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Locomoteur

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TÉNOSCOPIE ÉCHOGUIDÉE À L’AIDE D’UNE SONDE À RADIOFRÉQUENCE
lors de desmotomie du ligament annulaire


Objectif de l'étude

Décrire une technique
sous ténoscopie échoguidée,
à l’aide d’une sonde
à radiofréquence,
lors de desmotomie
du ligament annulaire

 Connaître les résultats
cliniques de chevaux
ayant subi cette intervention


Equine Veterinary Journal
2012;44(4):412-5.
Use of a radiofrequency probe
for tenoscopic-guided annular
ligament desmtomy.

McCoy AM, Goodrich RL








Synthèse par Caroline Décombas


 
Lors de ténosynovite chronique, la desmotomie du ligament annulaire soulage la constriction des tendons fléchisseurs dans la gaine digitale.
L’utilisation d’une sonde à radiofréquence (RF) permet un chauffage minimal des tissus (< 45°C) pendant l’ablation du ligament. Cela endommage moins les tissus environnants, tout en réalisant une section plus précise.
  Sujets, matériel et méthode
 14 membres de chevaux euthanasiés ont été utilisés. Après exploration de la gaine tendineuse, une ouverture est créée afin d’introduire une sonde RF et afin de sectionner transversalement le ligament annulaire. Le même principe a
été utilisé sur 19 chevaux vivants.
 Une étude rétrospective de chevaux traités par cette procédure a été mise en place.
  Résultats
1. Étude sur cadavres
 La section a été réalisée sur < 50 p. cent du ligament pour quatre membres, sur 75 - 90 p. cent du ligament pour six membres et sur sa totalité pour quatre membres.
 L’intérêt d’une ouverture est noté pour l’arthroscope afin d’inspecter totalement la gaine tendineuse et les structures associées.
 L’histopathologie n’a révélé aucune anomalie des tissus profonds.
2. Étude rétrospective
 Une desmotomie du ligament annulaire a été réalisée avec succès sur 19 chevaux, dont sept avec une sonde RF. Ils présentaient tous une boiterie
marquée avec un épanchement de la gaine tendineuse. La décision de réaliser cette chirurgie a été fondée sur : les résultats échographiques, la présence d’une ténosynovite complexe et d’une desmite du ligament annulaire.
 Le suivi s’est fait sur plus d’un an. Quatre chevaux sur six sont revenus au travail après environ 9 mois, et un a été euthanasié suite à de nouvelles blessures sur le membre traité chirurgicalement. Tous les propriétaires étaient satisfaits du résultat.
  Conclusion
 Cette technique très utilisée en médecine humaine, peu en médecine vétérinaire.
 Elle présente des limites : les ligaments annulaires ne sont pas modifiés sur les cadavres, et le nombre de cas est restreint.
 Elle offre l’avantage d’être précise, de ne pas causer de dommages des tissus collatéraux, ni d’hémorragies. De plus, elle est facile à réaliser et les résultats sont acceptables.
 Cette technique requiert un équipement spécial et son coût est relativement élevé. 
Modifié le: samedi 6 septembre 2014, 15:24