● Pour chacun des six chevaux utilisés, la concentration en amikacine a été mesurée dans le liquide synovial des articulations métacarpo-phalangienne et inter-carpienne après injection loco-régionale sous garrot dans la veine céphalique du membre correspondant, 25 min après injection, puis 24, 36 et 48 h après.

● La même procédure a été réalisée sur chaque cheval pour chacune des deux posologies testées, en espaçant les essais d’au moins 14 jours et en changeant de membre thoracique utilisé.

● Les concentrations minimales inhibitrices (CMI) en amikacine ont été déterminées en se fondant sur des données de sensibilité des souches bactériennes équines collectées en milieu hospitalier.

● Globalement, des concentrations en amikacine supérieures ont été obtenues dans l’articulation intercarpienne en utilisant une dose de 3 g, avec des différences significatives à 25 min et à 24 h après injection.

Pour l’articulation métacacarpo-phalangienne, aucune différence n’a été observée entre les deux doses.

● Les concentrations seuils d’amikacine ont été atteintes dans les deux articulations pour S. aureus et les staphylocoques à coagulase négative à 25 min, quel que soit le dosage et après 25 min pour E. Coli et Actinobacillus spp dans l’articulation métacarpo-phalagienne à la dose de 3 g. Pour Enterococcus spp, Pseudomonas spp ou Streptococcus equi spp zooepidemicus, elles n’ont, en revanche, pas été atteintes, quelle que soit la dose utilisée.

● Une dose de 2 g d’amikacine semble donc suffisante lors d’atteinte du membre distal pour la plupart des souches rencontrées.