chirurgie
CHEVAUX AVEC ACCROCHEMENT GASTROSPLÉNIQUE
et chevaux avec une incarcération de l’intestin dans le foramen épiploique :
comparaison des conclusions cliniques et du taux de survie à court terme
Objectif de l'étude ❚ Comparer les conclusions cliniques et les résultats à court terme chez les chevaux présentant un accrochement gastrosplénique (AGS) et ceux avec une incarcération intestinale dans le foramen épiploïque (IFE). | J Am Vet Med Assoc. 2016 Comparison of clinical findings and short-term survival between horses with intestinal entrapment in the gastrosplenic ligament and horses with intestinal entrapment in the epiploic foramen. Kilcoyne I, Dechant JE, Nieto JE. |
Synthèse par Safaa Annouri, Interne à la Clinique équine de Vetagro Sup, Campus vétérinaire de Lyon.
Matériel et méthode
● Les chevaux sont présentés à l’hôpital universitaire de William R. Pritchard pour coliques entre 1992 et 2012.
Les cas d’accrochement gastrosplénique ou d’incarcération intestinale dans le foramen épiploique sont définis respectivement comme cas et cas témoins.
● L’examen clinique d’admission, ainsi que les examens complémentaires ont été analysés dans les deux groupes.
● Pour les chevaux opérés, la localisation de l’accrochement, la portion de l’intestin impliquée et la réalisation ou non d’une entérectomie ont été les critères inclus ainsi que les complications post-opératoires.
● La survie à court terme a été définie comme la période entre l’admission du cheval et sa sortie.
Résultats
● Quarante-trois chevaux ont été diagnostiqués en chirurgie avec un accrochement gastrosplénique (AGS) et 73 avec une incarcération intestinale dans le foramen épiploïque (IFE).
● Dans le groupe d’AGS, le pourcentage des Pur-Sang était significativement inférieur tandis que le pourcentage des Tennessee walking horse était significativement plus élevé par rapport au groupe d’IFE.
La fréquence cardiaque, les valeurs des lactates sanguins et abdominaux pour le groupe d’AGS étaient significativement inférieurs à ceux du groupe d’IFE.
● La portion intestinale la plus souvent impliquée est le jéjunum dans les deux groupes. Le pourcentage des chevaux ayant eu une entérectomie est significativement supérieur chez le groupe d’AGS.
● L’incidence des complications post-opératoires ne diffère pas significativement entre les deux groupes.
Discussion et conclusion
● Le taux de survie à court terme ne diffère pas significativement entre les deux groupes.
La moyenne des protéines totales et des lactates du liquide péritonéal chez les chevaux ayant survécu est sensiblement inférieure par rapport aux chevaux n’ayant pas survécu.
● La proportion de chevaux ayant présenté du reflux en postopératoire et qui ont survécu (67 p. cent) est significativement inférieure à celle des chevaux qui n’ont pas eu de reflux et qui ont survécu (97 p. cent).
La proportion de chevaux ayant survécu après une entérectomie et ceux qui n’ont pas survécu n’est pas significativement différente. ❒
Modifié le: mercredi 22 février 2017, 16:36