DOSSIER :

BIEN-ÊTRE ANIMAL

ET APPLICATIONS EN ÉLEVAGE


LE BIEN-ÊTRE DES PORCS,

DES POULES PONDEUSES

ET DES POULETS DE CHAIR
 
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DOSSIER : Bien-être animal et applications en élevage
résumé et plan de l'article

Le bien-être animal, entre éthique

et règlementations,

quelles réalités biologiques ?



Jacques Servière
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Le foisonnement des débats éthiques, l’accumulation de données scientifiques relatives aux capacités sensorielles et cognitives des espèces animales non humaines (éthologie, neurosciences) ont pour effet de changer le regard que nos sociétés portent sur les animaux, nous incitant à réévaluer leur statut ainsi que les modalités de leurs utilisations.

Ces préoccupations s’inscrivent sous le terme générique "bien-être animal", elles concernent également le Droit et des choix politiques associés.

Cet article propose un tableau historique récent de cette évolution. L’accent est mis sur l’apport que la "science du bien-être animal" a pu apporter à la compréhension des mécanismes de la douleur – avec sa spécificité par rapport à la souffrance -, des formes de conscience sensorielle, des émotions chez les espèces animales non humaines et à la prise en compte de la phylogénèse du système nerveux des espèces animales.




Un tel ensemble de connaissances a été repris et diffusé par des instances internationales comme l’Office Mondial de la Santé animale (O.I.E.) afin d’assurer des bases solides d’une politique de promotion mondiale du bien-être animal.

L’un des messages clé est que des connaissances fondées sur l’approche méthodologique scientifique permettent d’apporter des bases solides aux prises de décision réglementaires ou aux politiques qui s’avèrent suscitées par la réflexion éthique.



Disciplines
: Ethique, sociologie, éthologie, comportement

Mots-clés : Bien-être, neurosciences, capacités sensorielles et cognitives, animaux



















PLAN DE L'ARTICLE

HISTORIQUE DE L’EVOLUTION DES RÉGLEMENTATIONS RELATIVES
À L’UTILISATION DES ANIMAUX

CHANGEMENT DES REPRÉSENTATIONS COLLECTIVES DES ANIMAUX

LA SCIENCE DU BIEN-ÊTRE ANIMAL : OBJET D’ÉTUDE POUR LES NEUROSCIENCES ET L’ETHOLOGIE


Douleur versus souffrance

Evolution des systèmes nerveux et perceptions douloureuses

Emotion et douleur

Conscience : une notion mal définie chez les espèces animales non-humaines





Parcours
J Servière
Après une première période de travaux de neurosciences
sur les mécanismes sensoriels chez les mammifères,
sur le fonctionnement de l’horloge circadienne du système nerveux central, J.Servière est spécialisé depuis 1995
sur les questions de douleur, stress, bien-être animal
ainsi que sur les questions sociétales associées
(réglementations EU ou nationale, réflexion éthique).

Activités de recherche associées à l’enseignement et à des missions d’expertise pour le compte du Ministère Enseignement supérieur-Recherche et d’organismes internationaux (OIE, IMS).



1986 : Thèse doctorat d’état en Neurosciences
1971-1980 : Enseignant Université Paris 6
1980-1982 : Chercheur associé Université de Melbourne (Australie)
1983-1994 : Chargé de recherches INRA
1995-2012 : Directeur de recherches INRA
2003-2012 : Enseignant-chercheur détaché à AgroParisTech
2012-2016 : Chargé de Mission INRA-retraité
2015-2015 : Membre du groupe d’expertise bien-être animal de l’ANSES
2013-2017 : Membre du groupe de travail bien-être de l’Office Mondial de la Santé Animale (O.I.E.)
2013-2017 : Conseiller scientifique questions bien-être animal auprès de l’Office International de la Viande (International Meat Secretariat)

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résumé et plan de l'article

Le bien-être des animaux

dans les élevages



Isabelle Veissier, Raphaëlle Botreau
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PLAN DE L'ARTICLE

ÉVALUER LE BIEN-ÊTRE DES ANIMAUX EN FERME :

Critères et indicateurs

Encadré 1 - Quelques expérimentations sur le bien être des moutons
Encadré 2 - Les 12 critères de bien-être anprojet européen Welfare Quality®
Tableau 1 - Déclinaison du bien-être animal en 12 critères (Welfare Quality® 2009)


IDES INDICATEURS POUR ÉVALUER UNE EXPLOITATION :
UN PASSAGE DIFFICILE REPOSANT SUR DES CHOIX ÉTHIQUES


Figure 1 - Construction de l’évaluation globale d’une exploitation
à partir des indicateurs, selon la méthode de Welfare Quality®


COMMENT UTILISER LE SYSTÈME WELFARE QUALITY®
ET QUELLES IMPLICATIONS SUR LA FAÇON DE L’UTILISER


Encadré : Les quatre principes des critères de bien-être animal

Étudier

Conseiller

Certifier : définir des normes d’éco-conditionnalité

Les programmes de certification


À QUOI SERT D’ÉVALUER LE BIEN-ÊTRE DES ANIMAUX DANS LES ÉLEVAGES ?

Encadré 3 - Les porcs “Thierry Schweitzer”

CONCLUSION

25 références bibliographiques



Parcours
Veissier
Isabelle Veissier

Vétérinaire de formation (ENV Toulouse, 1979-1983)
l’intérêt d’Isabelle Veissier s’est rapidement porté
sur le comportement des animaux, comme voie d’entrée sur leur “monde intérieur”.
Elle étudie les différentes facettes du comportement des bovins
et des ovins toujours en suivant l’idée que leur comportement
nous renseigne sur la façon dont ils voient le monde qui les entoure,
leurs comportements sociaux, les relations mères-jeunes
(et leur rupture), les capacités d’apprentissage, les comportements dits anormaux, etc.
Rapidement après son recrutement à l’Inra, Isabelle Veissier
s’est attachée à diffuser l’idée que les animaux étaient des êtres
pensants, réactifs, émotifs … donc, que leur état de stress
ou au contraire de bien-être correspondait à une réalité que l’on pouvait apprécier, ou au moins en tenir compte.
Plus récemment, s’est intéressée à la détection de trouble de santé
au travers d’indicateurs comportementaux grâce à des outils d’élevage
de précision.



1989 : Isabelle Veissier a initié la création d’un comité d’éthique en expérimentation animale sur le site Inra de Theix (1989
1998-2007 : co-animation du réseau Agri Bien-Être Animal
1997-2000 : gestion des réseaux et des projets européens portant sur le bien-être des animaux : Projet européen sur le bien-être des veaux (Réseau COST Measuring and monitoring animal welfare (2000-2006), Projet Welfare Quality® pour élaborer des systèmes d’appréciation du bien-être (2004-2009), Alcasde pour identifier des alternatives à l’écornage (2009), EUWelNet pour apprécier l’intérêt de centres de référence en bien-être animal en Europe (2013), EU-PLF pour développer des outils d’élevage de précision (2012-2016).
Elle intervient également auprès des décideurs publics (Ministère chargé de l’agriculture, Union européenne, Conseil de l’Europe, …) pour les aider à formuler des recommandations en matière de protection des animaux.
Depuis 2011 : dirige l’UMR Herbivores (Inra - VetAgro Sup).



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La spécification technique ISO TS 34700

sur le bien-être animal des animaux

destinés à la filière alimentaire



François Gary, Sandrine Espeillac
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La spécification technique ISO TS 34700 décrit les modalités de mise en place d’un système de management du bien-être animal dans une organisation ayant en charge des animaux destinés à la production d’aliments.

Elle propose une approche simple en quatre étapes :
1. une analyse de la situation sur le plan du bien-être animal par rapport aux exigences du Code de l’OIE et les exigences réglementaires ;
2. (l’élaboration d’un plan de gestion du bien-être animal avec les bonnes pratiques à mettre en œuvre ;
3. la mise en place du plan en insistant sur la formation aux bonnes pratiques, la conservation des enregistrements et des indicateurs du bien-être animal ;
4. l’évaluation et la revue régulière du plan.




Elle fournit une méthode pour choisir et définir les seuils des indicateurs de mesure du bien-être animal.
Les vétérinaires ont un rôle important dans la mise en place de cette spécification dans les organisations en charge des animaux :
- dans le diagnostic de la situation en termes de bien-être animal, et notamment par l’interprétation des indicateurs de santé et de bien-être animal pour déterminer les causes des écarts ;
- dans le conseil pour améliorer le niveau de bien-être animal et prioriser les actions à mettre en œuvre ;
- et dans la formation des opérateurs en charge des animaux sur liens entre les bonnes pratiques et le bien-être animal.



Disciplines
: Economie, management, réglementation

Mots-clés : Bien-être, conseil, bonnes pratiques, spécification technique ISO, TS 34700, management, exigences réglementaires


















Parcours
Gary
François GARY est Docteur vétérinaire, Directeur-Associé
chez Phylum. Dans le cadre de son activité de conseil,
il apporte un appui au management de très grandes fermes laitières en Afrique du Nord.

Par ailleurs, il anime le groupe de travail de l’ISO sur la normalisation
du bien-être animal des animaux destinés à la filière alimentaire.



1985 : Diplômé de l’École vétérinaire de Toulouse (ENVT)
1988 : Doctorat vétérinaire, Université de Toulouse
1985-1986 : Chargé de mission auprès de la Chambre d’Agriculture des Pyrénées-Atlantiques.
1987-1990 : Enseignant chercheur en pathologie de la reproduction à l’ENVT.
Depuis 1990 : Associé chez Phylum.


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L’élevage de veaux de boucherie :

état des lieux sur les problèmes

de bien-être



Joop Lensink, Hélène Leruste
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La production de veaux de boucherie a été longtemps critiquée pour ses conditions d’élevage peu favorables au bien-être animal (logement individuel, alimentation liquide et ferriprive, manque de stimulation pour les veaux) qui avaient pour conséquence un manque d’activité locomotrice de veaux ou des niveaux élevés de comportements anormaux.

Cette production a connu de grands bouleversements ces deux dernières décennies et notamment depuis 2007, date de la mise en application définitive de la directive européenne pour la protection des veaux (directive 97/2/CE, amendée en 2008, 2008/119/CE).

Les veaux sont désormais logés en groupes et la conduite alimentaire a été modifiée avec l’obligation d’introduire des fibres dans la ration. La directive fixe également les niveaux d’hémoglobine à atteindre pour chaque veau.

Ces nouvelles conditions ont permis d’améliorer considérablement l’image de la production et d’offrir un environnement plus favorable au bien-être des veaux.




Toutefois, certains problèmes persistent et constituent un enjeu d’amélioration pour la filière dans les années à venir. Ainsi, le niveau de comportements oraux "anormaux" comme les jeux de langue ou des activités orales dirigées vers l’environnement ou les congénères, reste élevé. Les recherches doivent continuer à cibler le type de fibres et les quantités à distribuer pour augmenter le niveau de mastication et de rumination et ainsi, diminuer ces comportements anormaux, ainsi que les affections digestives.

Chez les veaux de boucherie, on retrouve notamment une hyperkératinisation de la paroi du rumen, et des ulcères de la caillette. Les quantités et types d’alimentation liquide et solide restent à explorer pour limiter ces phénomènes.


Disciplines : Médecine interne, Affections respiratoires, affections digestives, économie, législation, réglementation

Mots clé : bien-être, production, santé, réglementation, directive européenne, logement, comportement, nutrition, affections digestives, affections respiratoires, hyperkératinisation, ulcères, caillette, veaux, veaux de boucherie
















PLAN DE L'ARTICLE


INTRODUCTION

LA PRODUCTION DE VEAUX DE BOUCHERIE EN CHIFFRES

LA CONDUITE DES VEAUX DE BOUCHERIE ET LA DIRECTIVE BIEN-ÊTRE

LES PROBLÈMES DE BIEN-ÊTRE IDENTIFIÉS


Confort de couchage

Carences en Fer

Mortalité

Maladies et désordres digestifs


Gonflements (ballonnements) du rumen (« ruminal drinkers » en anglais)

Développement et altérations du rumen

Ulcères de la caillette

Comportements anormaux liés à l’alimentation

Maladies respiratoires

CONCLUSION




Parcours
Lensink
Joop LENSINK et Hélène LERUSTE sont enseignant-chercheur
à YNCREA Hauts de France – établissement ISA Lille
(Institut Supérieur de l’Agriculture).
Ils réalisent leur activité de recherche
au sein de l’équipe CASE – Comportement Animal et Systèmes d’Elevage
- sur l’étude du comportement et de la santé des bovins
(veaux de boucherie, vaches laitières),
le monitoring du bien-être animal en ferme, et l’amélioration
des conditions de logement des bovins.


Joop Lensink

1996 : MSc in animal sciences – Wageningen University (Pays-Bas)
2000 : PhD en biologie – Université de Rennes 1
2016 : HDR (Habilitation à Diriger des Recherches) – Université Blaise Pascal Clermont-Ferrand



Leruste
Hélène LERUSTE

2004 : Ingénieur ISA Lille
2004 : Master en éthologie appliquée – Université Paris XIII
2014 : PhD in animal sciences – Wageningen University (Pays-Bas)


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Les conditions de transport des bovins

et des ovins : un enjeu de qualité



Béatrice Mounaix, Barbara Ducreux
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La qualité du transport des animaux est un élément déterminant pour garantir leur bien-être, la qualité des produits (viande ou lait) mais aussi la productivité des élevages. C’est également un enjeu majeur pour l’acceptabilité sociétale de cette étape critique de la production des animaux de rente.

Pour que chaque étape du transport se passe bien, quelques règles doivent être respectées :

- Seuls les animaux aptes au transport peuvent être chargés dans la bétaillère. Pour atténuer autant que possible le stress des animaux et assurer la sécurité des opérateurs, il est impératif de réaliser le chargement à partir d’une zone bien conçue et d’adopter un comportement adéquat.




- Le voyage doit se faire au sein d’un moyen de transport adapté (les équipements requis varient selon la durée du transport) et seulement par un opérateur qui est titulaire d’un Certificat de Compétences au Transport Routier des Ongulés et des Volailles (CCTROV).
Ce certificat s’obtient à l’issue d’une formation qui permet de connaître et de comprendre la règlementation en vigueur mais aussi de réaliser le transport dans de meilleures conditions de sécurité pour les intervenants et de bien-être pour les animaux.

- Plusieurs démarches de progrès sont en cours afin de fournir aux opérateurs des outils adaptés pour améliorer les conditions de transport des animaux.



Disciplines : législation, réglementation

Mots clé : bien-être, qualité, transport, santé, réglementation, comportement, production, animaux de rente, bovins, ovins, caprins, veaux de boucherie, taurillons, porcs, volailles.





















Parcours
Beatrice Mounaix
Béatrice MOUNAIX est responsable de projet à l’Institut
de l’Elevage, au Service santé et bien-être des ruminants,
qualité des produits laitiers.


1989-1992 : Doctorat de l’Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie de Rennes
Depuis 2006 : Responsable de projet à l’Institut de l’Elevage, en charge notamment des questions relatives à la protection animale durant le transport (conduite de projets).

Parcours
Ducreux
Barbara DUCREUX est ingénieure agronome,
diplômée de VetAgro Sup, Institut d’enseignement supérieur
et de recherche en alimentation, santé animale, sciences agronomiques et de l’environnement de Clermont-Ferrand.


2009-2012 : Etudes agronomes à l’école de Clermont-Ferrand
2012-2017 : Responsable de projet à l’Institut de l’Elevage, au Service "Santé et bien-être des ruminants, qualité des produits laitiers".
En charge notamment des questions relatives à la protection animale pendant le transport et à l’abattoir (conduite de projets et formations).


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Le vétérinaire et le bien-être

des animaux à l’abattoir



Pascale Gilli-Dunoyer, Jean-Pierre Kieffer,
Nathalie Veauclin
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Le vétérinaire sanitaire, officiel et salarié est, dans toute sa diversité professionnelle, le partenaire incontournable de l’éleveur et de l’abatteur pour un meilleur respect de la protection des animaux vers et à l’abattoir.

Cet article décrit ses missions et propose des pistes de réflexion pour accroître le rôle et la légitimité du vétérinaire pour le bénéfice de la protection animale en abattoir.

La protection des animaux destinés à l’abattoir commence à l’élevage où le vétérinaire conseille l’éleveur sur les bonnes pratiques de préparation d’un animal à l’abattage.

L’éleveur doit analyser avec son vétérinaire toutes les informations sur la chaine alimentaire qui reviennent de l’abattoir afin d’améliorer la gestion de ses animaux, et en particulier, sa maîtrise des conditions d’élevage.






Le vétérinaire officiel a toujours été étroitement lié à l’abattoir où il assure le contrôle de la santé et de la protection des animaux et de la qualité sanitaire des viandes, l’audit du plan de maîtrise sanitaire et des modes opératoires normalisés.

Les règlementations existantes sont suffisantes pour prescrire à l’exploitant de l’abattoir, ses obligations de résultats en matière de protection animale, et prescrire au vétérinaire officiel ses obligations de contrôles sur le sujet.

Une nouvelle voie peut se dessiner pour le vétérinaire : être le responsable protection animale (RPA) dans les abattoirs. Il en a les compétences et la reconnaissance.



Disciplines
: Économie, Réglementation, Éthique

Mots-clés : Abattoir, protection, transport, bonnes pratiques, règlementations, éleveur, animaux, bovins, ovins, caprins, porcs, volailles













Parcours
Gilli Dunoyer
Pascale Gilli- Dunoyer est Inspecteur en chef
de la santé publique vétérinaire –
Directrice adjointe de la Direction départementale
de la cohésion sociale et de la protection
des populations de la Creuse



1981-1986 : ENVA et ENSV
1986-1997 : DDSV du Bas Rhin
1997-2003 : DDSV de la Réunion
2004-2012 : DGAL, chef du bureau des établissements d’abattage et de découpe
2012-2013 : DGAL chef du bureau des laboratoires et de la coordination des contrôles
2014-2016 : CGAAER (conseil général de l'agriculture, de l’alimentation et des espaces ruraux


Parcours
Kieffer
Jean-Pierre Kieffer est docteur vétérinaire,
président de l’OABA (Œuvre d’assistance
aux bêtes d’abattoirs) Chevalier de l’Ordre National
du Mérite Commandeur de l’Ordre du Mérite agricole



1970-1975 : Etudes vétérinaires à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse
1975-1978 : Assistant en clientèle à Saint-Denis
1978-2014 : Praticien libéral en clientèle canine à Drancy
1994-2001 : Vice-président d’Eurogroup for animal Welfare
2001-2017 : Président de l’œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs (OABA)

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Fiche - Conseils à l’éleveur

avant le transport des animaux

à l’abattoir



Pascale Gilli-Dunoyer, Jean-Pierre Kieffer,
Nathalie Veauclin
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Il est de la responsabilité du vétérinaire sanitaire de conseiller les éleveurs sur la préparation de leurs animaux destinés à l’abattoir.

De leur présenter les informations et conséquences relatives à la transportabilité des animaux, à la propreté des cuirs, au tarissement des vaches laitières, au niveau de gestation des femelles et au bon engraissement des animaux, aux conséquences des pododermatites chez le poulets ou aux abcès caudaux chez le porc …






Ces conseils, tout en favorisant le bien-être des animaux, permettent aussi une meilleure valorisation économique des animaux.

Le respect des impératifs de protection animale à cette étape cruciale du transport vers l’abattoir est aussi important que celui des impératifs de santé animale et concourt à la qualité sanitaire des viandes produites.




Disciplines
: Économie, Réglementation, Éthique

Mots-clés : Abattoir, protection, transport, bonnes pratiques, règlementations, éleveur, animaux, bovins, ovins, caprins, porcs, volailles













Parcours
Gilli Dunoyer
Pascale Gilli- Dunoyer est Inspecteur en chef
de la santé publique vétérinaire –
Directrice adjointe de la Direction départementale
de la cohésion sociale et de la protection
des populations de la Creuse



1981-1986 : ENVA et ENSV
1986-1997 : DDSV du Bas Rhin
1997-2003 : DDSV de la Réunion
2004-2012 : DGAL, chef du bureau des établissements d’abattage et de découpe
2012-2013 : DGAL chef du bureau des laboratoires et de la coordination des contrôles
2014-2016 : CGAAER (conseil général de l'agriculture, de l’alimentation et des espaces ruraux


Parcours
Kieffer
Jean-Pierre Kieffer est docteur vétérinaire,
président de l’OABA (Œuvre d’assistance
aux bêtes d’abattoirs) Chevalier de l’Ordre National
du Mérite Commandeur de l’Ordre du Mérite agricole



1970-1975 : Etudes vétérinaires à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse
1975-1978 : Assistant en clientèle à Saint-Denis
1978-2014 : Praticien libéral en clientèle canine à Drancy
1994-2001 : Vice-président d’Eurogroup for animal Welfare
2001-2017 : Président de l’œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs (OABA)

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Les relations entre confort du logement

et boiteries en troupeau bovin laitier



Anne Relun, Nathalie Bareille, François Gervais,
Luc Mounier, Raphaël Guatteo
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Le confort du logement a depuis longtemps été reconnu comme un élément clé dans la gestion des boiteries chez les bovins. Une durée trop longue passée avec les pieds sur du béton prédispose aux affections de la corne, tandis que des défauts d’hygiène sont un facteur clé dans l’apparition et le maintien de la dermatite digitée et du fourchet.

Un défaut de confort handicape également les vaches atteintes de boiterie, et peut même aggraver la boiterie.












Pour détecter un problème de confort du logement, différents indicateurs doivent être récoltés pour observer les animaux, puis leur logement, et interroger l’éleveur en fonction des lésions majoritairement impliquées dans les boiteries.

Des changements simples à mettre en œuvre peuvent souvent permettre d’améliorer la situation.

De nombreux travaux sont en cours sur la conception de bâtiments pour améliorer, entre autres, la santé des pieds et in fine le bien-être des bovins et la satisfaction des éleveurs.



Disciplines
: Médecine interne, Affections locomotrices, économie

Mots-clés : Boiteries, bien-être, confort, logement, production, santé, bovins











Parcours
Anne Relun
Anne Relun est docteur vétérinaire, résidente au collège européen de gestion de la santé des bovins (ECBHM)
à Oniris et membre de l’Unité Mixte de Recherche BioEpAR (Oniris/INRA)



1999-2003 : Études vétérinaires à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes
2003-2007 : Praticienne vétérinaire en clientèle mixte
2009-2011 : Doctorante dans l’UMR BioEpAR sur le thème du contrôle de la dermatite digitée
2013-2015 : Chercheuse post-doctorante en épidémiologie animale au CIRAD (Montpellier) et à l’UC Davis (USA)
Depuis 2015 : résidente ECBHM à Oniris



Parcours
Guatteo
Raphaël GUATTEO est docteur vétérinaire,
Maître de Conférences à Oniris (Département Santé des Animaux d’Elevage et Santé Publique), Msc, PhD Diplômé ECBHM
(European College for Bovine Health Management)

Animateur de l’Unitié Mixte Technologique "Maîtrise de la Santé
des Troupeaux Bovins" (équipe projet entre l’UMR Oniris-INRA 1300 BioEpAR et l’Institut de l’Elevage)
Responsable de la formation d’Internat en Clinique Bovine Responsable
de la 5è année Filière Animaux de Production



Parcours
Bareille
Nathalie Bareille, est docteur vétérinaire,
enseignant-chercheur à Oniris depuis 1991



Parcours
Mounier
Luc Mounier est Docteur Vétérinaire, PhD
Professeur en zootechnie et bien-être animal à VetAgro Sup
Diplômé du collège européen de bien-être animal



1996-2001 : Etudes vétérinaires à l’école de Lyon
2002-2005 : Thèse d’université à l’Inra de Clermont-Ferrand
2006-2015 : Maître de conférences à VetAgro Sup
Depuis 2016 : Professeur en zootechnie et bien-être animal à VetAgro Sup


Parcours
Gervais
François Gervais est ingénieur Agronome,
diplômé de l’Institut national supérieur des sciences agronomiques, agroalimentaires, horticoles et du paysage (AGROCAMPUS OUEST).



2012-2015 : Etudes d’ingénieur en Agronomie, spécialisation en Zootechnie
2014-2015 : Master Sciences de l’Animal pour l’Elevage de Demain (SAED), université de Rennes 1
Depuis 2015 : Ingénieur chargé d’études bâtiments à l’Institut de l’Elevage – Idele (Angers)


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DOSSIER : Bien-être animal et applications en élevage
résumé et plan de l'article

Le vétérinaire praticien

dans le bien-être animal



Luc Mounier, Dorothée Ledoux, Alice de Boyer des Roches
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La prise en compte du bien-être animal devient une nécessité pour le vétérinaire praticien, de plus en plus sollicité sur ce champ d’action.

Si certaines de ses compétences nécessitent d’être approfondies notamment en observations comportementales en élevage et plus généralement en bien-être animal, le vétérinaire devrait être en mesure d’appréhender l’ensemble des dimensions du bien-être d’un animal.

Des indicateurs ont été scientifiquement validés dans la plupart des espèces de rente et peuvent être utilisés.




Les capacités d’analyse et de synthèse doivent permettre au vétérinaire d’identifier les facteurs de risque face à un problème diagnostiqué en élevage.

Interlocuteur privilégié de l’éleveur, il peut, en collaboration avec les autres intervenants, l’accompagner dans la mise en place d’actions correctives.



Disciplines
: Économie, sociologie, médecine interne

Mots-clés : Bien-être, production, santé, facteurs de risque, animaux de rente, bovins, ovins, caprins, veaux de boucherie, taurillons, porcs, volailles.









Parcours
Mounier
Luc Mounier est Docteur Vétérinaire, PhD
Professeur en zootechnie et bien-être animal à VetAgro Sup
Diplômé du collège européen de bien-être animal



1996-2001 : Etudes vétérinaires à l’école de Lyon
2002-2005 : Thèse d’université à l’Inra de Clermont-Ferrand
2006-2015 : Maître de conférences à VetAgro Sup
Depuis 2016 : Professeur en zootechnie et bien-être animal à VetAgro Sup


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PORCS - VOLAILLES
résumé et plan de l'article

Le bien-être des porcs,

des poules pondeuses

et des poulets de chair : synthèses

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Françoise Pol, Maryse Guinebretière


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Étude de cas en alimentation

des ruminants


Ration à base de concentrés

pour taurillons


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Francis Enjalbert

Les rations à base de concentrés couramment utilisées pour l’engraissement des taurillons doivent être adaptées à l’évolution des besoins alimentaires tout au long de la période d’engraissement.

Pendant les 5 à 6 premières semaines, la quantité de concentrés doit augmenter progressivement, avec une distribution en quantité bien maîtrisée.





Après cette période d’adaptation, les céréales représentent plus des deux tiers de la ration, et sont mises à disposition à volonté.

Un apport de fibres longues, par exemple sous forme de paille de bonne qualité, de préférence hachée, doit être assuré pour limiter les risques d’acidose.



Disciplines : Nutrition, économie
Mots-clé : Ration, concentrés, transition, distribution, taurillons.








Parcours
auteur
Francis Enjalbert est docteur vétérinaire, PhD,
Diplomate de l’European College of Veterinary
and Comparative Nutrition (ECVCN).
Il est professeur de Nutrition et alimentation animales
à l’Institut national polytechnique de Toulouse - École nationale vétérinaire de Toulouse (INPT-ENVT)


1980 : Diplômé de l’école nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT)
1981 : Doctorat vétérinaire, Université de Toulouse
1985 : Agrégé des écoles nationales vétérinaires en Alimentation animale
1994 : Doctorat de l’Institut national polytechnique de Toulouse, spécialité Productions animales et Qualité des denrées.
Depuis 1982 : Maître-assistant, Maître de Conférences, puis Professeur à l’ENVT


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résumé et plan de l'article
Enjeux économiques


L’accord Union européenne - Canada :

quels risques pour les productions

animales européennes ?


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Aurélie Trouvé, Baptiste Buczinski, Philippe Chotteau, Michel Rieu


Le CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement) voté par le parlement européen en février 2017 va avoir des retombées certaines sur les agricultures européennes, notamment par la baisse forte de droits de douane encore importants.

C’est le cas en particulier en viande porcine et bovine, avec une forte hausse des contingents offerts à droits de douane nuls.

Le CETA offre également de nouvelles possibilités de révision à la baisse des normes sanitaires, phytosanitaires et environnementales, notamment l’interdiction de certaines substances de décontamination sur les produits d'origine animale, l’interdiction de traitement à la ractopamine des animaux, l’interdiction des activateurs de croissance hormonaux pour les bovins viande, les relatives restrictions dans l’importation, la consommation et la production d’OGM.




Un rapport très récent, effectué par des chercheurs des instituts techniques de l’élevage de ruminants, du porc et d’AgroParisTech montre ainsi que cet accord risque de fragiliser fortement les productions européennes de viande porcine et bovine, par des imports supplémentaires considérables de viande à droits de douane nuls à certaines périodes.

La concurrence outre-atlantique se ferait notamment sur certaines pièces de découpe, comme les côtes et aloyaux en viande bovine. Enfin, ces effets s’ajouteront à ceux de dizaines d’autres accords de libre-échange conclus ou en cours de négociation par l’UE avec d’autres pays ou régions du monde.



Disciplines : Économie

Mots-clé : Économie, accord, CETA, douane, viande, viande porcine et bovine, interdiction, bovins, porcs, volailles









Parcours
A Trouvé
Aurélie Trouvé, maître de conférences en économie, AgroParisTech, UFR agriculture comparée, UMR Prodig


2002 : Ingénieur agronome (ENSAT)
2007 : Docteur en économie (Université de Bourgogne)
2006-2007 : Ingénieur du GREF en poste au Cemagref de Grenoble
(unité "Développement des Territoires Montagnards")
2007-2013 : Maître de conférences à AgroSupDijon et au laboratoire
du CESAER (INRA-AgroSupDijon)
Depuis 2014 : maître de conférences en économie, AgroParisTech,
UFR agriculture comparée, UMR Prodig



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résumé et plan de l'article
Étude de cas


Intoxication chronique au cuivre

chez des génisses


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Kévin Guelou


Souvent rencontrée en élevage ovin, l’intoxication chronique par le cuivre peut également toucher les bovins, en particulier les jeunes animaux. Une fois la maladie identifiée, c’est la détermination des sources excessives de cuivre qui importe.

Les analyses sanguines pratiquées sur une des génisses permettent d’exclure une atteinte par des leptospires, alors que la mesure de la teneur sérique en cuivre de la génisse n°1748 met en évidence une teneur supérieure aux valeurs usuelles (22,14 µmol/L - valeurs usuelles 14-18 - ; ENV Toulouse).

Une intoxication chronique par le cuivre est confirmée par les résultats des teneurs en cuivre dans le foie des génisses n°1741 et 1748 (1115,6 et 1117,7 mg/kg de MS respectivement), et par les résultats des analyses histopathologiques.








L’excès de cuivre a plusieurs origines.
Il provient d’un aliment minéral normalement destiné aux animaux d’engraissement, un tourteau avec AMV (aliment minéral vitaminé) normalement destiné aux vaches laitières, et un sevrage tardif. Suite au retrait des deux aliments, aucun cas n’a été rapporté.

Cette étude de cas met en évidence la plus grande sensibilité du jeune par rapport à l’adulte.

Face à une telle situation, il convient de déterminer la teneur en cuivre et en molybdène des différents aliments apportés aux animaux, en particulier l’aliment d’allaitement.


La connaissance des produits médicamenteux administrés aux vaches avant vêlage, aux veaux à la naissance est aussi essentielle.



Disciplines : Nutrition, Toxicologie, Médecine interne

Mots-clé : Intoxication, cuivre, excès, aliment minéral, jeune, adulte, bovins, vaches laitières, veaux











Parcours

Kévin Guélou, Docteur vétérinaire, ingénieur agronome INA-PG (AgroParisTech).

Kévin Guélou est vétérinaire praticien en clientèle rurale dans le Doubs (Vercel).


2005 : Diplômé de l’INA-PG
2009 : Diplômé de l’Ecole Vétérinaire d’Alfort (ENVA)
2010 : Doctorat vétérinaire, Université de Créteil
2010-2012 : Vétérinaire praticien à Allanche (15)
2012-2013 : Internat service Pathologie des ruminants (ENV Toulouse)
Depuis 2013 : Vétérinaire praticien en clientèle rurale à Vercel (25).



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Sauter N°36, Volume 9, 2017

N°36, Volume 9, 2017

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Test clinique - Troubles de la reproduction et avortements dans
un élevage ovin laitier des Pyrénées-Atlantiques

Xavier Nouvel, Frédéric Rousseau, Denis Ticoulet,
Odile Sallato, Corinne Novella
Éditorial - François Gary


ACTUALITÉS EN PERSPECTIVE

- Chronique - Influenza aviaire, un triste bilan pour la 2e année consécutive dans le Sud-Ouest
Zénon



RUMINANTS
Dossier : BIEN-ÊTRE ANIMAL et applications en élevage

- Le bien-être animal, entre éthique et règlementations,
quelles réalités biologiques ?

Jacques Servière

- Le bien-être des animaux dans les élevages
Isabelle Veissier, Raphaëlle Botreau
- La spécification technique ISO TS 34700 sur le bien-être animal
des animaux destinés à la filière alimentaire

François Gary, Sandrine Espeillac
- L’élevage de veaux de boucherie : état des lieux sur les problèmes de bien-être
Joop Lensink, Hélène Leruste

- Les conditions de transport des bovins et des ovins :
un enjeu de qualité

Béatrice Mounaix, Barbara Ducreux
- Le vétérinaire et le bien-être des animaux à l’abattoir
Pascale Gilli-Dunoyer, Jean-Pierre Kieffer, Nathalie Veauclin
- Fiche - Conseils à l’éleveur avant le transport
des animaux à l’abattoir

Pascale Gilli-Dunoyer, Jean-Pierre Kieffer, Nathalie Veauclin
- Les relations entre confort du logement et boiteries en troupeau bovin laitier
Anne Relun, Nathalie Bareille, François Gervais,
Luc Mounier, Raphaël Guatteo

- Le vétérinaire praticien dans le bien-être animal
Luc Mounier, Dorothée Ledoux, Alice de Boyer des Roches




PORCS - VOLAILLES

- Le bien-être des porcs, des poules pondeuses et des poulets
de chair : synthèses

Françoise Pol, Maryse Guinebretière




COMPRENDRE ET AGIR

- Étude de cas en alimentation des ruminants - Ration à base de concentrés pour taurillons
Francis Enjalbert
- Enjeux économiques - L’accord Union européenne - Canada : quels risques pour les productions animales européennes ?
Aurélie Trouvé, Baptiste Buczinski, Philippe Chotteau, Michel Rieu
- Étude de cas - Intoxication chronique au cuivre
chez des génisses

Kevin Guelou, Jean-Christophe Dupin, Christophe Tonnin,
Marie Liron




FMC Vét - formation médicale continue vétérinaire

- Revue de presse internationale - par Nicolas Herman



Test clinique - Les réponses