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ACTUALITÉS EN PERSPECTIVE
résumé et plan de l'article
La non délivrance chez les bovins

est-elle une maladie

du stress oxydatif ?



Olivier Salat, Claire Calais
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La non délivrance est une des principales affections associées au part. Ses conséquences sur la reproduction future peuvent être importantes, mais des liens ont également été établis avec d’autres troubles métaboliques ou infectieux du peripartum.

De nombreux facteurs de risque ont été évoqués, mais la plupart ne sont pas systématiquement retrouvés. Les principaux et les moins discutés sont la durée de gestation, les gestations gémellaires, les avortements et l’alimentation.

Si l’on excepte les avortements d’origine infectieuse, deux grands mécanismes physiopathologiques ont été proposés : des désordres hormonaux et/ou une atteinte du système immunitaire.

Lors de part induit ou de durée de gestation anormale, une dysmaturité du placenta, en lien avec des niveaux d’œstrogènes et de prostaglandines (PGF2α et PGE2) faibles, est la principale cause du maintien des adhérences placentaires. Lors de gestation normale, la non délivrance est due alors à un défaut d’afflux et d’activité des leucocytes dans les placentomes.

L’immunodépression est un phénomène régulièrement observé au moment du vêlage chez les bovins, et en particulier les vaches laitières. Elle est essentiellement liée au stress oxydatif présent à cette période critique. L’hypocalcémie peut également jouer un rôle non négligeable. Lorsque cette immunodépression est trop forte, les dégâts associés peuvent être considérables. La non délivrance est donc un signe clinique de ce dysfonctionnement immunitaire.

Sa prévention passe par une supplémentation adéquate de la vache tarie en nutriments précurseurs des anti-oxydants, par une maîtrise de l’état corporel pendant la période sèche, par une couverture énergétique adaptée de la vache prête à vêler, et enfin par le maintien d’une calcémie adéquate.


LES FACTEURS DE RISQUE DE NON DÉLIVRANCE

Encadré 1 - Les bases physiologiques de la délivrance
Encadré 2 - Comment expliquer la non délivrance ?
Encadré 3 - Profil des hormones impliquées dans la mise bas entre vaches saines et celles à non délivrance
Figure 1 - Le placentome bovin
Figure 2 - Les mécanismes physiologiques de base de la délivrance
Figure 3 - Production et inactivation des substances pro-oxydantes
Figure 4 - Évolution du nombre de leucocytes par champ de placentome entre les vaches saines et celles à non délivrance dans les jours précédant le vêlage
Tableau 1 - Facteurs de risque de non délivrance
Tableau 2 - Effets de certains paramètres sur le risque de survenue de non délivrance

STRESS OXYDATIF ET NON DÉLIVRANCE

Définition du stress oxydatif

Tableau 3 - Les principaux antioxydants et leurs principales fonctions

Les causes du stress oxydatif

Les conséquences du stress oxydatif

Comprendre les liens entre non délivrance et carence en antioxydants

Figure 5 - Les mécanismes antioxydants au niveau de la cellule

Effets d’apports en antioxydants sur les non délivrances

Liens entre non délivrance et affections métaboliques

Lien entre hypocalcémie et non délivrance
Lien entre perturbation du métabolisme énergétique et non délivrance

Stress oxydatif et perturbations hormonales : quelles relations ?

MISE EN PLACE DE MESURES CURATIVES ET PRÉVENTIVES

CONCLUSION


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2
DOSSIER : Une nouvelle émergence en Europe : le virus Schmallenberg
plan de l'article
L’émergence

du virus Schmallenberg :

la crise “FCO” a-t-elle été utile ?



Stephan Zientara
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L’émergence dans le nord de l’Europe du virus Schmallenberg en 2011 a rappelé l’introduction inattendue du virus de la fièvre catarrhale ovine (FCO) en 2006.

En insistant sur l’expérience acquise lors de l’émergence de la FCO, cet article se propose de décrire les nouvelles méthodes moléculaires qui ont permis l’identification de ce nouveau virus, la mobilisation des laboratoires et le développement de méthodes de diagnostic moléculaire et sérologique dans un délai très court, ainsi que le rôle de la plateforme d’épidémiosurveillance de cette infection.


COMMENT A ÉTÉ DÉTECTÉ ET DIAGNOSTIQUÉ LE VIRUS SCHMALLENBERG

Les échanges bénéfiques européens entre les laboratoires

Au niveau national : une coopération efficace entre les laboratoires nationaux, les laboratoires départementaux et les sociétés de diagnostic


LE DISPOSITIF DE SURVEILLANCE DU VIRUS DE SCHMALLENBERG

L’expérience acquise par les praticiens

La plateforme nationale d’épidémiosurveillance


LES QUESTIONS SUR L’INFECTION ET LES ACTIONS DE RECHERCHE

CONCLUSION






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3
DOSSIER : Une nouvelle émergence en Europe : le virus Schmallenberg
résumé et plan de l'article

Une nouvelle arbovirose

émergente en Europe :

l’infection par le virus Schmallenberg



Damien Vitour, Estelle Lara, Emmanuel Bréard, Corinne Sailleau, Cyril Viarouge, Alexandra Desprat, Guillaume Belbis, Stéphan Zientara
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Avec l’émergence du virus Schmallenberg (SBV) en Allemagne à la fin de l’été 2011, l’Europe subit une épizootie majeure touchant les cheptels ovins, bovins, caprins.

La France a déclaré ses premiers cas de SBV le 25 janvier 2012. Elle reste le pays le plus touché par cette épizootie.

Les signes cliniques sont modérés et transitoires chez l’animal adulte mais le SBV provoque des avortements et des malformations caractéristiques (syndrome d’arthrogrypose-hydranencéphalie) chez les produits de la gestation.

Le SBV n’infecte pas l’homme.

L’analyse phylogénétique du génome de SBV a montré des similitudes avec des membres du sérogroupe Simbu au sein du genre Orthobunyavirus et de la famille des Bunyaviridae. Ce groupe comprend notamment les virus Shamonda et Akabane qui provoquent une symptomatologie très proche du SBV.

Comme le virus de la fièvre catarrhale ovine (FCO), ces virus sont transmis par de petits moucherons hématophages du genre Culicoides. Le diagnostic de l’infection repose sur la détection de génome viral par RT-PCR à partir d’échantillons –cerveau principalement-d’avortons / mort-nés.

Un test sérologique (ELISA, IdVet) est également disponible pour détecter la présence d’anticorps anti-SBV dans le sérum d’animaux infectés.

Comme pour le virus de la FCO de sérotype 8 qui a émergé de façon inattendue en Belgique et aux Pays-Bas en 2006, l’origine et les raisons de l’émergence du SBV restent à ce jour inconnues.


CLINIQUE DES CAS OBSERVÉS

Encadré 1 - L’émergence et l’épizootie de la fièvre catarrhale ovine (FCO) de 2006 à 2008
Encadré 2 - La chronologie de l’épizootie
Tableau - Point sur la situation des foyers de S.B.V. en Europe au 5 avril 2012
Figure 1 - Émergence du virus Schmallenberg dans les élevages d’ovins, de caprins, et de bovins de l’Union Européenne et du Royaume-Uni associée au risque d’incursion de culicoïdes durant l’année 2011

ÉTUDE COMPARÉE AVEC LE VIRUS AKABANE

LES QUESTIONS SUR LE DÉVELOPPEMENT DE L’INFECTION

LE DIAGNOSTIC

L’HISTOIRE ET L’ORIGINE GÉOGRAPHIQUE DU VIRUS SCHMALLENBERG : DES QUESTIONS PLUS QUE DES RÉPONSES


L’émergence et la coexistence des virus de la même famille

Les informations épidémiologiques disponibles sur d’autres virus proches

Une large diffusion du virus de Schmallenberg (S.B.V.)

Encadré 3 - Mieux connaître ce virus et sa famille

CONCLUSION

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4
DOSSIER : Une nouvelle émergence en Europe : le virus Schmallenberg
résumé et plan de l'article
Les formes congénitales

de l’infection

par le virus Schmallenberg :

surveillance en France et en Europe



Morgane Dominguez, Jérôme Languille, Stéphan Zientara, coll.
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Une surveillance des formes congénitales de l’infection par le virus Schmallenberg (SBV) qui se manifestent par un syndrome arthrogrypose – hydranencéphalie (AHS) chez les ruminants, a été mise en œuvre en Europe très rapidement à la suite de l’alerte relative à cette émergence aux Pays Bas, en décembre 2011.

Au 13 avril 2012, près de 3 300 foyers de formes congénitales de SBV ont été confirmés dans huit pays européens. En France, au 14 avril 2012, la surveillance mise en place a permis d’identifier 1 068 foyers ovins, 157 foyers bovins et 16 foyers caprins. Le virus semble avoir largement diffusé sur le territoire métropolitain l’automne 2011.

A partir d’avril 2012, la surveillance des formes congénitales de l’infection par le SBV évolue : elle est maintenue chez les veaux, mais levée chez les petits ruminants dans les départements dans lesquels la circulation virale a été démontrée.



DÉFINITION DE SUSPICION CLINIQUE OU DE FOYER

LES CHIFFRES SUR LA SURVEILLANCE EN EUROPE DES FORMES CONGÉNITALES (mi décembre 2011 – mi avril 2012)


Chronologie

Total des foyers

Encadré 1 - Le nombre de foyers notifiés dans les pays européens
Figure 1 - Évolution de l’incidence mensuelle des foyers confirmés de virus de Schmallenberg (S.B.V.) en Europe, par espèce

LES CHIFFRES SUR LA SURVEILLANCE, EN FRANCE DES FORMES CONGÉNITALES (4 janvier - 14 avril 2012)

Encadré 2 - Nombre d’exploitations ayant fait l’objet de suspicion en France et nombre de foyers
Figure 2 - Évolution de l’incidence des foyers confirmés du virus de Schmallenberg (S.B.V.)et des suspicions cliniques non confirmées en France par semaine de suspicion et par espèce
Figure 3 - Localisation des foyers toutes espèces confonduesconfirmés du virus de Schmallenberg (S.B.V.) et des suspicions cliniques non confirmées en France au 14 avril 2012
Figure 4 - Localisation des foyers confirmés du virus de Schmallenberg S.B.V. et des suspicions cliniques non confirmées en France par mois de suspicion et par espèce animale

LA SURVEILLANCE DES FORMES CONGÉNITALES ET LA SITUATION ÉPIDÉMIOLOGIQUE

ÉVOLUTION DE LA SURVEILLANCE DES FORMES CONGÉNITALES DE L’INFECTION PAR LE S.B.V. EN France

CONCLUSION


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5
DOSSIER : Une nouvelle émergence en Europe : le virus Schmallenberg
résumé et plan de l'article
Le virus Schmallenberg

en Belgique :

premiers diagnostics

et premières évaluations



Ann Brigitte Cay, Nick De Regge, Flavien Riocreux, coll.
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Le virus de Schmallenberg (SBV) a émergé en Belgique en décembre 2011, et de plus en plus de cas positifs ont été décelés chez les ovins, les caprins et les bovins durant les mois qui ont suivi.

Chez les avortons ovins, des études comparatives ont démontré que le cerveau est le tissu de choix pour établir le diagnostic par RT-qPCR et par isolement viral. Le développement de tests sérologiques devrait aider à répondre à un certain nombre de questions à propos des avortons suspects (selon la définition de cas), mais non confirmés par RT-qPCR. Ces outils seront aussi cruciaux pour réaliser des analyses épidémiologiques concernant l’émergence de ce virus en Europe de l’Ouest, et pour analyser le niveau d’immunité qui a été acquis par la population sur le terrain ; ils représenteront un élément déterminant de l’évolution du SBV en 2012.

Comme nous sommes confrontés à un virus inconnu jusqu’ici, beaucoup d’aspects de la pathogénie, de la réponse immune et de la transmission sont encore méconnus. Dès lors, les connaissances acquises à partir des virus proches du sérogroupe Simbu, sont utilisées, le plus souvent, comme directives par les vétérinaires et les acteurs du terrain. Néanmoins, la prudence doit rester de mise avec de telles extrapolations car, malgré de nombreuses similitudes, de nombreuses différences ont déjà été observées.

Des pools contenant des têtes de Culicoïdes capturés en automne 2011 en Belgique se sont montrés positifs par RT-qPCR, ce qui confirme que ces espèces sont des vecteurs appropriés pour le SBV.



DIAGNOSTIC, NOMBRE DE CAS ET RÉPARTITION CHEZ LES AGNEAUX

Encadré 1 - La chronologie des cas

Diagnostic

Diagnostic par RT-qPCR
Diagnostic par isolement viral ou par détection dans les organes lymphoïdes

Nombre de cas détectés et répartition

Tableau 1 - Pourcentage de fermes suspectes et d’animaux confirmés positifs par RT-qPCR entre décembre 2011 et février 2012
Figure 1 - Localisation des fermes positives en Belgique entre le 22 décembre 2011 et le 3 février 2012

DIAGNOSTIC ET NOMBRE DE CAS CHEZ LES BOVINS

ORGANISATION DE LA LUTTE EN Belgique


Encadré 2 - La surveillance des insectes

Pas de notification obligatoire mais un suivi des avortements

Figure 2 - Nombre d’avortements chez les bovins et chez les ovins

COMPRENDRE L’ABSENCE DE CONFIRMATION CHEZ LES BOVINS

LES CONSÉQUENCES DE L’AFFECTION DANS LES ÉLEVAGES


Les 1ères conséquences chez les troupeaux ovins

Les 1ères conséquences chez les troupeaux bovins

Figure 3 - Localisation au 25/04/12 des exploitations ovines et bovines suspectes et confirmées

CONCLUSION

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6
DOSSIER : Une nouvelle émergence en Europe : le virus Schmallenberg
résumé et plan de l'article

L'impact de l’infection

par le virus Schmallenberg

dans les troupeaux ovins français :

les premières estimations



Anne Touratier, Didier Calavas, M. Jaÿ, coll.
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En France, les premiers cheptels confirmés atteints par le virus de Schmallenberg ont été déclarés le 25 janvier 2012. Au 12 avril, 1 232 élevages de ruminants ont été confirmés atteints, dont 1 068 élevages ovins.

Les Groupements de Défense Sanitaire (GDS), avec l’appui de l’Anses, dans le cadre de la Plateforme nationale de surveillance épidémiologique en santé animale, conduisent une enquête destinée à évaluer la proportion d’animaux atteints dans les foyers confirmés et à décrire les types de troubles observés. Entre la fin janvier et la mi-mars 2012, un groupe de travail pluridisciplinaire a élaboré les modalités de l’enquête pour les élevages de petits ruminants et les bovins. Les questionnaires ont été testés avant d’être validés, et les GDS formés à la réalisation des enquêtes saisies sur une interface Web.

Au 30 mars, les enquêtes de 384 lots d’ovins ont été analysées pour 42 218 brebis ayant donné naissance à 68 237 agneaux. En moyenne, 71 p. cent des brebis avaient mis bas au moment de l’enquête. En moyenne, 15 p. cent des brebis ayant agnelé et 15 p. cent des agneaux ont présenté des symptômes pouvant être rapportés à l’infection par le SBV (malformation, trouble, avortement, mortalité dans les 12 heures suivant la naissance). Cependant, la proportion d’animaux touchés est très variable selon les troupeaux.

Les déformations/blocages des articulations sont les malformations les plus fréquentes (observées dans 96 p. cent des lots). Les troubles nerveux sont les plus rares (absents dans 63 p. cent des lots).


LES MODALITÉS DE L’ENQUÊTE

Contexte

Objectifs de l’enquête

Mise en œuvre de l’enquête

Encadré - L’élaboration de l’enquête
Figure 1 - Nombre d’élevages enquêtés par quinzaine
Figure 2 - Répartition géographique des 389 élevages enquêtés dont les enquêtes ont été saisies au 30 mars 2012

LES PREMIERS RÉSULTATS CHEZ LES OVINS

Les cheptels enquêtés

Figure 3 - Répartition des effectifs totaux de brebis des cheptels enquêtés

La date de mise en lutte des brebis des lots atteints

Figure 4 - Répartition des mises en lutte des lots concernés par les troubles

Le taux d’atteinte des brebis

Figure 5 - Répartition de la proportion de femelles “à problème”, qui peuvent être rapportés au virus de Schmallenberg au sein des lots concernés par les troubles

Le taux d’atteinte des agneaux

Figure 6 - Répartition de la proportion d’agneaux touchés, qui peuvent être rapporté au virus de Schamllenberg au sein des 360 lots concernés par les troubles

Fréquence des malformations et des troubles observés chez les agneaux

Tableau 2 - Fréquence d’observation de chacune des anomalies listées dans le questionnaire d’enquête

CONCLUSION

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7
VOLAILLES
plan de l'article

Le syndrome des œufs à extrémité

de verre chez la poule pondeuse :

aspects cliniques, épidémiologies

et moyens de contrôle

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Anne Gautier-Bouchardon



ASPECTS CLINIQUES ET LÉSIONNELS CHEZ LA POULE PONDEUSE

Encadré - Les mycoplasmes aviaires entraînent de redoutables infections

PATHOGÉNIE

La contamination par voie respiratoire

Les modifications de structure des coquilles d’œufs

Figure - Localisation de Mycoplasma synoviae au niveau du tractus génital des poules pondeuses

ÉPIDÉMIOLOGIE

Les types d’animaux et d’élevage

Le nombre d’élevages atteints

DIAGNOSTIC

Analyse PCR, cultures à partir d’écouvillonages

Analyses sérologiques

CONSÉQUENCES ÉCONOMIQUES

TRAITEMENTS ET MOYENS DE LUTTE

CONCLUSION


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8
COMPRENDRE ET AGIR - ENJEUX ÉCONOMIQUES
plan de l'article

L’envol du prix des matières premières

pour l’alimentation animale,

un enjeu majeur

pour les filières avicoles


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Cécile Riffard


LES MATIÈRES PREMIÈRES POUR L’ALIMENTATION ANIMALE : une situation toujours sous pression

Tableau 1 - Évolution de la récolte de céréales en France, par campagne, entre 2006 et 2011
Tableau 2 - Prix des principales matières premières en octobre 2009, 2010 et 2011 en € /t

L’IMPACT DE LA HAUSSE DES MATIÈRES PREMIÈRES SUR L’ALIMENTATION ANIMALE


L’indice “coût matières premières” a augmenté de plus de 40 p. cent de janvier 2010 à 2011

Figure 1 - L’évolution des cours du blé (fourrager, rendu Ille-et-Vilaine), du maïs (rendu Ille-et-Vilaine), du tourteau de tournesol (Saint-Nazaire) et du tourteau de soja (départ Montoir) depuis 2006
Figure 2 - Évolution des indices coût matières premières ITAVI depuis 2006

Les adaptations des acteurs sur le terrain

Relation entre l’indice de coût des matières premières ITAVI, le prix de l’aliment et le coût alimentaire

Encadré 1 - La méthodologie de calcul du coût de production à l’TAVI

IMPACT DE LA HAUSSE DES MATIÈRES PREMIÈRES SUR LE COÛT DE PRODUCTION DES VOLAILLES

Les conséquences de la hausse du coût alimentaire sur le coût de production

Encadré 2 - La méthodologie du calcul de l’indice“coût matières premières” de l’TAVI
Figure 3 - Évolution du coût de production des poulet standard depuis 2006

Une compensation partielle grâce à l’amélioration des performances techniques

Figure 5 - Évolution de la productivité du poulet standard et Label Rouge depuis 1990

CONCLUSION

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9
COMPRENDRE ET AGIR - VACCINOLOGIE
résumé et plan de l'article

Échec à la vaccination -

bactéries furtives

et infections mammaires

récalcitrantes ?

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Pascal Rainard, Gilles Foucras

Une proportion importante des infections mammaires sont chroniques, souvent subcliniques ou d’intensité minime. Nombre d’entre elles résistent aux traitements antibiotiques, elles n’induisent pas d’immunité protectrice stérilisante, et les tentatives de développement de vaccins pleinement efficaces ont échoué jusqu’à présent. Ces particularités pourraient découler en partie d’un même phénomène, la capacité des bactéries à évoluer sur un mode furtif dans la mamelle, et ainsi à échapper aux défenses immunitaires.

Les bactéries responsables d’infections mammaires présentent des modes d’échappement variés, qui les rendent peu accessibles aux défenses phagocytaires ou aux peptides antimicrobiens du système immunitaire inné. Ces modes furtifs de survie s’accompagnent d’un moindre pouvoir pathogène, mais les bactéries peuvent recouvrer leur virulence initiale. Les tentatives récentes de vaccination ont pris en compte certains mécanismes d’échappement des bactéries. Cependant nos connaissances sur les réponses immunitaires qui seraient capables de contrer ces modes d’échappement, et sur la façon de les induire, sont encore insuffisantes pour une approche raisonnée et pour le développement de vaccins efficaces.

L’article présente des données récentes sur les interactions hôte-bactéries dans la mamelle, fait une analyse critique des dernières tentatives vaccinales, et suggère des pistes pour la mise au point de vaccins efficaces.



CARACTÉRISTIQUES D’INFECTIONS MAMMAIRES CHEZ LA VACHE LAITIÈRE

Encadré - Les étapes précoces de l’infection mammaire et la mobilisation des défenses
Tableau - Intensité relative de l’inflammation provoquée par des agents pathogènes par rapport à l’inflammation provoquée par les staphylocoques coagulase négative, et fréquence relative des infections chroniques par rapport aux infections par Escherichia coli (++)
Figure 1 - Étapes précoces de l’infection mammaire et mobilisation des défenses

LES MODALITÉS D’ÉCHAPPEMENT DES BACTÉRIES À LA RÉPONSE DE L’HÔTE

Figure 2 - Acinus alvéolaire mammaire schématisant les différentes modalités d’échappement des bactéries (ici, S. aureus) aux défenses immunitaires

Les différentes formes furtives

Invasion et survie intracellulaire

Le biofilm

Les variants à petites colonies

MODE D’ACTION DES VACCINS CONTRE LES MAMMITES

ÉVALUATION EXPÉRIMENTALE DES VACCINS CONTRE LES MAMMITES


Les vaccins à base de bactéries entières inactivées

Un vaccin vivant contre les mammites staphylococciques

QUELLES QUALITÉS ET QUELS ATTRIBUTS POUR UN VACCIN EFFICACE pour déjouer les formes furtives des pathogènes mammaires ?

CONCLUSION


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10
COMPRENDRE ET AGIR - NOUVEAUTÉS EN MYCOPLASMOLOGIE
plan de l'article

Les infections génitales

à mycoplasmes,

uréaplasmes et acholéplasmes

chez les ruminants

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Xavier Nouvel, Dominique Le Grand


L’IMPLICATION DES MYCOPLASMES CHEZ LES BOVINS

Tableau - Tableau synoptique des Mollicutes rencontrés lors d’infections uro-génitales chez les bovins et chez les petits ruminants
Encadré 1 - Caractères généraux des mycoplasmes

Mycoplasma bovis

Mycoplasma bovigenitalium

Chez la femelle
Chez le mâle
Chez les embryons

Mycoplasma bovoculi

Les autres espèces du genre Mycoplasma

Ureaplasma diversum

L’IMPLICATION DES MYCOPLASMES CHEZ LES PETITS RUMINANTS

Mycoplasma agalactiae

Les autres espèces de mycoplasmes

Ureaplasma spp

LE TRAITEMENT DES INFECTIONS GÉNITALES À MYCOPLASMES

CONTRÔLE DE L'INFECTION GÉNITALE DANS UN FOYER


Encadré 2 - Comment obtenir un diagnostic de laboratoire pour les affections à mycoplasmes

CONCLUSION

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11
FMC Vet - formation médicale continue - ÉTUDE DE CAS
résumé et plan de l'article


Étude clinique -

La dermatite du pli de l’aine

chez les bovins laitiers

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Christophe Roy, Jean-Louis Roque, Pierre-Michel François, Alexis Ferrieres, Didier Raboisson


La dermatite du pli de l’aine est une affection commune des bovins laitiers, pourtant peu décrite dans la littérature scientifique. Le tableau clinique est celui d’une dermatite affectant la peau d’un ou des deux plis de l’aine de femelles laitières en peripartum. On distingue cinq stades cliniques avec des signes locaux et parfois des signes généraux.

Notre étude clinique a permis de montrer que l’UTD (Udder-Thigh Dermatitis) est largement répandue dans la population étudiée, notamment chez les primipares. L’affection est liée à l’œdème mammaire du peripartum. Le manque d’exercice favorise l’apparition de cas d’UTD.

Des investigations bactériologiques et histologiques ont été menées : des germes anaérobies du genre Fusobacterium sont isolés du pli de l’aine des bovins atteints. Ils pourraient expliquer les lésions de nécrose constatées pour les cas sévères. Fusobacterium nucleatum a été isolé pour la première fois de la peau de bovins, sans que l’on ne connaisse encore son pouvoir pathogène. L’histologie n’a mis en évidence aucun élément parasite ou fungique.

La prophylaxie de l’UTD passe par une bonne connaissance et une bonne maitrise de ses facteurs de risques (limiter l’œdème mammaire, favoriser le déplacement des animaux en fin de gestation). Le traitement de l’UTD doit être local (nettoyage et désinfection) et éventuellement général (antibiotiques) pour les cas graves.

L’impact économique de l’UTD dans les élevages ne doit pas être négligé.


MÉTHODOLOGIE DE L’ENQUÊTE

Encadré 1 - Les cinq stades de la dermatite du pli de l’aine
Figure - Les critères étudiés

LES RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE

Tableau 1 - Le type de logement
Encadré 2 - Les facteurs de risque d’apparition de l’œdème mammaire chez les bovins

BACTÉRIOLOGIE ET HISTOLOGIE : DES INVESTIGATIONS SUR 19 CAS CLINIQUES

Examens bactériologiques

Tableau 2 - Résultats bactériologiques des écouvillonnages du pli de l’aine de bovins souffrant de dermatite du pli de l’aine

Examens histologiques

DISCUSSION

Encadré 3 - Rappels : la physiologie de la peau

PROPHYLAXIE

TRAITEMENT

L’IMPACT ÉCONOMIQUE

CONCLUSIONS

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12

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Sauter N°20, volume 5, 2012

N°20, volume 5, 2012

Sauter Sommaire

Sommaire

Éditorial Stephan Zientara
Test clinique - Crises “épileptiformes” chez un veau Blond sous la mère Julien Clément

ACTUALITÉS EN PERSPECTIVE
- Chronique - Surveillance et contrôle des émergences
Un nouveau partenariat en santé animale ?
Zénon
- La non délivrance chez les bovins est-elle une maladie du stress oxydatif ? Olivier Salat, Claire Calais

RUMINANTS
Dossier : Une nouvelle émergence en europe :
le virus Schmallenberg

- L’émergence du virus Schmallenberg : la crise “FCO” a-t-elle été utile ? Stephan Zientara
- Une nouvelle arbovirose émergente en Europe :
l’infection par le virus Schmallenberg
Damien Vitour, Estelle Lara, Emmanuel Bréard, Corinne Sailleau, Cyril Viarouge,
Alexandra Desprat, Guillaume Belbis, Stéphan Zientara

- Les formes congénitales de l’infection par le virus Schmallenberg : surveillance en France et en Europe Morgane Dominguez, Jérôme Languille, Stéphan Zientara, Alexandre Fediaevsky, Gina Zanella, Corinne Sailleau, Emmanuel Bréard, Anne Touratier, Éric Collin, Philippe Marianneau, Pascal Hendrikx, Didier Calavas
- Le virus Schmallenberg en Belgique : premiers diagnostics
et premières évaluations
Ann Brigitte Cay, Nick De Regge, Flavien Riocreux, Estelle Méroc, Yves Van der Stede, Hans Van Loo, Guido Bertels, Marc Saulmont, Laurent Delooz, Isra Deblauwe, Pieter Vantieghem, Josef Hooyberghs, Thierry van den Berg
- L'impact de l’infection par le virus Schmallenberg
dans les troupeaux ovins français : les premières estimations
Anne Touratier, Didier Calavas, M. Jaÿ, Jérôme Languille, Alexandre Fediaevsky, Pascal Hendrikx, Morgane Dominguez, Stéphan Zientara

VOLAILLES
- Le syndrome des œufs à extrémité de verre chez la poule pondeuse : aspects cliniques, épidémiologies et moyens de contrôle Anne Gautier-Bouchardon

COMPRENDRE ET AGIR
- Enjeux économiques - L’envol du prix des matières premières pour l’alimentation animale, un enjeu majeur pour les filières avicoles Cécile Riffard
- Vaccinologie - échec à la vaccination - bactéries furtives et infections mammaires récalcitrantes ? Pascal Rainard, Gilles Foucras
- Nouveautés en mycoplasmologie - Les infections génitales à mycoplasmes, uréaplasmes et acholéplasmes chez les ruminants Xavier Nouvel, Dominique Le Grand

FMC Vét - formation médicale continue vétérinaire
- Étude de cas - La dermatite du pli de l’aine chez les bovins laitiers Christophe Roy, Jean-Louis Roque, Pierre-Michel François, Alexis Ferrieres, Didier Raboisson
- Revue de presse internationale - Nicole Hagen, Xavier Nouvel
- L'insémination intra-folliculaire, possible voie d’amélioration de réussite à l'IA pour la vache infertile
- Effet de l’inflammation endocervicale sur le délai de fécondation chez les vaches laitières
- Les caméras vidéo peuvent-elles remplacer la détection visuelle des chaleurs chez les vaches laitières ?

Test clinique - Les réponses