| DOSSIER :
URGENCES EN THÉRAPEUTIQUE
NÉONATALE | | | 1 | DOSSIER : Urgences en thérapeutique néonatale
résumé et plan de l'article
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L’anoxie du veau nouveau-né :
conduite diagnostique
et thérapeutique
Gilles Meyer
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L’anoxie du veau nouveau-né est un processus pathologique fréquent dont les facteurs déclenchants sont nombreux, peuvent être cumulatifs et interviennent lors de la gestation et/ou de la mise bas sur des animaux à risque. Les conséquences d’un défaut d’oxygénation sont multiples ; ils touchent dans un premier temps le système cardiovasculaire et respiratoire, puis nerveux. Le diagnostic repose essentiellement sur les circonstances d’apparition et sur l'examen clinique, compte tenu de la nécessité d’un traitement rapide.
La gestion de l’anoxie néonatale passe par une réanimation néonatale associée à des mesures de nursing dont le but est d’assurer le plus rapidement possible la ventilation pulmonaire et l’oxygénation correcte des tissus cérébraux. Elle répond à des protocoles précis qu’il convient d’appliquer de manière ordonnée.
Disciplines : Médecine bovine, Urgence, Néonatalogie
Mots-clés : Nouveau-né, détresse respiratoire, anoxie, traitement, diagnostic, veau
PLAN DE L'ARTICLE
LES CIRCONSTANCES D’APPARITION ET PHYSIOPATHOLOGIE DE L’ANOXIE
Les modifications physiologiques lors de la naissance
Encadré - Surfactant et détresse respiratoire des veaux prématurés
Le défaut d’oxygénation et ses conséquences
Tableau 1 - Causes déclenchantes de l’anoxie
Tableau 2 - Données physiologiques obtenues chez 20 veaux anoxiques avec insuffisance respiratoire, dans les 3h qui suivent la naissance (d’après [3] déviation standard)
DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE
Tableau 2 - Évolutions de la taxonomie du groupe M. mycoide
Cibler les situations à risque
Évaluer l’animal
Les signes de l’anoxie Figure 1- Procédure de suivi des veaux à risque d’hypoxie/anoxie
Si le veau est né prématuré DÉMARCHE THÉRAPEUTIQUE
La réanimation du veau Figure 2 - Les étapes de la réanimation néonatale Encadré en pratique : Comment intuber un veau
Dégager les voies respiratoires : Airway
Mettre en place une ventilation efficace et régulière La réanimation du veau
Assurer la circulation Rétablir l’équilibre acido-basique Le nursing
CONCLUSION
1 photo illustre cet article
Gilles Meyer, DVM, PhD, Diplomate de l’European College of Bovine Health and Management (ECBHM) est Professeur en Pathologie des Ruminants à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse (INP-ENVT). Ses activités scientifiques portent sur les virus des ruminants au sein de l’Unité mixte de recherche INRA/INP-ENVT, Interactions Hôtes-Agents Pathogènes (IHAP).
1988 : Diplômé de l’Ecole Vétérinaire de Toulouse (ENVT) 1989 : Diplômé de l’Institut Pasteur (Virologie Médicale) 1990 : Certificat de Pathologie Animale Tropicale (CIRAD) 1993 : Doctorat Vétérinaire, Université de Toulouse 1992 : Docteur de l'Institut national polytechnique de Toulouse 1993 : Professeur à l’ENVT 1993-1999 : Assistant de recherche contractuel, Virologie, Faculté de Médecine Vétérinaire de Liège. Doctorat en Sciences Vétérinaires (Université de Liège) 2000-2015 : Enseignant chercheur en Pathologie des Ruminants à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse (INP-ENVT). HDR en 2008. |
| | 2 | DOSSIER : Urgences en thérapeutique néonatale
résumé et plan de l'article
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La déshydratation suraiguë chez le veau
Guillaume Belbis, Sarah El Bay, Vincent Plassard, Yves Millemann
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Mots-clés : déshydratation, colibacillose, diarrhée, fluidothérapie, veau
PLAN DE L'ARTICLE
Encadré 1 - Rappels biologiques
Tableau 1 - Liste des espèces mycoplasmiques isolées chez les ruminants, connues à ce jour
PHYSIOPATHOLOGIE ET IMPLICATIONS BIOCHIMIQUES
Déshydratation suraiguë : définition et circonstances d’apparition chez le veau
Encadré 1 - Les différents types de déshydratation
Encadré 2 - Les différents types de diarrhée
Déshydratation aiguë secondaire aux ETEC : conséquences cliniques, acido-basiques et hydro-électrolytiques Les troubles acido-basiques
Des troubles électrolytiques et biochimiques
Les signes cliniques Déshydratation aiguë secondaire à un syndrome occlusif – conséquences cliniques, acido-basique et hydro-électrolytiques Les troubles électrolytiques, biochimiques et acido-basique
Les signes cliniques
ÉVALUATION DU VEAU DÉSHYDRATÉ
Comment évaluer l’état de l’animal Identifier la cause de la déshydratation
Évaluer cliniquement la déshydratation
Tableau 1 - Estimation du degré de déshydratation d’un veau à partir de l’examen clinique (d’après [5])
Tableau 2 - Prédiction de la sévérité de l'acidose métabolique selon le positionnement de l'animal, la force du réflexe de succion et l'âge (d’après [11])
Évaluer cliniquement l’état acidosique
Évaluer les pertes en électrolytes
Estimation de l’état acidobasique par des examens complémentaires
L’évaluation clinique
L’examen avec un analyseur portable
CONCLUSION
1 photo illustre cet article
Guillaume Belbis est maitre de conférences en Pathologie des Animaux de Production à l'École nationale vétérinaire d'Alfort, et est responsable du Centre Hospitalier Universitaire d'Alfort - Animaux de Rente.
2006 : Diplômé de l'EnvA 2007 : Doctorat vétérinaire, Université de Créteil 2006-2009 : Chargé de consultation, EnvA 2010-2014 : Résident ECBHM, EnvA 2011-2015 : Doctorant en virologie 2015-actuellement : Enseignant chercheur en Pathologie des Animaux de Production, EnvA
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| | 3 | DOSSIER : Urgences en thérapeutique néonatale
résumé et plan de l'article
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Prise en charge du veau
lors de déshydratation suraiguë
Guillaume Belbis, Sarah El Bay, Vincent Plassard, Yves Millemann
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Mots-clés : déshydratation, colibacillose, diarrhée, fluidothérapie, veau
PLAN DE L'ARTICLE
INDICATIONS ET BUTS DE LA FLUIDOTHÉRAPIE
CALCULER LES BESOINS ET CHOISIR LES SOLUTÉS
Corriger l’acidose métabolique lors de diarrhée aiguë : apport de solutés alcalinisants
Encadré 1 - Corriger l’alcalose métabolique et l’acidose métabolique lors de syndrome occlusif
Corriger l’hypovolémie : calculer les quantités de fluides à apporter
Tableau 1 - Caractéristiques des principaux solutés de réhydratants disponibles sur le terrain (solutés avec AMM) Quel volume est nécessaire ? Les solutés isotoniques
Les solutés hypertoniques Correction de l’hyperkaliémie
Correction de l’hypoglycémie
DANS QUEL ORDRE CORRIGER LES TROUBLES HYDROÉLECTRIQUES ET LES TROUBLES ACIDOBASIQUES ? COMMENT RÉALISER EN PRATIQUE UNE FLUIDOTHÉRAPIE PARENTÉRALE ?
Le mode de perfusion : aiguille vs cathéter Encadré astuces : Comment éviter qu’un veau n’arrache son cathéter ? PROPOSITION D’UN PROTOCOLE DE RÉHYDRATATIONFigure 1 - Algorithme de mise en œuvre d’une fluidothérapie pour un veau déshydraté (de 50 kg) (d'après [2])
CONCLUSION
2 photos illustrent cet article
Guillaume Belbis est maitre de conférences en Pathologie des Animaux de Production à l'École nationale vétérinaire d'Alfort, et est responsable du Centre Hospitalier Universitaire d'Alfort - Animaux de Rente.
2006 : Diplômé de l'EnvA 2007 : Doctorat vétérinaire, Université de Créteil 2006-2009 : Chargé de consultation, EnvA 2010-2014 : Résident ECBHM, EnvA 2011-2015 : Doctorant en virologie 2015-actuellement : Enseignant chercheur en Pathologie des Animaux de Production, EnvA
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| | 4 | DOSSIER : Urgences en thérapeutique néonatale
résumé et plan de l'article
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Septicémie du veau nouveau-né :
connaissances et actualités
Vincent Herry, Nicolas Herman, François Schelcher
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PLAN DE L'ARTICLE
DÉFINITIONS
ÉTIOLOGIE
Tableau 1 - Septicémie du veau : nature et fréquence des bactéries isolées du sang [2,13,18,22] ÉPIDÉMIOLOGIE
Tableau 2 - Caractéristique des antigènes somatiques et de quelques facteurs de virulence de huit isolats d’E. coli, issus de veaux bactériémiques (Fecteau coll, 2001 [14])
Tableau 3 - Taux de létalité et septicémie
L’insuffisance de transfert de l’immunité colostrale (TIC) Tableau 4 - Transfert de l’immunité colostrale et statut clinique et bactériémique du veau nouveau-né (d’après [5,12,22])
Les autres facteurs de réceptivité et sensibilité
L’exposition aux bactéries pathogènes
La contagiosité entre veaux ou entre vaches et veaux PHYSIOPATHOLOGIE
Les différentes phases La genèse du choc septique et des signes généraux DIAGNOSTIC CLINIQUE
Les signes généraux
Les signes locaux
Les autres symptômes évocateurs d’affection
DIAGNOSTIC DE LABORATOIRE
Le prélèvement sanguin et son acheminement
Les contraintes et les limites
Tableau 5 - Signes cliniques observés lors de septicémie
Tableau 6 - Critères épidémio-cliniques prédictifs de septicémie et performances du modèle
Tableau 7 - Marqueurs biologiques utilisables pour le diagnostic de septicémie ou de sepsis chez le veau nouveau-né TRAITEMENT CURATIF
Le traitement antibiotique
Les anti-inflammatoires
La fluidothérapie intra veineuse et l’oxygénothérapie
Alimentation et nursing
PRÉVENTION CONCLUSION
6 photos illustrent cet article
Vincent Herry est Docteur Vétérinaire, diplômé du collège européen de gestion de la santé des bovins (ECBHM)
2006-2011 : Études vétérinaires à l'ENV Alfort 2011-2012 : Internat de bovine à l'ENV Alfort 2012-2013 : Vétérinaire praticien salarié de la clinique vétérinaire de Monestoy à Épinac (71), puis de la clinique vétérinaire d'Estavayer-le-lac (Suisse) 2014-2015 : Chargé de consultation en pathologie des ruminants à l'ENV Toulouse 2015-2017 : Résident au Collège européen de gestion de la santé des bovins (ECBHM) à l'ENV Toulouse 2017-2018 : Clinicien en pathologie des Ruminants à l'ENV Toulouse |
| | 5 | DOSSIER : Urgences en thérapeutique néonatale
résumé et plan de l'article
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Fiche - Comment évaluer le transfert
d’immunité passive et la qualité du
colostrum par réfractométrie
Nicolas Herman, Gilles Meyer
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1 photo illustre cette fiche |
| | 6 | DOSSIER : Urgences en thérapeutique néonatale
résumé et plan de l'article
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Conduite à tenir lors d’une
multiplication brutale des cas de
diarrhées néonatales en élevage
Nicolas Herman, Gilles Meyer, Vincent Herry
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Les diarrhées néonatales en élevage bovin sont des affections fréquentes touchant les veaux de moins de 3 semaines. Elles constituent l’une des causes majeures de mortalité et de pertes économiques dans les élevages allaitants et laitiers. Face à une multiplication brutale des cas de diarrhée, une investigation complète et rigoureuse doit être entreprise. Les différentes étapes de cette investigation sont de confirmer le diagnostic, de caractériser l’épidémie et de vérifier que le traitement de première intention réalisé par l’éleveur est adapté ;
de cibler les agents causaux et d’évaluer les facteurs de risque, de définir des actions à mettre en place : à court terme et plus long terme et enfin, de communiquer son plan d’action. Parmi les facteurs de risque, une attention particulière doit être portée au transfert de l’immunité passive du veau et à la qualité du colostrum, notamment en élevage laitier.
Disciplines : néonatalogie, médecine collective, thérapeutique
Mots-clés : diarrhée, diagnostic, démarche, prélèvements, analyses, transfert de l’immunité passive, hygiène, vaccination, veaux, vaches, bovins.
PLAN DE L'ARTICLE
LES DIFFÉRENTS PATHOGÈNES IMPLIQUÉS
MENER UNE INVESTIGATION COMPLÈTE ET RIGOUREUSE
CONFIRMER LE DIAGNOSTIC, CARACTÉRISER LES CAS ET VÉRIFIER QUE LA THÉRAPIE EST ADAPTÉE
Confirmer le diagnostic
Encadré 1 - Les agents bactériens mis en évidence lors de diarrhées néonatales
Définir la population à risque et caractériser l’épidémie
Vérifier que la thérapie associée est adaptée
Encadré 2 - Les agents viraux mis en évidence lors de diarrhées néonatales
Encadré 3- Les agents parasitaires mis en évidence lors de diarrhées néonatales
Figure 1 - Conduite à tenir lors d’une multiplication brutale de diarrhées néonatales en élevage
Cibler les agents causaux
Mise en évidence au laboratoire
Circulation du virus BVD
Évaluer les facteurs de risque
ÉVALUER LES FACTEURS DE SUSCEPTIBILITÉ DU VEAU
Le transfert d’immunité passive
Encadré en pratique : Facteurs de réussite d’un transfert d’immunité
Tableau 1 - Valeurs usuelles et recommandations concernant le transfert d’immunité passive et la qualité du colostrum [15]
Tableau 2 - Influence de la parité sur la concentration en IgG1 du colostrum (d’après [29], n = 919)
Moyens paracliniques d’évaluation du transfert d’immunité passive
Figure 2 - Facteurs influençant la concentration en Ig du colostrum [33]
Encadré conseils à l’éleveur : Mettre en place un parc de vêlage = parc de colostrum
La taille de l’échantillon
Les carences en oligo-éléments et vitamines
Encadré 4 - Utilisation d’un réfractomètre de Brix pour évaluer la qualité du colostrum et le transfert d’immunité passive
Apports énergétiques et azotés
Parasitisme ÉVALUER LES FACTEURS DE RISQUE ENVIRONNEMENTAUX
Bâtiment
Nettoyer et désinfecter
Conduite de lots
Une rupture de l’équilibre
Tableau 3 - Logement des jeunes veaux (recommandations de l’Institut de l’élevage) DÉFINIR DES ACTIONS À METTRE EN PLACE
Actions à mettre en place à court terme = à la sortie de l’élevage
Réduire l’exposition aux pathogènes
Confort des nouveau-nés
Conduite des lots
Améliorer la résistance des nouveau-nés : diminuer la susceptibilité
À plus long terme : la prochaine saison de vêlage
Communiquer son plan d’action
CONCLUSION
1 photo illustre cet article
Vincent Herry est Docteur Vétérinaire, diplômé du collège européen de gestion de la santé des bovins (ECBHM)
2006-2011 : Études vétérinaires à l'ENV Alfort 2011-2012 : Internat de bovine à l'ENV Alfort 2012-2013 : Vétérinaire praticien salarié de la clinique vétérinaire de Monestoy à Épinac (71), puis de la clinique vétérinaire d'Estavayer-le-lac (Suisse) 2014-2015 : Chargé de consultation en pathologie des ruminants à l'ENV Toulouse 2015-2017 : Résident au Collège européen de gestion de la santé des bovins (ECBHM) à l'ENV Toulouse 2017-2018 : Clinicien en pathologie des Ruminants à l'ENV Toulouse |
| | 7 | DOSSIER : Bien-être animal et application en élevages (suite)
résumé et plan de l'article
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Les bâtiments d’élevage de demain pour
les vaches laitières
répondre aux enjeux de bien-être
Joop Lensinki, Hélène Leruste, Elsa Vasseur
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Les évolutions structurelles en élevage laitier sont vers un agrandissement de la taille des troupeaux, l’automatisation de la traite, ainsi que vers les aléas dans la disponibilité de fourrages, qui augmentent le temps passé en bâtiment par les animaux, et renforce ainsi de besoin de disposer d’un logement adéquat en matière de bien-être. Les vaches laitières passent entre 8 et 16 h par jour en position couchée. Le type de logement et le revêtement de sol peuvent donner lieu à un inconfort au couchage (sols durs, abrasifs, …), un temps de couchage diminué influençant négativement la production laitière, et provoquer des blessures aux articulations comme les tarsites. Entre 3 et 6 h par jour, les vaches sont debout et circulent sur des sols en majorité bétonnés. Ces sols, pleins ou sous forme de caillebotis, sont durs et potentiellement glissants ou abrasifs provoquant des affections de pied et des boiteries au sens large.
D’autres paramètres du bâtiment comme l’ambiance ou la gestion de la biosécurité influencent d’une manière plus ou moins directe le bien-être des vaches laitières. Les enjeux au niveau des bâtiments d’élevage sont d’assurer un bien-être optimal des vaches laitières par des solutions appropriées en matière de revêtement de sol pour le couchage et la locomotion, mais une reconsidération de la gestion de la ventilation et la biosécurité. L’accès des vaches à l’extérieur (pour faire pâturer) doit être intégré dans la réflexion de la gestion des bâtiments, correspondant à la fois à un besoin pour les vaches ainsi qu’à une demande sociale.
Disciplines : Zootechnie et conduite d’élevage, Comportement, Épidémiologie, Médecine, Réglementation
Mots-clés : bien-être, comportement, santé, logement, ambiance, biosécurité, production, santé, bien-être, vaches, bovins
PLAN DE L'ARTICLE
LES GRANDS TYPES DE LOGEMENT
La stabulation entravée
Encadré 1 : À propos des directives sur le bien-être des animaux d’élevage
Les aires paillées
Les logettes paillées
Encadré 2: Les besoins comportementaux des vaches laitières
LES ENJEUX DE BIEN-ÊTRE DES VACHES LAITIÈRES EN BÂTIMENT
Les surfaces et les conditions de couchage
Les données physiologiques
Les problèmes de logement et leurs conséquences
Quelles solutions privilégier pour le couchage ?
Les surfaces et les conditions de locomotion
Données physiologiques
Les sols fréquemment observés
Les solutions proposées
L’accès à l’extérieur
Les conditions d’ambiance dans les bâtiments
La ventilation
Les données actuelles
Problématiques et solutions
La luminosité
Conseils
Biosécurité
CONCLUSION
5 photos illustrent cet article
Joop LENSINK est enseignant-chercheur à YNCREA
Hauts de France – établissement ISA Lille (Institut Supérieur de l’Agriculture).
Il réalise son activité de recherche au sein de l’équipe CASE – Comportement Animal et Systèmes d’élevage - sur l’étude du comportement et de la santé des bovins (veaux de boucherie, vaches laitières), le monitoring du bien-être animal en ferme, et l’amélioration des conditions de logement des bovins. 1996 : MSc in animal sciences – Wageningen University (Pays-Bas) 2000 : PhD en biologie – Université de Rennes 1 2016 : HDR (Habilitation à Diriger des Recherches) – Université Blaise Pascal Clermont-Ferrand
Hélène LERUSTE est enseignante-chercheur à YNCREA Hauts de France – établissement ISA Lille (Institut Supérieur de l’Agriculture). Elle réalise son activité de recherche au sein de l’équipe CASE – Comportement Animal et Systèmes d’élevage - sur l’étude du comportement et de la santé des bovins (veaux de boucherie, vaches laitières), le monitoring du bien-être animal en ferme, et l’amélioration des conditions de logement des bovins.
2004 : Ingénieur ISA Lille 2004 : Master en éthologie appliquée – Université Paris XII 2014 : PhD in animal sciences – Wageningen University (Pays-Bas)
Elsa VASSEUR est professeure adjointe au département des sciences animales de l’université McGill – Montréal (Canada). Elle est titulaire de la chaire de recherche industrielle sur « la vie durable des bovins laitiers » et réalise notamment des études sur l’amélioration du logement des vaches laitières et les systèmes d’élevage.
2004 : Ingénieur ISA Lille 2005 : Master en sciences animales AgroParisTech 2009 : PhD en sciences animales – Université Laval (Canada)
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résumé et plan de l'article
Cas pratiques de nutrition Betteraves fourragères
dans la ration de vaches laitières
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Francis Enjalbert
La betterave fourragère peut venir en remplacement de concentrés énergétiques dans des rations pour vaches en lactation. En raison de sa teneur en sucres élevée, il est souhaitable de ne pas dépasser 3 à 4 kg de matière sèche par jour, en respectant une adaptation, et de veiller à la fibrosité des rations.
Disciplines : nutrition
Mots-clé : betteraves fourragères, vaches laitières
PLAN DE L'ARTICLE
COMPOSITION ET VALEUR ALIMENTAIRE DES BETTERAVES
Encadré - Culture et conservation des betteraves
Tableau 1 - Composition chimique et valeur alimentaire des foins par kg de MS (sauf la teneur en MS, par kg de produit brut) (d’après [4])
PRÉSENTATION DE L’ÉLEVAGE ET DES ALIMENTS
RATIONS AVEC OU SANS BETTERAVES
UNE INTRODUCTION À MAÎTRISER
Précautions liées aux sucres
Précautions liées à la fibrosité de la ration
Précautions liées au potassium
Tableau 2 - Composition en matières premières des rations avec ou sans betteraves Tableau 3 - Valeur alimentaire et composition chimique des rations avec ou sans betteraves
Avantages liés aux sucres
CONCLUSION
1 photo illustre cet article
Francis Enjalbert est docteur vétérinaire, PhD, Diplomate de l’European College of Veterinary and Comparative Nutrition (ECVCN). Il est professeur de Nutrition et alimentation animales à l’Institut national polytechnique de Toulouse - École nationale vétérinaire de Toulouse (INPT-ENVT)
1980 : Diplômé de l’école nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT) 1981 : Doctorat vétérinaire, Université de Toulouse 1985 : Agrégé des écoles nationales vétérinaires en Alimentation animale 1994 : Doctorat de l’Institut national polytechnique de Toulouse, spécialité Productions animales et Qualité des denrées. Depuis 1982 : Maître-assistant, Maître de Conférences, puis Professeur à l’ENVT
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résumé et plan de l'article
Enjeux économiques
La filière "œuf de consommation "
française : une mutation
à marche forcée
Pierre Sans
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PLAN DE L'ARTICLE
UNE FILIÈRE STRUCTURÉE ET EN PLEINE MUTATION Tableau 1 - Les principaux pays producteurs d’œufs dans l’Union européenne [1] Encadré Définitions
Figure 1 - Évolution du prix de gros de l’œuf de catégorie M (53-63g) catégorie A de décembre 2014 à décembre 2017 au Marché d’Intérêt National de Rungis (d’après données du Réseau National des Marchés – FranceAgriMer)
Figure 2 - Représentation schématique de la filière “œuf de consommation” en 2015 (d’après données SSP, Comptes de l’agriculture, Coop de France NA [5])
Tableau 2 - Principales caractéristiques techniques des productions alternatives et résultats techniques (d’après [7, 8])
Figure 3 - Évolution des effectifs de pondeuses par type de production (2000-2016) (d’après [8])
UNE CONSOMMATION STABLE MAIS DE PLUS EN PLUS DIFFÉRENCIÉE
Figure 4 - Évolution du prix des œufs coquille entre 2013 et 2016 (d’après données Kantar WorldPanel [10])
CONCLUSION
4 photos illustrent cet article
Pierre Sans est docteur vétérinaire, docteur en Sciences économiques et titulaire d’une Habilitation à Diriger les Recherches en Sciences économiques. Il est actuellement Professeur à l’INP-ENV de Toulouse.
1986-1990 : Études vétérinaires à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse 1992- : Enseignant-chercheur à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse.
Depuis la création de du NOUVEAU PRATICIEN vétérinaire élevages et santé en 2006, il est membre du comité de rédaction et responsable de rubrique "Enjeux économiques".
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| Sauter Nº39, vol. 10, 2018Sauter Sommaire
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Test clinique - Ulcérations vulvaires aiguës d’apparition brutale chez des brebis, après insémination Xavier Nouvel, Marie-Claude Hygonenq, Cécile Caubet, Gilles Meyer, Stéphane Bertagnoli, Xavier Berthelot, Corinne Novella
Éditorial - Gilles Meyer
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ACTUALITÉS EN PERSPECTIVE Chronique - Vérités(s) de l’expertise : doutes et ambiguïtés Zénon
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RUMINANTS Dossier : Urgences en thérapeutique néonatale - L’anoxie du veau nouveau-né : conduite diagnostique et thérapeutique Gilles Meyer - La déshydratation suraiguë chez le veau Guillaume Belbis, Sarah El Bay, Vincent Plassard, Yves Millemann - Prise en charge du veau lors de déshydratation suraiguë Guillaume Belbis, Sarah El Bay, Vincent Plassard, Yves Millemann - Septicémie du veau nouveau-né : connaissances et actualités Vincent Herry, Nicolas Herman, François Schelcher - Fiche - Comment évaluer le transfert d’immunité passive et la qualité du colostrum par réfractométrie Nicolas Herman, Gilles Meyer - Conduite à tenir lors d’une multiplication brutale des cas de diarrhées néonatales en élevage Nicolas Herman, Gilles Meyer Dossier : Bien-être animal et applications en élevages (suite) - Les bâtiments d’élevage de demain pour les vaches laitières répondre aux enjeux de bien-être Joop Lensink, Hélène Leruste, Elsa Vasseur
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COMPRENDRE ET AGIR
- Cas pratiques de nutrition - Betteraves fourragères dans la ration de vaches laitières Francis Enjalbert - Enjeux économiques - La filière “œuf de consommation” française : une mutation à marche forcée Pierre Sans
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FMC Vét - formation médicale continue vétérinaire
- Revue de presse internationale - par Xavier Nouvel - Émergence d’une lignée de Mycoplasma bovis associée à une augmentation du nombre de cas de mammites sévères chez les bovins
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Test clinique - Les réponses
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