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éditorial
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Identifier les signes qui justifient un examen plus particulier du foie et des fonctions hépatiques avant que la clinique ne soit dominée par un ictère franc, une ascite ou un coma, tel est le défi en pratique ...
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Jean-Luc Cadoré Médecine Interne (Animaux de Compagnie, Équidés) Agrégé des Écoles Vétérinaires, Dipl ECVIM (CA) VetAgro Sup Campus Vétérinaire de Lyon, membre de l'Université de Lyon UMR 754 INRA-ENVL-UCBL Rétrovirus et pathologie comparée IFR 128, Université Lyon 1 1, avenue Bourgelat 69280 Marcy l’Étoile
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Il suffit de regarder le travail accompli par les groupes d’experts en hépatologie vétérinaire pour être convaincu des progrès effectués depuis plus de vingt ans dans cette partie de la gastro-entérologie vétérinaire et pour être sûr que le démembrement nosographique autorisé, notamment par la double approche morphologique et fonctionnelle, permettra au clinicien une meilleure reconnaissance et une meilleure prévention des affections hépatiques du chien et du chat.
Même si les fondamentaux sont identiques en terme anatomo-pathologiques, des différences spécifiques sont importantes : pour exemple, la lipidose et les cholangites sont beaucoup plus fréquentes chez le chat, les hépatites chroniques le sont beaucoup plus chez le chien. Cette approche histologique est essentielle d’une part, pour une meilleure compréhension de la pathogénèse et de la clinique des affections hépatiques, d’autre part, parce que l’acte biopsique permet au clinicien d’accéder à la nature lésionnelle ou infectieuse de l’hépatopathie ou des affections de la vésicule biliaire. C’est donc en connaissant les répercussions hépatiques de certaines maladies de système (cardio-vasculaire, digestif), de certaines intoxications, de certaines maladies infectieuses (bactériennes, virales ou parasitaires) que peut s’appuyer la recherche de certaines hépatopathies, notamment grâce à la biologie et à l’échographie. Mais c’est aussi en identifiant de façon correcte certains signes généraux (fatigue, syndrome confusionnel, anomalies de l’assimilation digestive et/ou anomalies du transit), en repérant au cours de certains bilans biologiques des anomalies discrètes de l’exploration de l’intégrité et des fonctions hépatiques, ou encore en ne passant pas à côté d’images hépatiques particulières à l’échographie abdominale justifiée par une anomalie de la palpation abdominale, que le clinicien peut aussi évoquer une atteinte hépatique. Des progrès énormes ont donc été faits dans le diagnostic des maladies hépatiques, avec l’imagerie médicale ; elle pourrait être renforcée par des examens laparoscopiques plus systématisés afin de coupler l’examen visuel macroscopique (permettant aussi le choix du lieu de biopsie) à l’examen histologique. L’imagerie médicale demeure incontournable dans le diagnostic des affections vasculaires congénitales et dans leur suivi per et post-opératoire. C’est aussi grâce à cette technique que des affections vésiculaires dont on taisait l’existence ont pu être identifiées.
L’exploration biologique de l’intégrité et de la fonctionnalité hépatiques est maintenant facile et complète ; son interprétation nécessite toutefois une certaine prudence du fait de l’image instantanée qu’elle donne, du fait que toutes les fonctions ne sont pas forcément altérées de la même façon, et enfin de la corrélation pas toujours parfaite entre une valeur biologique et l’intensité et/ou la répartition des lésions qu’elles engendrent.
La prise en charge thérapeutique a bénéficié d’une pharmacopée spécifiquement enrichie (en abandonnant la notion d’ “hépatoprotecteurs”) et bien sûr, de la nutrition clinique ayant permis une meilleure compréhension de la pathogénie de certaines affec- tions ; la chirurgie occupe également une place importante pour le traitement des affections vasculaires mais aussi pour la partie oncologique de l’hépatologie.
Et en s’apprêtant à fêter le dixième anniversaire de la parution du NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE canine-féline, le lecteur se souviendra peut-être que le premier numéro était consacré aux ictères ; il sera alors en mesure d’apprécier l’évolution de la politique éditoriale et, concernant l’hépatologie, les réels progrès tant dans l’approche sémantique et sémiologique et dans la prise en charge diagnostique et thérapeutique des principales affections hépatiques du chien et du chat.
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| Sauter N°43, volume 8, 2010Sauter sommaire
Éditorial Jean-Luc Cadoré Test clinique - Persistance du 4e arc aortique droit Lawrence Souchu, Fabien Arnault, Éric Viguier
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CANINE - FÉLINE - Intérêt de la biologie clinique dans le diagnostic et le traitement des affections hépatiques chez les carnivores domestiques Laëtitia Jaillardon, Brigitte Siliart - Comment reconnaître les principales lésions histologiques du foie chez le chien et le chat Sara Belluco - Comment diagnostiquer les hépatites chroniques chez le chien Laurent Guilbaud - Comment traiter les hépatites chroniques chez le chien Laurent Guilbau - Diagnostiquer et traiter une hépatite aiguë chez le chien et le chat Kévin Le Boedec - Comment diagnostiquer et traiter les tumeurs du foie et des voies biliaires chez le chien et le chat Armelle Diquélou - Imagerie - Échographie du foie : aspect anormal chez le chien et le chat Juliette Sonet - Observation clinique - Une mucocèle biliaire chez un chien Cyril Spyckerelle, Fabien Collard, Jérémy Dernis, Luc Chabanne
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FÉLINE - Comment diagnostiquer et traiter les cholangites et cholangiohépatites chez le chat Jérôme Abadie - Diagnostiquer et traiter la lipidose hépatique chez le chat Annabelle Garand, Jack-Yves Deschamps
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RUBRIQUES - Nutrition - L’alimentation lors d’insuffisance hépatique chez le chien et le chat Géraldine Blanchard - Observation clinique - Un épisode autochtone d’hépatite de Rubarth dans une portée Pierre Bergamo, Corine Boucraut-Baralon
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FMC vét - formation médicale continue vétérinaire - Revue de presse internationale - Notre sélection d’articles par Anne Gogny, Arnaud Colson, Aurore Maisonobe, Julien Debeaupuits - Suppression de l'œstrus grâce à des implants de mélatonine chez le chat - Prévoir la récupération fonctionnelle de la miction chez les chats après un traumatisme sacro-coccygien : étude prospective - Comparaison entre les volumes du neurocrâne des Cavaliers King Charles affectés par le syndrome d’Arnold Chiari des chiens de petites races et des Labradors - Rétrocontrôle négatif réversible des fonctions endocrine et germinative du testicule (castration hormonale) chez le chien par l'utilisation d'un agoniste de la GnRH, l'Azagly-Nafarelin, sous la forme d'un implant, Gonazon® : un essai pré-clinique - Cytoponction écho-guidée du foie et de la rate : facteur pronostique lors de mastocytome cutané canin
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Test clinique - Les réponses
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