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Analyses et commentaires – Caractériser une gammapathie : intérêts de l’immunoélectrophorèse

Nicolas Soetart, Laetitia Jaillardon

N°72 - Autour des convulsions

De nombreuses maladies peuvent être responsables d’une augmentation de la production d’immunoglobulines. La distinction entre une augmentation polyclonale (plusieurs types d’immunoglobulines produites) et une augmentation monoclonale (un seul type d’immunoglobuline produite, traduisant une prolifération d’un seul clone de cellules lymphoïdes B fortement évocatrice d’une origine néoplasique) est indispensable pour préciser le diagnostic.
Lorsque l’observation du tracé électrophorétique ne permet pas d’établir cette distinction, le recours à une immunoélectrophorèse, en identifiant les types d’immunoglobulines présentes dans le sérum, est nécessaire.

Disciplines : pathologie clinique, immunologie

Mots clés : Immunoglobulines, Gammapathie, Ehrlichiose, Leishmaniose, Myélome multiple, chien, chat

PLAN DE L’ARTICLE

PRINCIPE DE L’IMMUNOÉLECTROPHORÈSE

Figure 1 – Représentation schématique d’une immunoglobuline
Figure 2 Exemples de tracés d’électrophorèse des protéines sériques
Tableau 1 – Cas cliniques
Figure 3 – Principe de lecture d’une immunoélectrophorèse

CONCLUSION

Nicolas Soetart

2014 : diplômé de Oniris-Nantes
2015 : diplôme d’internat en clinique des animaux de compagnie
de VetAgro-Sup Lyon
Depuis septembre 2015 : Assistant hospitalier en médecine des animaux de compagnie à Oniris – Nantes

Laetitia Jaillardon Docteur en médecine vétérinaire, diplômée de L’École nationale vétérinaire de Lyon (2005) PhD, Dipl ECVCP, Maître de Conférences en Pathologie Clinique

2005-2006 : Interne en médecine et chirurgie équine – VetAgroSup
2009-2012 : Résidanat européen en Pathologie Clinique Vétérinaire – Oniris
2011-2015 : Thèse 3è cycle : « Évaluation du carcinome mammaire spontané canin comme modèle d’étude du rôle des facteurs de croissance et de leurs récepteurs dans l’interaction entre obésité et cancer du sein »
Depuis 2013 : Diplômée du collège européen de Pathologie Clinique Vétérinaire
Depuis 2017 : Maître de Conférences en Pathologie Clinique à Oniris, et responsable du LDHVet, laboratoire de biologie médicale qui traite de près de 45 000 analyses par an, dont le quart concerne la reproduction équine.

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