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LES PERTES DE VISION
CHEZ LE CHIEN ET LE CHAT | | | 1 | DOSSIER : LES PERTES DE VISION chez le chien et le chat
résumé et plan de l'article
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Comment explorer
de la fonction visuelle
chez le chien et le chat
Olivier Jongh
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L'exploration de la fonction visuelle exige une bonne connaissance des voies nerveuses de la vision et du réflexe photomoteur.
Le recueil de l'anamnèse et des commémoratifs, l'examen clinique général et l'observation du comportement de l'animal constituent un préambule de réalisation des tests (placer visuel, clignement à la menace, test de la "boule de coton") et des réflexes oculaires (réflexe d'éblouissement, réflexe photomoteur).
L’examen oculaire est ensuite réalisé et éventuellement complété par certains examens complémentaires (imagerie, électrophysiologie)..
Disciplines : Ophtalmologie
Mots-clés : intégration nerveuse, cellules photoréceptrices, cônes, bâtonnets, influx nerveux, placer visuel, clignement à la menace, test de la boule de coton, Dazzle reflex, chien, chat.
Encadré – Rappels élémentaires sur la vision
Figure 1 – Les voies de la vision et du réflexe photomoteur
ANAMNÈSE ET COMMÉMORATIFS
L’EXAMEN CLINIQUE GÉNÉRAL
LE COMPORTEMENT DE L’ANIMAL
LE TEST DU PLACER VISUEL
Figure 2 – Placer visuel et tactile sur le chien
LE TEST DE CLIGNEMENT À LA MENACE
LE TEST DE LA BOULE DE COTON
LE RÉFLEXE D’ÉBLOUISSEMENT OU À L’ÉCLAIR LUMINEUX (“DAZZLE REFLEX”)
LES RÉFLEXES PHOTOMOTEURS
LES EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
CONCLUSION
7 photos illustrent cet article.
Olivier Jongh
Olivier Jongh est docteur vétérinaire et spécialiste en ophtalmologie vétérinaire (DESV-OV).
1988 : Diplômé de l'école vétérinaire de Lyon (ENVL) 1988 - 1933 : Assistant et maître assistant associé dans le service de médecine des carnivores domestiques et des équidés de l'ENVL. depuis 1994 : Activité libérale à Neuville sur Saône (69250) : exercice référé en ophtalmologie et attaché d'enseignement en ophtalmologie à VetAgro Sup, Campus vétérinaire (consultations, cours et chirurgies) et dans les écoles vétérinaires (CES d'ophtalmologie de Toulouse, CEAV de médecine interne). |
| | 2 | DOSSIER : LES PERTES DE VISION chez le chien et le chatrésumé et plan de l'article
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Perte de vision
par opacité des milieux oculaires
chez le chien et le chat
Hélène Arnold-Tavernier
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La perte de vision par perte de transparence des milieux oculaires est un motif de consultation fréquent en ophtalmologie vétérinaire. Une lésion traumatique majeure de la cornée (brûlure chimique, perforation), entraîne une perte de vision brutale. Des œdèmes cornéens étendus (ulcère à collagénase, endothélite, glaucome aigu, luxation antérieure du cristallin) ont les mêmes conséquences.
Certaines affections chroniques de cornée sont responsables d’une perte de vision lorsqu’elles sont très évoluées (kératite pigmentée des brachycéphales, kératite chronique superficielle à médiation immune, kératite éosinophilique, kératoconjonctivite sèche).
Des opacités présentes massivement dans la chambre antérieure peuvent entraver la vision : - de la fibrine ; - des protéines ; - un hypopion (uvéite exsudative) ; - un épanchement de lipides ; - un hyphéma. Les cataractes matures entraînent la cécité, d’apparition brutale dans certains cas (cataracte diabétique). Des opacités dans le vitré (hyalite, hémorragie) sont plus difficiles à diagnostiquer. Des examens d’imagerie médicale peuvent être nécessaires pour localiser les milieux concernés (échographie oculaire), pour identifier la cause (radiographie), et pour révéler des lésions associées (scanner, IRM). Un examen général de l’animal et des examens complémentaires raisonnés aident au diagnostic étiologique (bilan sanguin, mesure de pression artérielle, …). Le pronostic dépend de la localisation des opacités, de la nature de la l’affection et de la durée de son évolution.
Disciplines : Ophtalmologie Mots-clés : perte de transparence, œdèmes cornéens, brûlure chimique, perforation, ulcère à collagénase, endothélite, glaucome aigu, luxation antérieure du cristallin, kératite, kératoconjonctivite, hyphéma, épanchement de lipides, cataracte, chien, chat.
Encadré – examens complémentaires
LES OPACITÉS CORNÉENNES ŒDEMATEUSES
Figure 1 – Diagnostic différentiel des œdèmes de cornée
Les opacités cornéennes œdèmateuses par lésion épithéliale
La kératite ulcéreuse
Clinique
Traitement
Pronostic
Œdème de cornée provoqué par des brûlures chimiques
Données épidémiologiques et cliniques
Traitement
Pronostic
Les opacités cornéennes œdémateuses par lésion endothéliale
L’endothélite
Clinique
Encadré 1 – Les endothélites liées à l’infection par le virus de l’hépatite de Rubarth
Examens complémentaires
Traitement
Pronostic
La dystrophie et la dégénérescence endothéliale chez le chien
La dystrophie stromale chez le chat Manx
Données épidémiologiques et cliniques
Traitement
Le glaucome aigu
Définition
Clinique
Examens complémentaires
Traitement
La luxation du cristallin
Données épidémiologiques et cliniques
Examens complémentaires
Traitement
Pronostic
L’opacité cornéenne pigmentée
Encadré 2 – Les kératites pigmentée, chronique superficielle, éosinophilique et la kératoconjonctivite sèche
Tableau 1 - Étiologie des kératoconjonctivites sèches
LES OPACITÉS DANS LA CHAMBRE ANTÉRIEURE
L’uvéite antérieure exsudative
Données épidémiologiques et cliniques
Traitement
Pronostic
L’épanchement de lipoprotéines dans le segment antérieur
Données épidémiologiques et cliniques
Traitement
Pronostic
L’hyphéma ou les hémorragie dans la chambre antérieure
Données épidémiologiques et cliniques
Tableau 2 – Étiologie des hémorragies oculaires
Examens complémentaires
Traitement
Pronostic
L’OPACITÉ DU CRISTALLIN : LA CATARACTE
Données épidémiologiques et cliniques
Tableau 3 – Étiologie des cataractes évolutives invalidantes
Examens complémentaires
Traitement
LES OPACITÉS DANS LE VITRÉ
La hyalite
Données épidémiologiques et cliniques
Traitement
Pronostic
L’hémorragie dans le vitré
Données épidémiologiques et cliniques
Examens complémentaires
Traitement
Pronostic
CONCLUSION
3 photos illustrent cet article
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| | 3 | DOSSIER : LES PERTES DE VISION chez le chien et le chat
résumé et plan de l'article
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Le syndrome de la rétine silencieuse
chez le chien
Sophie Jugant, Jean-Yves Douet
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Le syndrome de la rétine silencieuse ou SARDS (Sudden Acquired Retinal Degeneration Syndrom) est une rétinopathie dégénérative du chien, caractérisée par une perte de vision bilatérale d’apparition aiguë.
Le diagnostic repose sur l’absence de lésion ophtalmoscopique et une altération du fonctionnement rétinien, mise en évidence par l’électrorétinographie.
Ce syndrome touche de préférence les sujets âgés, femelles et de races Teckel, Schnauzer ou épagneul breton.
Le mécanisme pathogénique aboutissant à une dégénérescence des photorécepteurs n'est pas clairement établi, mais un phénomène dysimmunitaire faisant intervenir des anticorps anti-rétiniens est suspecté.
Aucun traitement efficace n'est actuellement disponible. La cécité observée dans le cadre du SARDS est donc irréversible.
Disciplines : Ophtalmologie
Mots-clés : rétinopathie, dégénérative, électrorétinographie, photorécepteurs, cécité, chien.
Encadré 1 - Ce que l’on sait sur le mécanisme pathogénique du syndrome de la rétine silencieuse
DONN ÉÉ
S É
PIDEMIOLOGIQUES
L’examen clinique général
L’examen ophtalmologique
L’examen ophtalmoscopique
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES ET DIAGNOSTIC
L’électrorétinographie
Tracés électrorétinographiques d'un chien sain et d'un chien présentant un syndrome de la rétine silencieuse
L'examen des réflexes pupillaires chromatiques
Encadré 2 - L'examen des réflexes pupillaires chromatiques
Figure 2 - Principe des réflexes pupillaires photomoteurs chromatiques
3 photos illustrent cet article
Sophie Jugant
Sophie Jugant est Docteur vétérinaire, diplômée du CES d’ophtalmologie vétérinaire.
2012 : Diplômée de l'école nationale vétérinaire de Toulouse. 2012 - 2013 : Diplôme d'école en ophtalmologie à l'ENVT. 2013 : Obtention du CES d'Ophtalmologie vétérinaire. |
| | 4 | DOSSIER : LES PERTES DE VISION chez le chien et le chatrésumé et plan de l'article
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Cécité et rétinopathies
chez le chien et le chat
Frank Famose
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Les rétinopathies sont des affections héréditaires ou acquises se manifestant par une altération de la fonction rétinienne. Les rétinopathies héréditaires, plus fréquentes chez le chien, sont classées selon l’âge d’apparition, les cellules rétiniennes concernées et le mode de transmission. Les symptômes sont : - une perte de vision partielle ou totale apparaissant à un âge variable selon l’affection ; - la perte éventuelle des réflexes pupillaires photomoteurs ; - des altérations particulières du fond d’œil. L’électrorétinographie est l’outil diagnostique le plus pertinent. Les rétinopathies d’origine cardiovasculaires sont essentiellement représentées par l’hypertension artérielle systémique. Elles se traduisent par une perte visuelle brutale, et souvent bilatérale et par des modifications particulières du fond d’œil telles que des hémorragies de la rétine ou un décollement rétinien.
Disciplines : Ophtalmologie, Médecine interne. Mots-clés : Rétinopathies, rétinopathies héréditaires, dégénerescence, dysplasie, amaurose, cécité, fond d’oeil, électrorétinographie, l’hypertension artérielle systémique, décollement rétinien.
Encadré 1 - Données épidémiologiques sur les rétinopathies d’origine génétique
Tableau - Rétinopathies héréditaires
Les signes cliniques
Une perte de vision progressive
Les réflexes pupillaires photomoteurs
Une hyperréflectivité du tapis
Des modifications de la zone sans tapis
Des modifications des vaisseaux rétiniens
Des modifications du disque optique
L’apparition d’une cataracte
Les examens complémentaires
L’électrorétinographie
Des tests génétiques
Le traitement
LES RETINOPATHIES ACQUISES
Les rétinopathies associées aux affections cardiovasculaires
Données épidémiologiques et cliniques
Les examens complémentaires
Le traitement
Les rétinopathies secondaires aux infections ou affections inflammatoires
La rétinite active
La rétinite inactive
La rétinopathie diabétique
Les rétinopathies toxiques
CONCLUSION
8 photos illustrent cet article
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| | 5 | DOSSIER : LES PERTES DE VISION chez le chien et le chatrésumé et plan de l'article
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La chirurgie du segment postérieur
chez le chien et le chat
Thierry Azoulay
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La chirurgie du segment postérieur des carnivores a pour objectif essentiel de prévenir ou de traiter les décollements de rétine. Ces décollements ont une prédisposition héréditaire pour certains d’entre eux alors que d’autres sont d’origine traumatique, consécutifs à une luxation du cristallin ou une phacoémulsification, d’origine inflammatoire ou liés à une hypertension artérielle systémique. Le traitement prophylactique consiste à réaliser une rétinopexie sur un œil prédisposé au décollement rétinien. La prise en charge curative consiste à réaliser une vitrectomie postérieure, puis à réappliquer la neuro-rétine au contact de l’épithélium pigmentaire au moyen de gaz expansifs ou de l’association PFCL-huile de silicone.
Les rétinopathies d’origine cardiovasculaires sont essentiellement représentées par l’hypertension artérielle systémique. Elles se traduisent par une perte visuelle brutale, et souvent bilatérale et par des modifications particulières du fond d’œil telles que des hémorragies de la rétine ou un décollement rétinien.
Disciplines : Ophtalmologie, Chirurgie. Mots-clés : chirurgie vitréo-rétinienne, décollement de rétine, segment postérieur, rétine, choroïde, vitrectomie, chirurgie de cataracte, chien, chat.
Encadré 1 - Les particularités du globe oculaire du chien
LES INDICATIONS DE LA CHIRURGIE DU SEGMENT POSTERIEUR
Le décollement rétinien : la principale indication
Encadré 2 - Les causes de décollement rétinien
Outre le décollement rétinien, principales indications chez le chien
L’EXAMEN PREOPERATOIRE ET LE PRONOSTIC
L'examen préopératoire
Pronostic
Bilan
L’INTERVENTION CHIRURGICALE
Incisions et standards
Les différentes interventions
La rétinopexie prophylactique
Rétinopexie barrière
Intérêt de l’échange PFCL - huile de silicone dans le traitement des décollements rétiniens par déchirure géante
Indentation sclérale
La rétinopexie pneumatique
LES COMPLICATIONS DE LA CHIRURGIE DU SEGMENT POSTERIEUR
6 photos illustrent cet article
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| | 6 | DOSSIER : LES PERTES DE VISION chez le chien et le chatrésumé et plan de l'article
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Geste - L’électrorétinogramme
Jean-Jacques Thiebault
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L’électrorétinogramme est un examen fonctionnel de la rétine, qui permet d’obtenir, par stimulation lumineuse, la réponse de différentes populations cellulaires impliquées dans son fonctionnement, les photorécepteurs (cônes et/ou bâtonnets), les cellules bipolaires associées et l’épithélium pigmentaire.
Les réponses obtenues par stimulation achromatique de courte durée (“ERG flash”) dépendent des conditions de stimulation (niveau photopique ou scotopique, fréquence de la stimulation), ainsi que de l’état d’adaptation de la rétine (lumière ou obscurité). L’ensemble des séquences de l’examen électrorétinographique permet de préciser le degré d’atteinte de la fonction rétinienne, les systèmes impliqués dans le dysfonctionnement (photopique et / ou scotopique), voire le niveau cellulaire concerné (épithélium pigmentaire, photorécepteurs, …).
Associé à l’anamnèse et aux éléments cliniques, l’électrorétinogramme permet donc une orientation diagnostique, voire pronostique, de l’affection rétinienne en cause.
Cet examen permet, en outre, de confirmer ou d’infirmer la pertinence d’un geste chirurgical de rétablissement de la transparence des milieux (intervention chirurgicale de cataracte, ...), en donnant des indications précises sur la fonctionnalité de la rétine, donc sur les chances de récupération future d’un certain degré de vision.
Disciplines : Ophtalmologie, diagnostic. Mots-clés : électrorétinogramme, rétine, stimulation lumineuse, cônes, bâtonnets, cellules bipolaires, épithélium pigmentaire, ERG flash, vision, chien, chat.
Encadré 1 - Comment fonctionne l’épithélium pigmentaire
COMMENT INTERPRETER LES RESULTATS
Le décollement rétinien : la principale indication
Encadré 2 - Les différents types de protocole
Figure - ERG obtenu chez un chien normal, après stimulation achromatique photopique brève en conditions scotopiques (“mixed response”)
1 photo illustre cet article
Jean-Jacques Thiébault
Jean-Jacques Thiébault est Docteur Vétérinaire, maître de conférences en Physiologie et Thérapeutique au campus vétérinaire de Lyon (VS), Docteur de l’Université de Rennes I en Sciences Biologiques et Santé.
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| | 7 | PRINCIPE ACTIFrésumé et plan de l'article
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L’énoxaparine
Matthias Kohlhauer, Renaud Tissier
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L’énoxaparine est un anti-coagulant et anti-thrombotique de la famille des héparines de bas poids moléculaires. Cette molécule, dérivée de l’héparine standard, est commercialisée sous forme d’énoxaparine sodique, sous le nom de Lovenox®. Il n’existe pas de spécialité vétérinaire. Du fait de sa structure chimique plus homogène que les héparines fractionnées, l’énoxaparine présente une pharmacocinétique plus prédictible et son administration est très bien tolérée chez le chat et le chien. Cette grande sécurité d’emploi en fait une molécule de choix dans la prévention des thrombo-embolies artérielles ou veineuses, chez les carnivores domestiques. L’énoxaparine peut donc être administrée de manière chronique (pendant plusieurs semaines), y compris à domicile, à raison de 80 à150 UI/Kg toutes les 6 à 12 h chez le chien et le chat.
Même si les effets secondaires sont très rares et peu sévères, le risque hémorragique doit toujours être pris en compte et, du fait de son élimination par voie rénale, l’administration d’énoxaparine dans un contexte d’insuffisance rénale peut être à l’origine d’un surdosage. Le risque hémorragique est aussi majoré lors de gestation ou d’œstrus.
Disciplines : Pharmacologie, Thérapeutique, Cardiologie
Mots-clés : anti-coagulant, anti-thrombotique, héparines, thrombo-embolies, CIVD, anémie hémolytique à médiation immune, syndrome néphrotique, dirofilariose, coagulation, chien, chat.
PHARMACOLOGIE
Encadré - Propriétés physico-chimiques
Pharmacocinétique
USAGE THERAPEUTIQUE
Indications
La prévention des thrombo-embolies
Le traitement des thrombo-embolies
Modalités d’administration
Effets indésirables et toxiques
Suivi thérapeutique
CONCLUSION
Matthias Kohlhauer est docteur vétérinaire (ENVA, 2012). Lauréat de la faculté de médecine de Créteil, titulaire d’un Master 2 en physiopathologie et pharmacologie cardiaque et respiratoire, il réalise actuellement une thèse d’Université sur les stratégies neuro et cardioprotectrices à la suite de l’arrêt cardiaque sous la direction du Pr Renaud Tissier, dans le laboratoire de Pharmacologie et Cardiologie de l’ENVA (Inserm U955, équipe 3, directeur, Pr. B. Ghaleh).
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| | 8 | NAC résumé et plan de l'article
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Comment réaliser un examen
radiographique du thorax
et de l’abdomen
chez le lapin
Gabrielle Ségalat
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La technique de réalisation d’un examen radiographique et son interprétation chez le lapin sont présentées dans cet article pour le thorax et l’abdomen. L’interprétation des radiographies du thorax est complexe en raison de l’étroitesse de la cage thoracique, de la petite taille des lobes pulmonaires, de la persistance du thymus et de la présence fréquente de tissu adipeux dans le thorax crânial. L’adénocarcinome utérin est la tumeur la plus fréquente chez cette espèce. Les métastases pulmonaires qu’elle entraîne sont faciles à repérer sur une radiographie thoracique si leur taille est suffisante. En revanche, l’examen de l’utérus lui-même doit être fait de préférence par échographie. Le système digestif du lapin présente des particularités anatomiques et fonctionnelles liées à son régime herbivore. Par conséquent, l’interprétation des radiographies abdominales du lapin diffère de celle des radiographies de carnivores domestiques. Les stases gastriques et intestinales sont très fréquentes et doivent être recherchées systématiquement lors d’anorexie.
L’urine peut présenter une opacité de type minéral de façon physiologique, ce qui complique la recherche d’éventuels calculs urinaires, fréquents chez cette espèce. L’échographie reste un examen complémentaire de première intention lors d’affection d’ordre cardiaque, gynécologique ou urinaire.`
Disciplines : imagerie, radiographie, médecine, anesthésie
Mots-clés : imagerie, radiographie, médecine, NAC, lapin, radiographie, échographie, opacité, nodule, traitement, thorax, abdomen, stases, calculs urinaires, adénocarcinome utérin, métastases pulmonaires.
Encadré en pratique - Comment réaliser une radiographie du thorax et de l'abdomen
COMMENT INTERPRETER LES CLICHES DU THORAX
Les opacifications pulmonaires
Les lésions les plus fréquentes
Les abcès pulmonaires
Les métastases pulmonaires
Les masses médiastinales
Encadré 1 - Les particularités anatomiques qui influent sur l’interprétation des clichés
COMMENT INTERPRETER LES CLICHES DE L’ABDOMEN
Radiographies du système digestif
L’estomac
L’intestin
Le caecum
CONCLUSION
16 photo illustrent cet article
Gabrielle Ségalat
2012: Diplômée de ENV Nantes (Oniris) Thèse au Service d’Imagerie : Atlas radiographique du lapin, images normales et pathologiques 2012 : Pratique en clientèle canine et NAC à la Clinique Vétérinaire de La Fontaine (Guémené Penfao, 44) Sophie-Marine Augustin est docteur vétérinaire, interne en Animaux de Compagnie à Oniris. 2013 - 2014 : Pratique en clientèle canine aux Cabinet Vétérinaire d’Issé (44) et Cabinet Vétérinaire de Moisdon-la-rivière (44) Depuis novembre 2014 : Pratique en clientèle canine et NAC à la Clinique Vétérinaire des 1000 Pattes (Neuville aux bois, 45)
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résumé et plan de l'article
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Fiche synoptique
Pertes de vision chez le chat :
les spécificités
d'après les articles d'Olivier Jongh, Hélène Arnold-Tavernier et Frank Famose
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LES PARTICULARITÉS DE L'EXAMEN CLINIQUE
LES AFFECTIONS PARTICULIÈRES AU CHAT
Les affections héréditaires
La dystrophie stromale chez le chat Manx
Données épidémiologiques et cliniques
Traitement
La dégénérescence rétinienne féline
La kératite éosinophilique
L'intoxication par les fluoroquinolones
Encadré - L'hypertension artérielle : une affection fréquente chez le chat
1 photo illustre cet article
Disciplines : Ophtalmologie
Mots clés : test de la boule de coton, affections héréditaires, dystrophie stromale, Manx, œdème stromal, dégénérescence rétinienne, Abyssin, hypertension artérielle, mesure de pression artérielle, kératite éosinophilique, herpèsvirus félin, fluoroquinolones, chat.
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| | 10 | GASTROENTÉROLOGIE résumé et plan de l'article | |
en gastroentérologie
Laurent Guilbaud
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LES MALADIES INFLAMMATOIRES CHRONIQUES INTESTINALES ET LES AUTRES ENTÉROPATHIES INFLAMMATOIRES La place des scores cliniques Tableau 1 – Les scores cliniques des entéropathies canines Tableau 2 – Comparaison des pancréatites canines et félines Les maladies inflammatoires chroniques intestinales et l’endoscopie Figure 1 - Pathogénie des maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) La place de l’échographie La place de la coproscopie parasitaire, des tests immunologiques et moléculaires sur les selles Les autres marqueurs L’évolution des traitements des entéropathies LES AVANCÉES MAJEURES SUR LES HÉPATITES Les connaissances acquises sur les différentes affections hépatiques LES AVANCÉES MAJEURES SUR LE PANCRÉAS ET LES PANCRÉATITES Les tests disponibles pour le diagnostic Figure 2 – Comparaison de la sensibilité des différents tests diagnostics lors de pancréatite canine Les examens d’imagerie La biopsie, l’examen à privilégier Les avancées sur les traitements des pancréatites LA NOTION DE TRIADE FÉLINE Figure 3 – Sensibilité de l'activité sérique des GGT et des PAL chez le chat à partir de 468 cas Figure 4 – Diagnostic différentiel de la triade féline CONCLUSION 8 photos illustrent cet article
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| Sauter N°59, volume 13, 2015
Éditorial par Olivier Jongh Test clinique - Masse inguinale chez un chien Teckel de 11 ans Alexandre Fournier
| CANINE - FÉLINE
- Comment explorer la fonction visuelle chez le chien et le chat Olivier Jongh - Perte de vision par opacité des milieux oculaires chez le chien et le chat Hélène Arnold-Tavernier - Cécité et rétinopathies chez le chien et le chat Frank Famose - Le syndrome de la rétine silencieuse chez le chien Sophie Jugant, Jean-yves Douet - Geste - L'électrorétinogramme Jean-Jacques Thiebault - La chirurgie du segment postérieur chez le chien et le chat Thierry Azoulay
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| FÉLINE
- Fiche synoptique - Pertes de vision chez le chat : les spécificités
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| RUBRIQUES
- Principe actif - L'énoxaparine Matthias Kohlhauer, Renaud Tissier - Gastroentérologie - Les avancées majeures en gastroentérologie Laurent Guilbaud - NAC - Comment réaliser un examen radiographique du thorax et de l'abdomen chez le lapin Gabrielle Ségalat
| - Revue de presse internationale
Revue de presse internationale - Notre sélection d’articles par Pauline Fick, Marion Mosca
- Soins Intensifs / Biologie - Facteurs de risque de mort péri-opératoire chez le chien lors de splénectomie pour exérèse de masses spléniques : 539 cas (2001 - 2012)- Cancérologie / Thérapeutique - Carcinomes mammaires chez le chat traités par mastectomie radicale : chimiothérapie adjuvante à base de mitoxantrone - Gastroentérologie / Chirurgie- Incidence et facteurs de risque de régurgitations et de vomissements post-opératoires chez le chien : 244 cas (2000 - 2012) - Dentisterie / Thérapeutique - Effet des extractions dentaires lors de stomatite chez le chat : 95 cas (2000-2013) - Cancérologie / Thérapeutique - Traitement des sarcomes histiocytaires canins : évaluation d’un protocole de chimiothérapie associant lomustine et doxorubicine - Biochimie / Endocrinologie - Corrélation entre la glycémie mesurée avec un glucomètre et avec un analyseur biochimique chez le chien et le chat
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| Test clinique - Les réponses
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