DOSSIER :

OTITES ET CONDUIT AUDITIF
chez les équidés

ACTUALITÉS EN REPRODUCTION


 
1
ACTUALITÉS SCIENTIFIQUE
résumé de l'article

Dermatologie - traitement

de la Dermatite estivale récidivante

(DER)



Didier Pin
NPE 27


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2
OTITES ET CONDUIT AUDITIF chez les équidés
résumé de l'article

Examen et atteintes

du conduit auditif externe

chez le cheval



Thomas Brément
NPE 27


Chez le cheval, les otites externes sont rarement rapportées et incluent toute atteinte inflammatoire pouvant toucher le conduit auditif et/ou le pavillon auriculaire.

Le conduit auditif se compose de deux parties distinctes continues formant un cône tronqué dont le diamètre se rétrécit progressivement jusqu’en région tympanique.

La partie distale (latérale) est cartilagineuse pigmentée et recouverte de peau velue et glandulaire. La partie proximale (médiale), est osseuse non pigmentée, non velue et non glandulaire.

La présence de débris cellulaires et de cérumen en quantité importante, notamment à la jonction entre les deux parties, peut être observée dans le conduit auditif des chevaux y compris en l’absence de signes évocateurs d’otites externes.

Cause ou non de la rareté rapportée des otites externes chez le cheval, l’examen otoscopique est rarement, voire jamais, fait en pratique courante, en raison de la contrainte que représente sa réalisation (équipement spécifique, sédation voire anesthésie nécessaire, …).

Les facteurs rapportés d’otite externe chez le cheval incluent en particulier les parasites, les champignons, les hypersensibilités, certaines maladies auto-immunes, la présence de masses (polypes inflammatoires, sarcoïdes, autres néoplasies, …) ou encore de corps étrangers.





Des formes ulcératives ou hyperplasiques idiopathiques sont également décrites.

Le choix des examens complémentaires doit être raisonné selon les hypothèses évoquées dans le diagnostic différentiel, les commémoratifs, l’anamnèse et les examens cliniques et otoscopiques. Une analyse cytologique est souvent indispensable pour évaluer la présence d’une composante bactérienne (coques/bacilles) et/ou fongiques.

La prise en charge doit être adaptée à la cause et aux complications infectieuses révélées par l’analyse des examens complémentaires.

Les traitements rapportés associent souvent un traitement topique et systémique éventuellement couplés à une approche chirurgicale.


Disciplines : Médecine interne, chirurgie, imagerie, thérapeutique
Mots clé : Otites, externes, inflammation, examen otoscopique, conduit auditif, examens complémentaires, traitement, topique, systémique, cheval












Parcours
Tibary
Thomas Brément est docteur vétérinaire,
ancien assistant hospitalier au sein de l’unité DPM
(Dermatologie/Parasitologie/Mycologie)
d’Oniris (Nantes) et diplômé
du Collège Européen de Dermatologie Vétérinaire (ECVD).
Il exerce actuellement comme vétérinaire dermatologue
itinérant et assure également des vacations comme consultant
pour le service de dermatologie du CHUV d’Oniris (Nantes).
Ses principaux centres d’intérêt sont l’allergologie, l’otologie
et la psychodermatologie.



2014 : Diplômé de l’École Nationale Vétérinaire de Nantes (Oniris)
2014-2016 : Assistant hospitalier au sein de l’unité DPM d’Oniris (Nantes)
2016-2019 : Résidant du Collège Européen de Dermatologie Vétérinaire à Oniris (Nantes)
2019 : Diplômé du Collège Européen de Dermatologie Vétérinaire



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OTITES ET CONDUIT AUDITIF chez les équidés
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Les otites moyennes et internes,

et l’arthropathie

temporo-hyoïdienne chez le cheval



Tanguy Hermange
NPE 27


L’otite est l’inflammation de l’oreille. On distingue, en fonction de la localisation anatomique touchée, l’otite externe (conduit auditif externe), l’otite moyenne (bulle tympanique), et l’otite interne (organe nerveux terminal du nerf vestibulo-cochléaire, canaux semi-circulaires, et la cochlée).

Par sa proximité, l’inflammation de l’oreille moyenne peut s’étendre facilement à l’oreille interne et provoquer un syndrome vestibulaire périphérique, ou bien à l’articulation temporo-hyoïdienne, et provoquer une arthropathie qui constitue une conséquence toute particulière de l’affection.

L’arthropathie peut aboutir dans les cas sévères à une fracture de la partie pétreuse de l’os temporal et provoquer là aussi des symptômes nerveux avec notamment un syndrome vestibulaire périphérique et une paralysie faciale fréquente.








Ces affections sont relativement peu fréquentes en Europe. Néanmoins, il est important de les reconnaître, notamment dans les cas précoces lorsque les symptômes peuvent être discrets, confondus avec d’autres affections, et les examens complémentaires endoscopiques et radiographiques difficiles à interpréter.
Ces dernières années, le scanner a permis d’améliorer nettement le diagnostic précoce, la caractérisation et l’extension des lésions.

Que ce soit en prévention dans les cas d’arthropathie avancée, ou en curatif dans les cas de fractures temporales, la cérato-hyoïdectomie s’est imposée comme la technique de choix avec une nette amélioration du pronostic.


Disciplines : Médecine interne, neurologie, chirurgie
Mots clé : Otite interne, otite moyenne, arthropathie temporo-hyoïdienne, syndrome vestibulaire, cheval







Parcours
Tibary
Tanguy Hermange est Docteur Vétérinaire,
diplômé de l’European College of Equine
Internal Medicine (ECEIM) et est praticien au Centre
Hospitalier Vétérinaire Equine de Livet en Normandie



2013 : Diplômé de l’École Nationale Vétérinaire de Nantes
2013-2014 : Internat en pathologie équine à l’École Nationale Vétérinaire de Maisons-Alfort
2014-2015 : Praticien équin en région parisienne (Bréviaires, 78)
2015-2018 : Résident en médecine interne équine à l’École Nationale Vétérinaire de Nantes – Oniris
2018-2019 : Praticien Hospitalier en médecine interne équine à l’École Nationale Vétérinaire de Nantes
2019 : Obtention du Diplôme de l’European College of Equine Internal Medicine (ECEIM)
Depuis 2019 : Praticien au Centre Hospitalier Vétérinaire Equin de Livet en Normandie


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ACTUALITÉS EN REPRODUCTION
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Les obstructions de l’oviducte

chez la jument : origine, diagnostic

et traitements



Catherine Renaudin
NPE 27


Des masses de collagène peuvent s’accumuler dans la lumière des trompes utérines de la jument, et selon leur taille, les obstruer éventuellement, étant ainsi à l’origine d’infertilité.

Le diagnostic est possible, mais en raison de son coût élevé et de sa complexité, c’est souvent un diagnostic de présomption, car les méthodes diagnostiques sont coûteuses. On écarte toutes les autres causes d’infertilité et on présume alors que les trompes sont bouchées sans faire de test, puis on les traite.









Les traitements les plus utilisés sont l’hydrotubation des trompes utérines sous hystéroscopie et plus récemment, l’application de PGE1 au niveau de la jonction utéro-tubaire à l’aide d’une simple sonde à insémination profonde.

Sur ces cas bien ciblés de jument infertiles, le taux de gestation peut être fortement amélioré.


Disciplines : Reproduction, Thérapeutique
Mots clé : infertilité, trompes utérines, masses, obstruction, hydrotubation, prostaglandine, jument










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5
ACTUALITÉS EN REPRODUCTION
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Réglementation -

Disponibilité des prostaglandines E

et de leurs analogues en France



Hervé Pouliquen, Jean-François Bruyas
NPE 27

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6
ACTUALITÉS EN REPRODUCTION
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Insémination artificielle :

comment optimiser le prélèvement

de sperme et la qualité

des doses d’insémination

chez l’étalon



Aurélie Allard
NPE 27


L’optimisation de la fertilité des étalons passe par la mise à disposition de doses d’insémination de la meilleure qualité possible. Pour cela, le vétérinaire responsable d’un centre de collecte, doit savoir adapter les techniques de récolte et de manipulation du sperme à chaque étalon.

Le prélèvement de sperme est une étape clé. Il requiert des procédures bien déterminées, exercées de préférence par un personnel qualifié.

L’enjeu est de réduire la contamination par des impuretés et de ne pas nuire aux spermatozoïdes fraichement collectés qui sont sensibles à la lumière et aux écarts de température et de pression osmotique.

Il convient d’évaluer les paramètres qualitatifs et quantitatifs de l’éjaculat juste après la récolte, puis de le mélanger à un dilueur. Si les caractéristiques séminales sont jugées médiocres, des techniques de laboratoires sont disponibles pour les améliorer.







Parmi celles-ci, la centrifugation, avec ou sans coussin, et la filtration sur membrane hydrophile, qui séparent les spermatozoïdes du plasma séminal, ont pour conséquence d’augmenter la concentration en spermatozoïdes.

Il est également possible de sélectionner les meilleurs spermatozoïdes d’un éjaculat en le centrifugeant sur une solution à gradient de densité.

Bien qu’elles représentent un investissement en matériel et consommables parfois coûteux, ces techniques sont efficaces et relativement faciles à mettre en place si nécessaire.


Disciplines : Reproduction, Thérapeutique
Mots clé : Étalon, technique de prélèvement de sperme, centrifugation, coussin de centrifugation, sélection de spermatozoïdes, urospermie, hemospermie







Parcours
Tibary
Aurélie Allard
Aurélie Allard est Docteur Vétérinaire, Chef de Centre d’Insémination Equine
et Diplomée du Collège Européen de Reproduction
Animale (ECAR) - Spécialité Equine



1999-2004 : Etudes vétérinairse - École Nationale Vétérinaire de Lyon
2005 : Salariée à EmbryoTechnic – Le Merlerault (Orne)
2006-2007 : Salariée à Yeguada Ferrero – Palma de Mallorca, Iles Baléares
2008-2009 : Praticien libéral à Örebro – Suède, puis Couvains - Orne
2009-2012 : Résidence ECAR – VetAgro Sup
2013-2017 : Praticien libéral à Örebro - Suède (d’avril à août) et Lima - Pérou (de septembre à mars)
Depuis 2018 : Praticien libéral à Örebro - Suède


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IMAGERIE
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Sémiologie radiographique

du tarse du cheval adulte :

images anormales



Eddy Cauvin
NPE 27



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8
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Sauter N°51, Vol 14, 2020

N°51, Vol 14, 2020