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Chirurgie

chirurgie / médecine interne


POUR UNE AFFECTION DE L’INTESTIN GRÊLE
ET PRÉSENTANT DU REFLUX EN POST OPÉRATOIRE
Utilisation de variables périopératoires pour déterminer
la nécessité de répéter des laparoscopies chez des chevaux opérés


Objectif de l'étude
Déterminer si des variables périopératoires peuvent être utilisées pour différencier une raison médicale
d'une raison chirurgicale de reflux postopératoire après une intervention chirurgicale de l'intestin grêle chez des chevaux.

Vet Surgery
2019;48(4):1204-10
Use of perioperative variables
to determine the requirement for repeat celiotomy in horses with postoperative reflux after small intestinal surgery: a retrospective study, 2009-2015

Jacobs CC, Stefanovski D, Southwood LL







Synthèse par Julia Israel, interne à la Clinéquine, Vetagrosup



Sujet

Déterminer si des variables périopératoires peuvent être utilisées pour différencier une raison médicale d'une raison chirurgicale de reflux postopératoire, après une intervention chirurgicale de l'intestin grêle chez des chevaux.

Matériel et méthode

Cinquante et un chevaux ayant du reflux après une intervention chirurgicale de l’intestin grêle ont été sélectionnés. Parmi ces chevaux, 37 avaient un reflux post-opératoire de type chirurgical (déterminé par laparotomie ou à l’autopsie) et 14 avaient un reflux de type médical, ie amélioré avec des médicaments.
Les chevaux présentant un reflux postopératoire de type chirurgical avaient de la fièvre et des signes de colique associés. Les chevaux de plus de 1 an admis dans une clinique pour colique entre Janvier 2009 et décembre 2016 et présentant 2L ou plus de reflux en post-opératoire ont été étudiés.
Les chevaux présentant une entérite ou une salmonellose ont été exclus de l’étude.
A l’admission, étaient notées les informations concernant : l’historique de la colique, l’examen clinique, la présence de reflux et
quantité, l’hématocrite, les PT, la concentration en lactates sanguins. Si un liquide de paracentèse était récolté on dosait les protéines totales, la numération cellulaire et la concentration en lactates. Étaient également notées les lésions observées à la laparotomie, le diagnostic, la longueur d’intestin atteinte (en mètre), la résection ou anastomose réalisée et la durée de la chirurgie.
En post-opératoire étaient aussi décrits les signes éventuels de colique : apparition, sévérité, durée, analgésique éventuellement administré.

Résultats

Sur 905 chevaux ayant eu une laparotomie, la majorité présentaient des lésions de l’intestin grêle et 51 chevaux ont été retenus pour cette étude.
La majorité des chevaux qui ont survécu ont reçu un traitement médical pour le reflux post-opératoire et d’autres avec une nouvelle laparoscopie. Une augmentation d’1°F de la température rectale augmentait de 458 p. cent le risque d’une raison chirurgicale.
Le volume et la durée de reflux post-opératoire n’étaient pas associés à des raisons chirurgicales.
Modifié le: mercredi 1 juillet 2020, 00:07