L’autopsie a souvent pour but de déterminer la cause de la mort mais d’autres indications existent : elle est également pratiquée par exemple pour expliquer un échec de traitement, ou les liens physiopathologiques entre plusieurs lésions, pour établir une chronologie des lésions observées ou pour dater leur ancienneté.

Les conditions pratiques de réalisation de l’autopsie du cheval sont présentées, notamment le matériel nécessaire.
Dans l’idéal, le cheval à autopsier est déplacé en décubitus dorsal ce qui implique de disposer d’un équipement spécifique (table d’autopsie, matériel de levage).

La technique d’autopsie décrite correspond à cette situation et doit donc être adaptée lorsque ces conditions ne sont pas remplies (autopsie en décubitus latéral).

Les connaissances à mobiliser, la démarche intellectuelle et les principes généraux à respecter à la fois lors de la réalisation de l’autopsie d’un cheval adulte et de son interprétation sont rappelés.

L’autopsie proprement dite est précédée d’étapes préalables importantes : recueil de l’anamnèse et des commémoratifs, identification de l’animal, examen externe du cadavre.

Les différentes phases de l’autopsie sont ensuite détaillées (dépouillement, éviscération, examen des grandes cavités, …) ainsi que les procédures d’examen spécifiques à certains organes ou appareils, tout en insistant sur le caractère systématique et ordonné de l’exercice dans son ensemble.
Certaines particularités anatomiques ou lésionnelles pouvant donner lieu à des erreurs d’interprétation sont évoquées.