| LA DYSPLASIE DE LA HANCHE
CHEZ LE CHIEN ET LE CHAT
| | | 1 | DOSSIER : LA DYSPLASIE DE LA HANCHE chez le chien et le chat résumé et plan de l'article | | Comprendre
la dysplasie de la hanche
chez le chien et le chat
Olivia Auger, Thibaut Cachon, Jean-Pierre Genevois
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L’étiologie et la physiopathologie de la dysplasie de la hanche reste encore mal connue. Les études génétiques ont démontré que la dysplasie coxo-fémorale est une affection héréditaire polygénique quantitative, non congénitale. Le chiot dysplasique naît donc avec une hanche normale d’un point de vue anatomique. Les remodelages articulaires et le processus arthrosique observés par la suite résultent d’une laxité articulaire excessive qui est à l’origine d’une subluxation intermittente des têtes fémorales. Ces modifications peuvent apparaître très précocement dans la vie de l’animal. L’affection relève d’une hérédité quantitative, ce qui signifie que l’expression phénotypique de la maladie résulte de la combinaison de facteurs génétiques, transmis par l’ascendance, et de facteurs environnementaux. Certains individus, prédisposés par des caractères génétiques, expriment de façon plus ou moins importante une dysplasie de hanche s’ils sont exposés à un environnement propice ou non à son développement. Les auteurs s’accordent sur le fait que l’hyperlaxité coxo-fémorale est l’élément prépondérant dans le développement de la dysplasie de la hanche.
Disciplines : Génétique, appareil locomoteur, physiopathologie Mots-clés : étiologie, dysplasie coxo-fémorale, laxité articulaire, caractères génétiques, hyperlaxité, chien, chat.
PLAN DE L'ARTICLE Tableau 1 - Nombre de chiens dépistés (N) et distribution (pourcentage) de la prévalence de la dysplasie coxo-fémorale dans la race concernée. Période concernée : 1993-2006
Encadré 1 - Anatomie et croissance normale de la hanche
Figure 1 - Acétabulum de la hanche gauche, vue latérale ; extrémité proximale du fémur gauche, vue caudale
DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES
L'importance exacte de l'affection au sein de chaque race, mal connue
Le pourcentage de dysplasie unilatérale, relativement élevé
Une prédisposition liée au sexe ? À l’âge ?
LES CAUSES DE DYSPLASIE DE LA HANCHE
Tableau 2 - Facteurs étiologiques de la dysplasie de la hanche chez le chien
L’hérédité et la laxité articulaire
Les facteurs aggravants et suspectés
Un poids excessif
Une conformation anormale de la hanche
La croissance
La masse musculaire
Les facteurs hormonaux
Nutrition
Exercice
PATHOGENIE
Figure 2 - Exemple des contraintes exercées par la tête fémorale sur le cartilage de croissance acétabulaire
Figure 3 - Représentation de l’évolution radiographique des cartilages de croissance de l’acétabulum et de la tête fémorale de la naissance à l’âge adulte
Figure 4 - La laxité articulaire initiale chez les chiots prédisposés entraîne une succession de modifications, aboutissant aux signes cliniques et radiographiques et faisant entrer l’articulation dans un cercle vicieux d’auto-aggravation
CONCLUSION
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| | 2 | DOSSIER : LA DYSPLASIE DE LA HANCHE chez le chien et le chat résumé et plan de l'article | | Fiche pratique
Comment réaliser
un examen palpatoire de la hanche
chez le jeune chien
Quentin Cabon, Thibaut Cachon | |
La palpation de la hanche doit se faire sous anesthésie générale ou sous tranquillisation approfondie. Le test d’Ortolani vise à évaluer la laxité coxo-fémorale. Plus la laxité est importante plus le signe d’Ortolani est aisé à obtenir. Ce test peut être réalisé en décubitus latéral ou dorsal tandis que le test de Bardens s’effectue en décubitus latéral. Le test de Barlow est le pendant du test d’Ortolani. Réalisés dans un même geste, ces tests permettent la mesure de l’angle de réduction et de l’angle de sub-luxation. Plus l’angle de réduction est élevé, plus la laxité coxo-fémorale est marquée. Plus l’angle de sub-luxation est élevé, plus le rebord acétabulaire est incliné et dégradé.
Les angles de réduction et de sub-luxation sont intéressants pour indiquer une intervention d’ostéotomies multiples du bassin.
Disciplines : orthopédie, chirurgie, anesthésie Mots-clés : dysplasie de la hanche, palpation, anesthésie, test d’Ortolani, test de Barlow, test de Bardens, angle de réduction, angle de sub-luxation, chien
PLAN DE L'ARTICLE LE TEST D’ORTOLANI Figure 1 - Test d’Ortolani, réalisé sur le dos
Figure 2 - Test d’Ortolani, réalisé sur le côté
LE TEST DE BARLOW Figure 3 - Test de Barlow
LE TEST DE BARDENS
Figure 4 - Test de Bardens
Quentin Cabon
Quentin Cabon est docteur vétérinaire, en Internat de perfectionnement en sciences appliquées vétérinaires (IPSAV)
2006-2011 : Études vétérinaires à l’école nationale vétérinaire de Nantes 2011-2012 : Internat de perfectionnement en sciences appliquées vétérinaires (IPSAV), médecine et chirurgie des animaux de compagnie, Faculté de Médecine Vétérinaire de Saint-Hyacinthe (Québec) 2012-2013 : Internat spécialisée en chirurgie des animaux de compagnie au centre vétérinaire DMV, Montréal (Québec) 2013-2016 : Résidence ECVS en chirurgie des animaux de compagnie à VetAgro Sup, Campus Vétérinaire de Lyon
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| | 3 | DOSSIER : LA DYSPLASIE DE LA HANCHE chez le chien et le chat résumé et plan de l'article | | Diagnostic clinique
de la dysplasie de la hanche
chez le chien
Quentin Cabon, Claude Carozzo
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La dysplasie de la hanche chez le jeune ainsi que chez l’adulte peut se traduire par des signes généraux ainsi que par des signes locaux. Chez le jeune chien, la boiterie se manifeste souvent par une démarche chaloupée et est principalement secondaire à la laxité articulaire. Chez le chien adulte, la boiterie est caractérisée par des raideurs au relever, une diminution des amplitudes articulaires et de l’appui. Elle est le signe des modifications arthrosiques secondaires à la dysplasie. Des anomalies d’aplomb sont fréquemment observées chez les animaux dysplasiques, se traduisant principalement par un écartement des membres pelviens chez le jeune animal et une hyperextension du tarse chez l’adulte. L’examen orthopédique est fondamental dans le diagnostic clinique de la dysplasie de hanche. Les signes évocateurs recherchés sont une douleur lors de l’hyperextension et des rotations interne et externe de la hanche, ainsi qu’une perte d’amplitude de mouvements. La réalisation de tests spécifiques de la hanche, sous tranquillisation ou sous anesthésie, optimise l’examen orthopédique : il s’agit principalement du test d’Ortolani et du test de Bardens. Un test positif est alors la preuve d’une laxité articulaire. D’autres tests, comme le test de Barlow, permettent d’évaluer la qualité du recouvrement acétabulaire. Le test d’Ortolani, lorsqu’il est réalisé à l’âge de 4 mois, offre une bonne sensibilité et une bonne spécificité pour le diagnostic de laxité articulaire (donc de la dysplasie) et pour la prédiction de l’évolution arthrosique.
Disciplines : orthopédie, locomoteur, anesthésie Mots-clés : dysplasie, hanche, jeune, adulte, signes, boiterie, démarche, chaloupée, laxité articulaire, raideur, relever, modifications arthrosiques, écartement, examen orthopédique, douleur, tests spécifiques, test d’Ortolani, test de Bardens, test de Barlow, chien
PLAN DE L'ARTICLE SYMPTOMATOLOGIE DE LA DYSPLASIE DE LA HANCHE
Les signes généraux
Les signes locaux
Comment les signes cliniques évoluent
1er temps : avant 6 - 8 mois
2e temps : entre 6 - 8 mois et 10 - 12 mois
3e temps : vers 14 - 15 mois
4e temps : âge adulte (entre 2 et 7 ans)
COMMENT REALISER UN EXAMEN ORTHOPEDIQUE LORS DE DYSPLASIE DE LA HANCHE
Examiner la démarche et les aplombs
Examen par palpation et mobilisation de la hanche
Encadré - Les tests cliniques à effectuer : test d’Ortolani, test de Bardens et de Barlow
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
CONCLUSION 4 photos illustrent cet article
Quentin Cabon
Quentin Cabon est docteur vétérinaire, en Internat de perfectionnement en sciences appliquées vétérinaires (IPSAV)
2006-2011 : Études vétérinaires à l’école nationale vétérinaire de Nantes 2011-2012 : Internat de perfectionnement en sciences appliquées vétérinaires (IPSAV), médecine et chirurgie des animaux de compagnie, Faculté de Médecine Vétérinaire de Saint-Hyacinthe (Québec) 2012-2013 : Internat spécialisée en chirurgie des animaux de compagnie au centre vétérinaire DMV, Montréal (Québec) 2013-2016 : Résidence ECVS en chirurgie des animaux de compagnie à VetAgro Sup, Campus Vétérinaire de Lyon
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| | 4 | DOSSIER : LA DYSPLASIE DE LA HANCHE chez le chien et le chat résumé et plan de l'article | | Imagerie
Comment je fais une radiographie
des hanches chez le chien
Quentin Cabon, Thibaut Cachon | |
Réaliser des clichés radiographiques de bonne qualité est indispensable pour analyser la présence d’une éventuelle dysplasie de hanche.
Les radiographies doivent être effectuées sous tranquillisation forte ou sous anesthésie générale afin d’obtenir une myorelaxation nécessaire à la qualité des clichés.
La vue radiographique standard est faite, l’animal positionné en décubitus dorsal, les fémurs parallèles entre eux, le bassin symétrique et les rotules au zénith.
L’évaluation subjective des hanches peut être réalisée sur ce cliché, ainsi que la mesure des angles de Norberg-Olson.
Afin d’évaluer la laxité articulaire et ainsi, le degré de dysplasie d’une hanche, des techniques dites “en distraction” ont été décrites, telles que la méthode PennHIP®, brevetée par l’université de Pennsylvanie, ou la méthode de Vezzoni, non brevetée. Un indice de distraction peut être calculé sur ces clichés, et donner des indications sur la probabilité de développement d’arthrose dans la hanche concernée.
Ces techniques, lorsqu’elles sont bien appliquées, permettent d’établir des modalités thérapeutiques adaptées à chaque chien.
Des vues radiographiques spécifiques, telles que la vue DAR (Dorsal Acetabular Rim) permettent notamment d’évaluer le rebord acétabulaire dorsal. Cette vue est intéressante pour décider d’une éventuelle indication d’ostéotomie du bassin.
Disciplines : orthopédie, imagerie, chirurgie, anesthésie
Mots-clés : dysplasie, hanche, radiographie, standard, distraction,rebord acétabulaire dorsal, chien
PLAN DE L'ARTICLE Encadré en pratique – Protocole de tranquillisation ou d’anesthésie
COMMENT EFFECTUER UNE RADIOGRAPHIE STANDARD
Figure 1 - Réalisation d’une vue radiographique standard : les critères de bonne qualité COMMENT MESURER L’ANGLE DE NORBERG-OLSSON
Figure 2 - Mesure de l’angle de Norberg Olson
COMMENT RÉALISER UNE VUE EN CONTRAINTE SELON LA MÉTHODE PENNHIP®
La vue en compression
La vue en distraction
Figure 3 - Vue en distraction selon la méthode PennHip
LES AUTRES MÉTHODES DE MESURE DE L’INDICE DE DISTRACTION
Figure 4 - Réalisation d’une vue en distraction selon la méthode de Fluckiger
COMMENT ÉVALUER LA SUB-LUXATION DORSO-LATÉRALE
Figure 5 - Positionnement pour le cliché radiographique décrit par Farese pour évaluer la sub-luxation dorso-latérale
COMMENT ÉVALUER LE REBORD DORSAL
Figure 6 -Vue DAR (Dorsal Acetabular Rim pour Rebord Acétabulaire Dorsal) et mesure de l’angle DAR
CONCLUSION
12 photos illustrent cet article
Quentin Cabon
Quentin Cabon est docteur vétérinaire, en Internat de perfectionnement en sciences appliquées vétérinaires (IPSAV)
2006-2011 : Études vétérinaires à l’école nationale vétérinaire de Nantes 2011-2012 : Internat de perfectionnement en sciences appliquées vétérinaires (IPSAV), médecine et chirurgie des animaux de compagnie, Faculté de Médecine Vétérinaire de Saint-Hyacinthe (Québec) 2012-2013 : Internat spécialisée en chirurgie des animaux de compagnie au centre vétérinaire DMV, Montréal (Québec) 2013-2016 : Résidence ECVS en chirurgie des animaux de compagnie à VetAgro Sup, Campus Vétérinaire de Lyon
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| | 5 | DOSSIER : LA DYSPLASIE DE LA HANCHE chez le chien et le chat résumé et plan de l'article | | Comment réaliser un diagnostic
radiographique de la dysplasie
de la hanche chez le chien
Quentin Cabon, Didier Fau | |
L’examen radiographique de la hanche est complémentaire de l’examen orthopédique. Afin d’obtenir une évaluation précise, les radiographies des hanches doivent être réalisées sous tranquillisation ou sous anesthésie en raison d’un positionnement parfois douloureux. L’examen radiographique standard, réalisé avec les membres pelviens en extension, permet de diagnostiquer précocement des cas sévères.
L’observation d’une ligne de Morgan est également un marqueur précoce. Cette vue permet d’évaluer les modifications arthrosiques de la hanche.
L’évaluation de la laxité articulaire, notamment chez le jeune chien, implique d’effectuer des radiographies en distraction. Plusieurs techniques sont décrites, dont certaines nécessitent un matériel spécifique. Ces radiographies en distraction permettent la mesure d’un indice de distraction. De nombreuses études s’accordent sur le fait que l’indice de distraction est fortement prédictif de l’évolution arthrosique d’une hanche, et est supérieur au test d’Ortolani, à l’examen radiographique standard ou encore à la mesure de l’angle de Norberg-Olsson.
L’examen radiographique en contrainte peut être réalisé dès l’âge de 16 semaines.
L’évaluation radiographique du rebord acétabulaire dorsal est également importante lorsque une double ou triple ostéotomie du bassin est envisagée chez le jeune animal. Des vues spécifiques ont été aussi décrites.
Disciplines : imagerie, orthopédie, appareil locomoteur, anesthésie Mots-clés : hanche, diagnostic, examen radiographique, examen orthopédique, ligne de Morgan, radiographie en distration, test d’Ortolani, angle de Norberg-Ollsson, rebord acétabulaire dorsal, ostéotomie du bassin, technique de PennHipp®, jeune, adulte, chien
PLAN DE L'ARTICLE
L’EXAMEN RADIOGRAPHIQUE STANDARD
Comment réaliser cet examen et l’interpréter
Chez le jeune animal
Chez le chien adulte ou en fin de croissance
Les limites de la vue radiographique standard
Figure - Les limites de la vue radiographique standard
LES EXAMENS RADIOGRAPHIQUES SPÉCIFIQUES POUR METTRE EN ÉVIDENCE LA LAXITÉ ARTICULAIRE
Programme d’amélioration de la hanche de l’université de Pennsylvanie (PennHIP®)
Les autres méthodes radiologiques de mesures de la distraction de la hanche
La méthode de Flückiger
Évaluation de la subluxation dorso-latérale
COMMENT ÉVALUER À LA RADIOGRAPHIE LE REBORD ACÉTABULAIRE DORSAL
LA COMPARAISON DES DIFFÉRENTES MÉTHODES D’ÉVALUATION RADIOGRAPHIQUE ET CLINIQUE
Comparer le signe d’Ortolani, la vue radiographique standard et quatre autres méthodes radiographiques
Comparer l’évaluation radiographique standard et l’évaluation de la distraction par le procédé PennHIP®
L’indice de distraction (ID), facteur de risque le plus déterminant ?
CONCLUSION
5 photos illustrent cet article
Quentin Cabon
Quentin Cabon est docteur vétérinaire, en Internat de perfectionnement en sciences appliquées vétérinaires (IPSAV)
2006-2011 : Études vétérinaires à l’école nationale vétérinaire de Nantes 2011-2012 : Internat de perfectionnement en sciences appliquées vétérinaires (IPSAV), médecine et chirurgie des animaux de compagnie, Faculté de Médecine Vétérinaire de Saint-Hyacinthe (Québec) 2012-2013 : Internat spécialisée en chirurgie des animaux de compagnie au centre vétérinaire DMV, Montréal (Québec) 2013-2016 : Résidence ECVS en chirurgie des animaux de compagnie à VetAgro Sup, Campus Vétérinaire de Lyon
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| | 6 | DOSSIER : LA DYSPLASIE DE LA HANCHE chez le chien et le chat
résumé et plan de l'article
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Traitement médical et hygiénique
de la dysplasie de la hanche
Roy Hassoun, Éric Viguier
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Le traitement de la dysplasie coxo-fémorale chez le chien a fait l’objet de nombreux travaux ces dernières années. Toutes les thérapeutiques proposées partagent l’objectif de soulager la douleur articulaire.
L’efficacité du traitement conservateur dépend de l’association d’un traitement hygiénique, en particulier la perte du poids, des manœuvres de physiothérapie et un traitement médical à base de chondroprotecteurs et d’anti-inflammatoires.
Toutefois, le succès de ce traitement est individu-dépendant. La mise en place de critères d’aide au choix thérapeutique adapté permet de proposer une option en conformité avec les attentes du propriétaire.
Disciplines : articulaire, appareil locomoteur, thérapeutique, nutrition
Mots-clés : dysplasie coxo-fémorale, traitement conservateur, traitement hygiénique, traitement médical, décision thérapeutique, coût, physiothérapie, chondroprotecteurs, anti-inflammatoire, chien
PLAN DE L'ARTICLE
LES CRITÈRES DE DÉCISION
Figure - Physiopathlogie de l’arthrose et différentes interventions médicales
1. Le chien adulte présentant de l’arthrose et des signes cliniques modérés de dysplasie
2. Le jeune chien en croissance présentant des signes d’arthrose qui contre-indiquent l’utilisation d’une technique chirurgicale préventive
3. Le chien en croissance sans signe d’arthrose
LE TRAITEMENT DE PREMIERE INTENTION
Traiter avec des anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS)
Tableau 1 - Anti-inflammatoires COX 2 sélectifs / préférentiels
Conseiller et mettre en œuvre la perte de poids
Proposer une alimentation avec des chondroprotecteurs (Chondroïtine/Glucosamine)
Les suppléments nutritionnels
Les acides gras essentiels
Préconiser une activité douce
LES AUTRES TRAITEMENTS, SPECIFIQUES ET INDIVIDUELS
La physiothérapie
Les injections intra-articulaires
Les injections de cellules stromales mésenchymateuses
L’injection de plasma riche en plaquette (PRP)
L’injection d’acide hyaluronique (AH)
L’injection de corticostéroïdes
CONCLUSION
Roy Hassoun
Docteur en médecine vétérinaire, Master of Veterinary Science 2014-2015 : Interne en clinique des animaux de compagnie – ENV Toulouse 2015-2016 : Assistant de chirurgie, Unité de Chirurgie et d’Anesthésiologie - VetAgro-Sup 2015-2016 : Master en biomécanique – Université Claude Bernard, Lyon 1
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| | 7 | DOSSIER : LA DYSPLASIE DE LA HANCHE chez le chien et le chat résumé et plan de l'article | | Fiche pratique
Comment je fais
une symphysiodèse pubienne
Véronique Livet, Thibaut Cachon | |
La symphysiodèse pubienne juvénile est une intervention chirurgicale préventive peu invasive indiquée pour des chiots âgés de 12 à 20 semaines qui présente un risque de développer une dysplasie coxo-fémorale. Elle consiste à obtenir la fermeture prématurée de la plaque de croissance pubienne chez le chiot, entraînant une fusion des deux os du pubis et elle permet ainsi un meilleur recouvrement de la tête fémorale par l’acétabulum et une meilleure conformation de la hanche.
Une amélioration de 10 à 15 degrés par hanche est attendue si l’intervention est réalisée à 16 semaines. Cette technique s’accompagne de peu d’effets secondaires : la durée d’intervention est courte, la méthode est peu invasive et ne requiert pas d’implant orthopédique.
La complication la plus grave qui peut éventuellement survenir est la brûlure des structures internes telles l’urètre. Aucune morbidité postopératoire n’a été cependant rapportée dans les études expérimentales et prospectives.
Disciplines : chirurgie, orthopédie, appareil locomoteur, anesthésie Mots-clés : symphysiodèse, dysplasie coxo-fémorale, traitement, curatif, chien
PLAN DE L'ARTICLE
COMMENT SÉLECTIONNER LES ANIMAUX ?
LE MANUEL OPÉRATOIRE
Figure 1 - Chiot anesthésié et placé en décubitus dorsal
Figure 2 - Le tissu cutané, le fascia et le tissu adipeux sont incisés et rétractés, les tissus incisés laissent apparaitre le muscle adducteur de la cuisse et le muscle gracile
Figure 3 - Le tendon prépubien et le muscle droit de l’abdomen sont visualisés
COMPLICATIONS
CONCLUSION
5 photos illustrent cet article
Véronique Livet
Véronique Livet est docteur vétérinaire, IPSAV, MS et actuellement résidente du Collège Européen de Chirurgie (ECVS) (petits animaux). 2008-2013 : Études vétérinaires à VetAgro Sup Campus Vétérinaire de Lyon 2013-2014 : Internat en médecine et en chirurgie des petits animaux (IPSAV) à la Faculté de Médecine Vétérinaire de Saint-Hyacinthe (Québec) 2014-2015 : Assistanat en chirurgie des petits animaux à VetAgro Sup Campus Vétérinaire de Lyon et master de science (MS) en biomécanique à l’Université de Lyon 2015-2016 : Résidence en chirurgie des petits animaux (ECVS) à VetAgro Sup Campus Vétérinaire de Lyon
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| | 8 | DOSSIER : LA DYSPLASIE DE LA HANCHE chez le chien et le chat résumé et plan de l'article | | Le traitement chirurgical
de la dysplasie coxo-fémorale
chez le chien
Thibaut Cachon | |
Il existe de nombreuses techniques chirurgicales qui ont pour but de prévenir ou d’atténuer les effets néfastes de la dysplasie de la hanche.
Les techniques prophylactiques rassemblent la symphysiodèse juvénile pubienne, les ostéotomies pelviennes et les ostéotomies fémorales tandis que les techniques palliatives regroupent la dénervation, la prothèse totale de hanche (PTH) et la résection de la tête et du col du fémur.
Les résultats cliniques sont en général de meilleure qualité lors de traitements prophylactiques.
Mis à part la PTH, les traitements palliatifs n’apportent à l’animal qu’une amélioration limitée. Toutefois, il est essentiel de proposer un traitement adapté à chaque cas afin d’obtenir le maximum d’efficacité de chacune des techniques.
Pour ce faire, l’âge de l’animal, le degré d’instabilité, le degré d’arthrose, la race, le poids, son caractère, l’implication et les moyens des propriétaires sont des facteurs à prendre en compte de manière systématique.
Disciplines : chirurgie, orthopédie, locomoteur Mots-clés : techniques chirurgicales, hanche, col du fémur, symphysiodèse juvénile pubienne, ostéotomies pelviennes, ostéotomies fémorales, prothèse totale de hanche, résection de la tête et du col du fémur, chien
PLAN DE L'ARTICLE
Tableau 1 - Indications et limites des principaux traitements chirurgicaux de la dysplasie de la hanche
LES INTERVENTIONS CHIRURGICALES PROPHYLACTIQUES
Encadré gestion – Coûts indicatifs
1. La symphysiodèse pubienne juvénile
L’âge conseillé
Évaluer au préalable la laxité articulaire
2. La triple ostéotomie pelvienne et la double ostéotomie pelvienne
L’âge préconisé
La triple ostéotomie pelvienne en fonction de l’angle de réduction et de l'angle de subluxation
Le postopératoire et les complications
Les ostéotomies intertrochantériennes de dérotation ou de varisation
LES CHIRURGIES PALLIATIVES
La résection de la tête et du col du fémur
La dermatose à cellules géantes associée au FeLV
DÉMARCHE THÉRAPEUTIQUE
Le traitement des dermatoses parasitaires
Recommandations pratiques
Les résultats obtenus
La prothèse totale de hanche
Recommandations pratiques
Les résultats obtenus
La dénervation
LES CRITÈRES DE CHOIX
Les critères orthopédiques
Les critères extrinsèques
QUAND OPÉRER ?
Figure 1 - Décision thérapeutique de la dysplasie de la hanche chez le chien en fonction de l’individu
CONCLUSION
5 photos illustrent cet article
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| | 9 | Législation résumé et plan de l'article
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Aspects législatifs et réglementaires
de la dysplasie de hanche :
mise au point
Quentin Cabon, Thibaut Cachon, Jean-Pierre Genevois
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La dysplasie coxo-fémorale est un vice rédhibitoire comme stipulé dans le Code rural et de la pêche maritime. Cette affection est donc soumise à un cadre législatif très strict, qu’il convient de connaître pour orienter le propriétaire d’un chien dysplasique dans ses démarches. Le délai pour ouvrir une action au tribunal d’instance selon les vices rédhibitoires est de 30 jours après la livraison du chien. La “garantie de conformité” permet à l’acheteur d’un chien dysplasique de faire valoir ses droits dans un cadre juridique plus souple que les vices rédhibitoires. Il doit toujours être recommandé à l’acheteur et à l’acquéreur de s’entendre sur un accord à l’amiable autant que faire se peut. Le protocole de dépistage de la dysplasie de la hanche est très codifié par les clubs de race et la société centrale canine.
L’âge minimum pour la réalisation de la radiographie coxo-fémorale officielle est en général 12 mois. Elle doit être réalisée sous anesthésie ou forte tranquillisation approfondie afin d’obtenir un parfait relâchement musculaire et un cliché de très bonne qualité, notamment pour ce qui concerne le positionnement du chien.
Les radiographies doivent être transmises par la poste au lecteur officiel dans leur version argentique, ou par envoi numérique, lors d’impression sur support plastique transparent. Les radiographies numériques peuvent être directement téléchargées sur un portail dédié.
Le propriétaire doit constituer un dossier de demande de lecture qui est adressé au lecteur officiel. A l’issue de l’examen, le lecteur classe les hanches du chien dans l’un des cinq stades de dysplasie de la grille de cotation de la FCI (Fédération cynophile internationale).
Disciplines : législation, réglementation, orthopédie
Mots-clés : dysplasie coxo-fémorale, vice rédhibitoire, Code rural, cadre législatif, garantie de conformité, cadre juridique, protocole de dépistage, dysplasie de la hanche, club de race, lecteur officiel, stades, grille de cotation, chien
PLAN DE L'ARTICLE
QUELS SONT LES RECOURS POUR UN PROPRIÉTAIRE ?
Encadré législation
LE DÉPISTAGE OFFICIEL DE LA DYSPLASIE COXO-FÉMORALE EN FRANCE : RÉGLEMENTATION
L’âge de réalisation du cliché officiel
La réalisation du cliché officiel
L’identification du cliché officiel
Figure 1 - Informations devant figurer de manière obligatoire sur le cliché radiographique argentique ou numérique
La qualité du cliché officiel
Figure 2 - Critères à évaluer sur le cliché officiel
La délivrance d’une attestation par le vétérinaire
La rédaction d’un document par le propriétaire de l’animal
L’envoi du cliché officiel au lecteur
Encadré - Format argentique, format numérique ? Figure 3 - Procédure à respecter pour le téléchargement des clichés numériques
Ce que le propriétaire doit envoyer
L’interprétation du cliché officiel
Figure 4 - Les critères d’évaluation des hanches Tableau - Les cinq stades de la grille de classification FCI (Fédération cynologique internationale)
CONCLUSION
Quentin Cabon
Quentin Cabon est docteur vétérinaire, en Internat de perfectionnement en sciences appliquées vétérinaires (IPSAV)
2006-2011 : Études vétérinaires à l’école nationale vétérinaire de Nantes 2011-2012 : Internat de perfectionnement en sciences appliquées vétérinaires (IPSAV), médecine et chirurgie des animaux de compagnie, Faculté de Médecine Vétérinaire de Saint-Hyacinthe (Québec) 2012-2013 : Internat spécialisée en chirurgie des animaux de compagnie au centre vétérinaire DMV, Montréal (Québec) 2013-2016 : Résidence ECVS en chirurgie des animaux de compagnie à VetAgro Sup, Campus Vétérinaire de Lyon
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| | 10 | OBSERVATION CLINIQUE résumé et plan de l'article
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La maladie de Carré :
un ennemi oublié ?
Nicolas Del Fabbro, Maxime Cambournac, Isabelle Goy-Thollot, Céline Pouzot-Nevoret
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La maladie de Carré est une vaccination habituelle chez le chien. Cette affection est souvent oubliée dans le diagnostic différentiel des affections respiratoires, gastroentérologiques ou neurologiques, car elle est peu fréquente de nos jours.
Cet article présente le cas d’un jeune chiot atteint par cette maladie, ainsi que la prise en charge médicale dont il a bénéficié.
Les signes cliniques, les méthodes diagnostiques et les données épidémiologiques de cette affection sont rappelés.
Disciplines : soins intensifs, médecine interne, maladies infectieuses, épidémiologie
Mots-clés : maladie de Carré, méthodes diagnostiques, vaccination, chiot, chien
PLAN DE L'ARTICLE
LES COMMÉMORATIFS
LES SYMPTÔMES MAJEURS À L’ADMISSION
LES HYPOTHÈSES DIAGNOSTIQUES
LES EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
DIAGNOSTIC
LA PRISE EN CHARGE IMMÉDIATE
Tableau 1 - Analyses biologiques sur le liquide d’épanchement
L’ÉVOLUTION
DISCUSSION
La maladie de Carré : réémergence d’un ancien ennemi ?
La maladie de carré : quand la suspecter ?
Tableau 2 - Symptomatologie et physiopathologie de la maladie de Carré
La maladie de Carré : comment la diagnostiquer ?
La maladie de carré : comment la soigner ?
CONCLUSION
5 photos illustrent cet article
Nicolas Del Fabbro
Nicolas Del Fabbro est docteur vétérinaire, ancien interne en clinique des animaux de compagnie à VetAgro Sup. 2013 : Diplômé de l’école vétérinaire de Lyon 2013-2015 : Praticien salarié en clientèle canine 2014 : Diplôme de Docteur vétérinaire. Soutenance de la thèse d’exercice vétérinaire ”B.A. Ba d’endoscopie des voies respiratoires”, sous la direction du Pr Jean-Luc Cadoré, dipl. ECVIM-Ca - Mention très honorable avec les félicitations du jury, proposée pour le prix de thèse 2014-2015 : Internat en clinique des animaux de compagnie à VetAgro Sup 2015-2016 : Praticien au sein de la Deiereklinik Krakelshaff, à Bettembourg au Grand-Duché du Luxembourg
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| Éditorial Thibaut Cachon Test clinique - Des pertes vulvaires chez une chienne stérilisée âgée de 7 ans Émilie Rosset
| CANINE - FÉLINE
- Comprendre la dysplasie de la hanche chez le chien et le chat Olivia Auger, Thibaut Cachon, Jean-Pierre Genevois - Fiche pratique - Comment réaliser un examen palpatoire de la hanche chez le jeune chien Quentin Cabon, Thibaut Cachon - Diagnostic clinique de la dysplasie de la hanche chez le chien Quentin Cabon, Claude Carozzo - Imagerie - Comment je fais une radiographie des hanches chez le chien Quentin Cabon, Thibaut Cachon - Comment réaliser un diagnostic radiographique de la dysplasie de la hanche chez le chien Quentin Cabon, Didier Fau - Traitement médical et hygiénique de la dysplasie de la hanche Roy Hassoun, Éric Viguier - Fiche pratique - Comment je fais une symphysiodèse pubienne Véronique Livet, Thibaut Cachon - Le traitement chirurgical de la dysplasie coxo-fémorale chez le chien Thibaut Cachon
| RUBRIQUES - Législation - Aspects législatifs et réglementaires de la dysplasie de hanche : mise au point Quentin Cabon, Thibaut Cachon, Jean-Pierre Genevois - Observation clinique - La maladie de Carré : un ennemi oublié ? Nicolas Del Fabbro, Maxime Cambournac, Isabelle Goy-Thollot, Céline Pouzot-Nevoret
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| Test clinique - Les réponses |
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