le plus souvent étiologique. Les indications de traitement anti-arythmique sont par conséquent peu nombreuses. Les syncopes en font partie, et un examen Holter, même s’il reste encore peu répandu dans l’espèce féline, peut alors s’avérer utile.

Les extrasystoles atriales

Les tachycardies supraventriculaires

La fibrillation atriale

Le soutien nutritionnel fait partie de l'approche thérapeutique des animaux qui souffrent de maladies chroniques.
L’insuffisance cardiaque chronique, chez le chien et le chat, comme chez l’homme, est associée au développement progressif de malnutrition, en raison de la dysorexie et des troubles métaboliques qui l’accompagnent.

La cachexie est souvent une complication de l’insuffisance cardiaque chronique qui se traduit par l’affaiblissement général de l’organisme et un pronostic défavorable.

Avec un suivi régulier et une adaptation des apports nutritionnels, l'intervention diététique a pour objectif de :

- fournir à l’organisme une quantité d’énergie optimale et des protéines de haute valeur biologique en quantité suffisante ;
- favoriser l’appétence maximale de la ration par sa teneur en lipides ;

- minimiser le stress oxydatif ;
- réduire l'inflammation ;
- contrôler le contenu en sodium du régime.

La ration alimentaire est adaptée en fonction de l’évolution de la maladie, des signes cliniques et de l’appétit de l’animal.

Des aliments diététiques à visée cardiaque sont disponibles. Il est toutefois indispensable de raisonner le choix de l’aliment en fonction des besoins propres à l’animal. Un aliment adapté pour un animal, peut être inadapté pour un autre (par exemple, un apport trop pauvre en protéines pour un animal cachectique, trop riche en lipides pour un animal obèse, …). Une ration adaptée à chaque cas est donc recommandée.

La communication des vétérinaires est régie par le Code de déontologie, avec notamment l’article R 242-35 qui est de portée générale.

C’est dans ce cadre juridique que s’inscrivent les sites Internet professionnels vétérinaires. Ce sont des outils de communication présentant l’intérêt d’être faciles d’accès et à tout moment, et qui permettent d’offrir aux clients et aussi au public des informations sur les activités déployées au sein des établissements de soins vétérinaires.

Comme pour toute communication, celle effectuée sur un site Internet doit respecter les lois et les règlements en vigueur et être loyale, vraie, et vérifiable.

Ainsi, toutes les informations d’ordre général peuvent être mises en ligne :

coordonnées, horaires, espèces traitées, présentation de l’équipe soignante et du personnel, photographies des locaux et des équipements, principaux tarifs, modalités de gestion des urgences, conseils d’ordre généraux sur la santé et le bien-être des animaux.

En revanche, aucune communication ne peut être faite sur les médicaments (Code de la santé publique).

Si le site Internet héberge une section où les clients peuvent retrouver des informations personnelles concernant leur animal (exemple : dossier médical), alors cette section ne doit pouvoir être accessible qu’avec un mot de passe personnel pour chaque client (respect du secret professionnel).

Actuellement, l’utilisation des réseaux sociaux n’est pas autorisée par le Code de déontologie pour les établissements de soins vétérinaires.