DOSSIER :

LES MYCOPLASMOSES

CHEZ LES RUMINANTS


LES ENTÉROCOQUES

DANS LA FILIÈRE VOLAILLE
 
1
DOSSIER : Les mycoplasmoses chez les ruminants
résumé et plan de l'article

Les principales évolutions

dans la connaissance des mycoplasmes

des ruminants

conséquences en matière de diagnostic

et de surveillance



Florence Tardy, Patrice Gaurivaud, Chloé Ambroset, Xavier Nouvel, Christine Citti
découvrez la première page de cet article en cliquant ici


Les mycoplasmes sont des bactéries particulières, sans paroi, de tailles cellulaire et génomique réduites. Parmi les 133 espèces de mycoplasmes répertoriées à ce jour, près d’un cinquième sont isolées chez les ruminants qu’elles soient commensales ou pathogènes. Ces dernières sont responsables essentiellement de pneumopathies, mammites et arthrites et quelques autres signes cliniques moins fréquents.
Ces dix dernières années, le séquençage des génomes et les analyses de génomiques comparées (entre espèces et entre souches d’une même espèce) ont apporté des connaissances nouvelles en termes de pouvoir pathogène, d’évolution, de transferts de gènes et de mécanismes génétiques responsables de la résistance aux antibiotiques.
D’un point de vue pratique, ces connaissances nouvelles ont conduit à :
- réviser la taxonomie ;




- mettre en évidence la nécessité de revalider régulièrement les techniques diagnostiques qui pourraient être remises en question par l’importante plasticité génomique des mycoplasmes ;
- et valider certaines techniques de sous-typage des souches pour la surveillance des maladies et la compréhension de leur histoire évolutive.
La diversification des souches par l’expression de divers polysaccharides capsulaires ou extracellulaires apportent une difficulté supplémentaire d’un point de vue diagnostique mais également pour comprendre les interactions avec l’hôte animal. Dans ce contexte, encore très exploratoire, des outils comme le réseau VIGIMYC sont précieux pour constituer des échantillons représentatifs de la diversité et de l’évolution des mycoplasmes.



Disciplines
: Infectiologie, microbiologie
Mots-clés : mycoplasmes, évolution, diagnostic et surveillance, plasticité génomique, taxonomie, bovins, ovins, caprins, ruminants







PLAN DE L'ARTICLE

Encadré 1 - Rappels biologiques

Tableau 1 - Liste des espèces mycoplasmiques isolées chez les ruminants, connues à ce jour

LES GRANDES AVANCÉES SCIENTIFIQUES

Le séquençage des génomes permet de mieux connaître les mycoplasmes

Figure 1 - En bref, les grandes nouveautés depuis 2006

Encadré 2 - Principe des principales méthodes de sous-typage moléculaire des mycoplasmes


Des applications pratiques

Encadré 3 - Une capacité de conjugaison et de recombinaison homologue

Figure 2 - La cellule mycoplasmique, son contenu génomique et les transferts de gènes


Le décryptage des transferts horizontaux de gènes (THG)

Les mycoplasmes comme modèle de cellule minimale et biologie de synthèse

La diversification par les polysaccharides capsulaires (CPS) ou extra cellulaires (EPS)

LES CONSÉQUENCES DES DERNIÈRES AVANCÉES SCIENTIFIQUES SUR LE DIAGNOSTIC ET LA SURVEILLANCE ÉPIDÉMIOLOGIQUE

Encadré 4 - Capsule de polymères de sucre et expolymères

Tableau 2 - Évolutions de la taxonomie du groupe M. mycoide


La taxonomie revisitée

Le diagnostic des hémoplasmes

Encadré 5 - La révision de la taxonomie : conséquences pratiques sur le diagnostic

Les nécessaires mises à jour régulières des méthodes diagnostiques

Un besoin de méthodes de sous-typage pour la surveillance

La surveillance de la résistance aux antibiotiques : un nouveau besoin

M. bovis : vers une nouvelle génération de vaccins ?

M. agalactie : une perte de sensibilité aux antibiotiques très modérée

Les travaux en cours pour la résistance des autres espèces aux antibiotiques


CONCLUSION

1 photo illustre cet article


Parcours
Tardy
Florence Tardy
Florence Tardy est ingénieur (INSA) et docteur en Biochimie (Université de Lyon).
Elle a travaillé sur diverses thématiques de microbiologie successivement à l’Université Libre de Bruxelles, à l’Afssa (Lyon), à l’Institut scientifique de santé publique (Bruxelles) et dans une entreprise agroalimentaire.

1994 : Ingénieur INSA
1997 : Docteur en Biochimie
2011 : Habilitation à diriger les recherches
Depuis 2012 : Direction de l’UMR Mycoplasmoses des ruminants (Anses-VetAgro Sup)


Afficher uniquement la section 1
2
DOSSIER : Les mycoplasmoses chez les ruminants
résumé et plan de l'article

Les mycoplasmes dans les syndromes

respiratoires chez le veau

et le jeune bovin adulte



Claire Becker, Renaud Maillard, Sébastien Assié,
François Poumarat, Florence Tardy,
Marie-Anne Arcangioli
découvrez la première page de cet article en cliquant ici


Parmi les nombreuses espèces de mycoplasmes isolées chez les bovins, Mycoplasma bovis est l’espèce pathogène la plus fréquemment retrouvée en France. Ceci a été démontré grâce aux données du réseau d’épidémiosurveillance de l’Anses, Vigimyc, qui analyse les isolats qui proviennent de nombreux laboratoires.
En France, M. bovis participe essentiellement, avec d’autres virus et bactéries, au syndrome des bronchopneumonies infectieuses enzootiques des bovins. Sa présence est particulièrement importante dans les élevages en lots, grâce à une dissémination rapide parmi les animaux d’origines diverses.
Les symptômes respiratoires engendrés par M. bovis ne sont pas spécifiques, mais les infections passent fréquemment à la chronicité, et les lésions caractéristiques retrouvées alors dans les poumons sont des foyers caséonécrotiques.




En cas de BPIE, le diagnostic étiologique qui permet de mettre en évidence M. bovis nécessite un recours à des examens de laboratoire, incluant des techniques d’isolement délicates que tous les laboratoires ne mettent pas en œuvre en première intention.
Le traitement des animaux peut être compliqué en raison de la complexité étiologique des BPIE, mais également par le fait que M. bovis présente in vitro de hauts niveaux de résistance à la plupart des antibiotiques disponibles.
Seules des mesures de prévention sanitaire d’ordre général peuvent être utilisées pour lutter contre cet agent pathogène : il n’existe pas de mesures spécifiques et aucun vaccin n’est commercialisé en Europe.






Disciplines : Affections respiratoires, diagnostic, thérapeutique, épidémiologie
Mots-clés : mycoplasmes, bronchopneumonies, infectieuses enzootiques, surveillance, diagnostic, contrôle, antibiorésistance, veaux, jeunes bovins







PLAN DE L'ARTICLE

LES MYCOPLASMES DANS LES DIFFÉRENTES AFFECTIONS EN FRANCE DONNÉES ISSUES DE VIGIMYC

Figure 1 - Évolution des foyers de BPIE analysés par Vigimyc sur la période 2006-2016

Mycoplasma bovis

Encadré 1 - Mycoplasma bovis à travers le monde

Figure 2 - Distribution nationale des 1108 élevages dans lesquels Mycoplasma bovis a été isolé d’affections (n=1060), articulaires (24), mammaires (14) et auriculaires (10) dans le cadre du réseau Vigimyc sur la période 2006-2016

Les autres mycoplasmes

L’ÉPIDÉMIOLOGIE DE M. BOVIS DANS LES AFFECTIONS RESPIRATOIRES

L’impact et le coût estimé des infections à M. bovis

La prévalence en France

La prévalence en élevage en lots

La prévalence en élevage naisseur

La prévalence en élevage laitier

La transmission et la diffusion en élevage en lots

Le contrôle de M. bovis

M. BOVIS : UN AGENT PATHOGÈNE PARTICULIER

Pathogénie et réponse immunitaire

La diversité des différentes souches

En France

Dans les autres pays

La sensibilité aux antibiotiques

TRAITEMENT DES AFFECTIONS À M. BOVIS

PRÉVENTION


CONCLUSION




Parcours
Becker

Claire Becker
Claire Becker est maître de conférences à VetAgro Sup, campus vétérinaire de Lyon depuis 2009. Elle est enseignante en Pathologie du Bétail et chercheure dans l’Unité Mixte de Recherche Anses VetAgro Sup "Mycoplasmoses des Ruminants".


2000-2005 : Études vétérinaires à l’école nationale vétérinaire de Nantes
2004-2005 : Master en Biologie Productions Animales et Qualité à l’Université de Rennes
2005-2009 : Doctorat en biologie à l’Université de Rennes


Afficher uniquement la section 2
3
DOSSIER : Les mycoplasmoses chez les ruminants
résumé et plan de l'article

Fiche - Symptômes et lésions

d’infections à mycoplasma bovis



Claire Becker, Renaud Maillard, Sébastien Assié,
François Poumarat, Florence Tardy,
Marie-Anne Arcangioli
découvrez la première page de cet article en cliquant ici


PLAN DE L'ARTICLE

LES ARTHRITES ENZOOTIQUES

LES OTITES MOYENNES

LES PNEUMOPATHIES À M. BOVIS

LES LÉSIONS NÉCROPSIQUES

2 photos illustrent cette fiche




Parcours
Becker

Claire Becker
Claire Becker est maître de conférences à VetAgro Sup, campus vétérinaire de Lyon depuis 2009. Elle est enseignante en Pathologie du Bétail et chercheure dans l’Unité Mixte de Recherche Anses VetAgro Sup "Mycoplasmoses des Ruminants".


2000-2005 : Études vétérinaires à l’école nationale vétérinaire de Nantes
2004-2005 : Master en Biologie Productions Animales et Qualité à l’Université de Rennes
2005-2009 : Doctorat en biologie à l’Université de Rennes


Afficher uniquement la section 3
4
DOSSIER : Les mycoplasmoses chez les ruminants
résumé et plan de l'article

Fiche - Comment diagnostiquer

M. bovis



Claire Becker, Renaud Maillard, Sébastien Assié,
François Poumarat, Florence Tardy,
Marie-Anne Arcangioli
découvrez la première page de cet article en cliquant ici

PLAN DE L'ARTICLE

PRÉLÈVEMENTS

Pour le diagnostic direct

Pour le diagnostic indirect

DIAGNOSTIC DIRECT

La mise en culture

Les techniques de biologie moléculaire

DIAGNOSTIC INDIRECT





Parcours
Becker

Claire Becker
Claire Becker est maître de conférences à VetAgro Sup, campus vétérinaire de Lyon depuis 2009. Elle est enseignante en Pathologie du Bétail et chercheure dans l’Unité Mixte de Recherche Anses VetAgro Sup "Mycoplasmoses des Ruminants".


2000-2005 : Études vétérinaires à l’école nationale vétérinaire de Nantes
2004-2005 : Master en Biologie Productions Animales et Qualité à l’Université de Rennes
2005-2009 : Doctorat en biologie à l’Université de Rennes


Afficher uniquement la section 4
5
DOSSIER : Les mycoplasmoses chez les ruminants
résumé et plan de l'article

Péripneumonie contagieuse bovine

et pleuropneumonie contagieuse

caprine, situation mondiale,

risque et surveillance en France



Patrice Gaurivaud, Lucia Manso-Silvan, François Poumarat, Pascal Hendrikx, François Thiaucourt, Florence Tardy
découvrez la première page de cet article en cliquant ici


La péripneumonie contagieuse bovine (PPCB) et la pleuropneumonie contagieuse caprine (PPCC) sont deux mycoplasmoses surveillées par l’OIE au niveau mondial. La PPCB est présente en Afrique sub-saharienne et la PPCC en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie.
En France, pour des raisons historiques, ces deux maladies exotiques ne sont pas soumises à la même réglementation : la PPCB est classée comme danger sanitaire de catégorie 1 alors que la PPCC n’est pas classée. Pourtant, le risque d’introduction ou de réémergence de ces deux maladies en Europe et en France n’est pas nul.
Pour la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB), le risque principal est une réémergence similaire à celle observée lors des derniers foyers européens (1980-1999), en particulier dans les zones frontalières.
Pour la pleuropneumonie contagieuse caprine (PPCC), la présence de l’agent pathogène dans la région européenne de la Turquie constitue une menace réelle pour les pays européens.




La méconnaissance de ces maladies, en raison de leur absence sur le territoire, de leurs formes chroniques potentielles, de l’utilisation des antibiotiques et de la présence des agents pathogènes dans des hôtes alternatifs asymptomatiques sont autant de facteurs qui pourraient favoriser leur diffusion à bas bruit.
En France, la PPCB est surveillée par l’inspection vétérinaire en abattoir et par le réseau Vigimyc. Les suspicions de PPCB et PPCC sont prises en charge par les deux laboratoires français spécialisés en mycoplasmologie : l’Anses- laboratoire de Lyon et le Cirad de Montpellier qui possèdent les expertises microbiologiques, moléculaires et sérologiques.




Disciplines : Microbiologie, maladies infectieuses, épidémiologie
Mots-clés : mycoplasme, péripneumonie contagieuse bovine, PPCB, pleuropneumonie contagieuse caprine, PPCC, surveillance, émergence, OIE, Anses, Cirad, ruminants, bovins, caprins














PLAN DE L'ARTICLE

ÉLÉMENTS DE CONTEXTE

LES DIFFÉRENCES ENTRE SURVEILLANCE, RISQUE, DIAGNOSTIC : PPCB ET PPCC

La surveillance

Tableau 1 - Caractéristiques de la PPCB et PPCC

Le diagnostic

LE STATUT SANITAIRE “INDEMNE DE PPCB”

LA SURVEILLANCE EN FRANCE

Figure 1 - Les 20 premiers pays producteurs de bovins et de caprins

Figure 2 - Répartition de la PPCB et PPCC

Encadré 2 - La répartition mondiale

La surveillance de la Péripneumonie contagieuse bovine (PPCB)

Deux laboratoires de référence

Le réseau d’épidémiosurveillance des mycoplasmoses des ruminants

Figure 3 - Le statut officiel mondial de la PPCB en 2016

Chez les petits ruminants

L’étude du niveau de résistance aux antibiotiques

Tableau 2 - Le statut des mycoplasmoses réglementées

La surveillance de la PPCC

ÉMERGENCE ET RÉÉMERGENCE, QUELS RISQUES POUR LA FRANCE ?

PPCB : les enseignements des derniers foyers

La situation actuelle de la PPCB en France

La situation actuelle de la PPCC en France

Quels sont alors les risques d’introduction de la PPCC ?

CONCLUSION

1 photo illustre cet article


Parcours
Tardy
Florence Tardy
Florence Tardy est ingénieur (INSA) et docteur en Biochimie (Université de Lyon).
Elle a travaillé sur diverses thématiques de microbiologie successivement à l’Université Libre de Bruxelles, à l’Afssa (Lyon), à l’Institut scientifique de santé publique (Bruxelles) et dans une entreprise agroalimentaire.

1994 : Ingénieur INSA
1997 : Docteur en Biochimie
2011 : Habilitation à diriger les recherches
Depuis 2012 : Direction de l’UMR Mycoplasmoses des ruminants (Anses-VetAgro Sup)


Afficher uniquement la section 5
6
DOSSIER : Les mycoplasmoses chez les ruminants
résumé et plan de l'article

L’agalactie contagieuse caprine

en France : situation épidémiologique

nationale mesures prophylactiques



Dominique Le Grand, Jaquemine Vialard,
Michael Treilles, Florence Tardy, François Poumarat
découvrez la première page de cet article en cliquant ici


L’Agalactie Contagieuse Caprine est une préoccupation sanitaire et économique majeure de la filière.
Les données VIGIMYC (réseau national d’épidemiosurveillance des mycoplasmoses des ruminants), établies entre 2006 et 2016, montrent que l’ACC est fréquente sur le territoire. Quatre mycoplasmes peuvent en être responsables et, sur les 5 dernières années, la fréquence moyenne d’isolement de ces différentes espèces a été la suivante : Mycoplasma (M.) mycoides subsp. capri (Mmc)(45%), M. capricolum subsp. capricolum (Mcc) (39%) M. putrefaciens (13%) et M. agalactiae (3%).
Les résultats de récentes études de terrain (projet MYCAPTANK) qui visent à établir un protocole d’évaluation du statut infectieux des troupeaux, hors épisodes cliniques,
ont permis la validation de techniques efficaces et simples de détection dans le lait de tank (qPCR sur lait de tank frais, congelé ou buvard FTA Elute® dans des conditions de protocole d'extraction spécifiques).




Compte tenu de la variabilité des cinétiques d'excrétion observées dans les élevages suivis, la présence d’une infection mycoplasmique ne peut être établie que sur la base d’une répétition des prélèvements de laits de tank.
La sensibilité aux antibiotiques des agents de l’ACC en France a assez peu évolué durant les 20 dernières années. La grande majorité des isolats de Mmc et Mcc restent encore sensibles à des concentrations très faibles de macrolides ou de tétracyclines. Cependant, vis-à-vis des macrolides, 10% à 20% d’isolats de Mcc ont acquis des résistances parfois très élevées.

Disciplines
: nutrition
Mots-clés : période sèche, tarissement, ensilage de maïs, distribution, vaches laitières,





















PLAN DE L'ARTICLE

SITUATION ÉPIDÉMIOLOGIQUE DE L’AGALACTIE CONTAGIEUSE CAPRINE
EN FRANCE

Encadré 1 - Ce que propose l’UMR “Mycoplasmoses des ruminants” Anses-VétAgro Sup en général et spécifiquement dans le cadre de l’AC caprine

Figure 1 - Répartition nationale des 707 foyers d’Agalactie Contagieuse Caprine cliniquement exprimés détectés par le réseau VIGIMYC de 2006 à 2016

LES MESURES PROPHYLACTIQUES

Figure 2 - Évolution annuelle de l’incidence relative des quatre espèces responsables de l’Agalactie Contagieuse Caprine parmi les 707 foyers (732 isolats) d’ACC détectés par le réseau VIGIMYC au cours de la période 2006-2016

La vaccination

Encadré 2 - Le projet MYCAPTANK

Les mesures sanitaires

Peut-on envisager à terme une “sécurisation” des échanges ?
Projet collaboratif MYCAPTANK

Dans un élevage lors ou hors épisode clinique : les mesures sanitaires à privilégier pour limiter la diffusion et la persistance des mycoplasmes

Figure 3 - Exemple d’une cinétique d'excrétion de mycoplasmes dans le lait de tank d’un élevage suivi pendant deux années à la fréquence d’un prélèvement par mois

CONCLUSION

3 photos illustrent cet article


Parcours
Tardy
Florence Tardy
Florence Tardy est ingénieur (INSA) et docteur en Biochimie (Université de Lyon).
Elle a travaillé sur diverses thématiques de microbiologie successivement à l’Université Libre de Bruxelles, à l’Afssa (Lyon), à l’Institut scientifique de santé publique (Bruxelles) et dans une entreprise agroalimentaire.

1994 : Ingénieur INSA
1997 : Docteur en Biochimie
2011 : Habilitation à diriger les recherches
Depuis 2012 : Direction de l’UMR Mycoplasmoses des ruminants (Anses-VetAgro Sup)


Afficher uniquement la section 6
7
DOSSIER : Les mycoplasmoses chez les ruminants
résumé et plan de l'article

Thérapeutique : évolution

de l’antibiorésistance des mycoplasmes

responsables de l'Agalactie Contagieuse

Caprine (hors M. agalactiae)



François Poumarat, Jaquemine Vialard,
Dominique Le Grand, Florence Tardy

découvrez la première page de cet article en cliquant ici

PLAN DE L'ARTICLE

LA MISE EN ÉVIDENCE DE RÉSISTANCES ACQUISES ET DÉFINITION D’UN SEUIL DE RÉSISTANCE ÉPIDÉMIOLOGIQUE

Tableau 1 - Caractéristisques des 354 isolats mycoplasmiques utilisés dans cette étude

La distribution des concentrations minimales inhibitrices vis-à-vis de six antibiotiques dans un échantillon représentatif au niveau national de 48 isolats contemporains de Mcc, 48 de Mmc et 48 de Mput

Macrolides et lincosamides

Figure 1 - Distributions des concentrations minimales inhibitrices vis-à-vis de la tylosine, de la tulathromycine et de la lincomycine

Tétracyclines (oxytétracycline)

Les fluoroquinolones (enrofloxacine)

Les aminosides (spectinomycine)

Figure 2 - Distribution des concentrations minimales inhibitrices vis-à-vis de l'oxytétracycline et de l'enrofloxacine

Les associations de résistances

Définition des seuils de résistances épidémiologiques

FRÉQUENCE, RÉPARTITION ET DYNAMIQUE DES RÉSISTANCES ÉPIDÉMIOLOGIQUES CONSTATÉES VIS-À-VIS DES MACROLIDES ET LINCOSAMIDES AU NIVEAU NATIONAL

Figure 3 - Proportions annuelles des isolats de M. capricolum subsp. capricolum sensibles et résistants à la tylosine, la tulathromycine, la lincomycine, et isolés sur la période de 2008 à 2016 dans 169 foyers

Figure 4 - Répartition géographique des isolats résistants à la tylosine et/ou à la tulathromycine et/ou à la lincomycine détectés parmi 185 foyers d’ACC à Mcc (169 cliniques et 16 inapparents) et 96 foyers de Mmc (75 cliniques et 21 inapparents) détectés entre 2008 et 2016 et testés dans cette étude avec répartition des souches

CONCLUSION SUR L’ANTIBIORÉSISTANCE DES MYCOPLASMES RESPONSABLES DE L’ACC

CONCLUSION



Parcours
Tardy
Florence Tardy
Florence Tardy est ingénieur (INSA) et docteur en Biochimie (Université de Lyon).
Elle a travaillé sur diverses thématiques de microbiologie successivement à l’Université Libre de Bruxelles, à l’Afssa (Lyon), à l’Institut scientifique de santé publique (Bruxelles) et dans une entreprise agroalimentaire.

1994 : Ingénieur INSA
1997 : Docteur en Biochimie
2011 : Habilitation à diriger les recherches
Depuis 2012 : Direction de l’UMR Mycoplasmoses des ruminants (Anses-VetAgro Sup)


Afficher uniquement la section 7
8
VOLAILLES
résumé et plan de l'article

Les entérocoques dans la filière volaille

Découvrez la première page de cet article en cliquant ici



Mathieu Pinson, Benoît Sraka



Enterococcus est un agent pathogène opportuniste. De type Gram positif, c’est un hôte naturel du tube digestif mais il est désormais à l’origine de diverses affections en élevage de volailles. L’évolution des isolements bactériologiques des entérocoques en Vendée et en Maine-et-Loire a été étudiée ici pour la période 2010-2016. Le nombre d’isolements a été multiplié par 15 en 6 ans. Trois types d’entérocoques sont plus présents dont E. cecorum qui est responsable de troubles locomoteurs vers 3 semaines d’âge.
À l’autopsie, la lésion prédominante est la nécrose de la tête fémorale. La gestion de la vitesse de croissance et de la solidité du squelette aide à prévenir l’apparition de cette maladie.












E. faecalis est principalement observé dans les premiers jours de vie mais n’entraîne pas forcement de lésion. L’hygiène lors de la vaccination Marek sur les poulettes est un facteur de risque à ne pas négliger. E. hirae peut provoquer des formes d’endocardite.
L’association de malfaiteurs avec d’autres agents pathogènes est une situation fréquente qui rend le recours à l’examen de laboratoire indispensable.


Disciplines : bactériologie, épidémiologie, médecine thérapeutique

Mots-clés :Enterococcus, boiteries, volaille, poulet de chair



















PLAN DE L'ARTICLE

SYMPTÔMES ET LÉSIONS IMPUTABLES AUX PRINCIPAUX ENTÉROCOQUES

Encadré 1 - Description du genre bactérien

EXISTE-T-IL DES PRATIQUES D’ÉLEVAGE À RISQUE ?

Figure 1 - Isolements d’entérocoques en aviculture entre 2010 et 2016

Figure 2 - Répartition des isolements d’entérocoque par espèces de volaille entre 2010 et 2016

Encadré 1 - Données épidémiologiques sur 6 années

Figure 3 - Âge d’isolement des principaux entérocoques en poulet de chair entre 2010 et 2016

GESTION PRÉVENTIVE

GESTION CURATIVE

COMMENT INTERVENIR DANS CES DIFFÉRENTS CAS ?

CONCLUSION


3 photos illustrent cet article


Afficher uniquement la section 8
9
résumé et plan de l'article
Cas pratiques de nutrition

Études de cas

en alimentation des ruminants :

Ration hivernale à base de foins

pour vaches laitières


Découvrez la première page de cet article en cliquant ici



Francis Enjalbert



En système AOP interdisant l’utilisation d’ensilages, la ration hivernale des vaches laitières est basée sur des foins, souvent séchés en grange pour assurer une bonne qualité.
Ces foins doivent à la fois assurer la fibrosité de la ration, et une part notable de la couverture des besoins.
Même s’ils sont de bonne qualité, une quantité importante de concentrés est nécessaire, y compris pour des niveaux de production modérés.



La complémentation concentrée peut être réalisée avec des matières premières et/ou des aliments composés du commerce respectant le cahier des charges.




Disciplines : Nutrition

Mots-clé : concentrés, foin, appellation d’origine, aliments composés, vaches laitières









PLAN DE L'ARTICLE

PRÉSENTATION DE L’ÉLEVAGE ET DES ALIMENTS

RATION DES VACHES EN LACTATION AVEC UN COMPLÉMENT DE PRODUCTION FERMIER

Encadré - Principaux impératifs imposés par les cahiers des charges Comté et Reblochon pour l’alimentation des animaux en période hivernale

Tableau 1 - Composition chimique et valeur alimentaire des foins par kg de MS

Tableau 2 - Ration de base équilibrée pour 15 g de lait

Tableau 3 - Complément de production fermier

Tableau 4 - Valeur alimentaire de la ration pour 30 kg de lait

Tableau 5 - Valeur alimentaire du “VL 18”

COMMENT SIMPLIFIER GRÂCE À UN COMPLÉMENT DE PRODUCTION
DU COMMERCE

CONCLUSION






Parcours
auteur
Francis Enjalbert est docteur vétérinaire, PhD,
Diplomate de l’European College of Veterinary
and Comparative Nutrition
(ECVCN).
Il est professeur de Nutrition et alimentation animales
à l’Institut national polytechnique de Toulouse - École nationale vétérinaire de Toulouse (INPT-ENVT)


1980 : Diplômé de l’école nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT)
1981 : Doctorat vétérinaire, Université de Toulouse
1985 : Agrégé des écoles nationales vétérinaires en Alimentation animale
1994 : Doctorat de l’Institut national polytechnique de Toulouse, spécialité Productions animales et Qualité des denrées.
Depuis 1982 : Maître-assistant, Maître de Conférences, puis Professeur à l’ENVT



Afficher uniquement la section 9
10
résumé et plan de l'article
Parasitologie

”Jeunes bovins verts” et infestation

par Parafilaria bovicola :

enquête cas-témoin en élevage


Découvrez la première page de cet article en cliquant ici



Julien Enfrein, Nicolas Oudot, Anne Lehébel, Nadine Brisseau,
Christophe Chartier


L’abattoir de la Châtaigneraie (85) observe depuis quelques années sur les jeunes bovins de race Blonde d’Aquitaine et Parthenaise des lésions de cellulite éosinophilique donnant une coloration vert-jaunâtre au tissu conjonctif sous-cutané (Jeunes Bovins verts ou JB verts). Une caractérisation (période d'abattage, âge, race, poids de carcasse) des jeunes bovins abattus (JB verts et JB normaux) et une enquête épidémiologique cas-témoin en élevage dans l’ouest de la France ont été réalisées.
Le traitement des données d’abattoir correspondantes et l’analyse du questionnaire sur la conduite d’élevage à destination des éleveurs ont permis de montrer que les lésions de cellulite éosinophilique sont saisonnières et sont retrouvées sur des jeunes bovins nés dans plus de 80 p. cent des cas au cours du premier semestre de l’année précédente.







La saison de vêlage, l’historique de saisie pour myosite éosinophilique et la présence de kératoconjonctivite infectieuse bovine apparaissent comme des facteurs de risque associés en élevage.
L’expression clinique de la Parafilariose bovine est observée par les vétérinaires dans 1,5 p. cent des troupeaux, principalement au mois de mai et juin.
Ces résultats renforcent l’hypothèse d’une implication de P. bovicola dans les lésions de cellulite éosinophilique observées en abattoir.
Les jeunes bovins concernés s’infesteraient au pâturage au cours de leurs 6 premiers mois de vie et seraient pour la plupart abattus avant la phase d’expression clinique de la maladie.


Disciplines : Parasitologie, épidémiologie, médecine interne, thérapeutique

Mots-clé : Parafilaria bovicola, parafilariose, Musca autumnalis, sueurs de sang, cellulite éosinophilique, étude cas-témoin, facteurs de risque, contrôle, bovins








PLAN DE L'ARTICLE


MATÉRIEL ET MÉTHODES

Étude n°1 : Les caractéristiques des jeunes bovins verts

Étude n°2 : Enquête cas-témoin en élevage

Figure 1 - Répartition des jeunes bovins verts et des jeunes bovins sains abattus en 2013 et 2014 en fonction du mois d’abattage (en %)

RÉSULTATS

Étude n°1 : Caractéristiques des jeunes bovins verts

Figure 2 : Répartition des jeunes bovins verts abattus en 2013 et 2014 en fonction du mois de naissance (en %)

Étude n°2 : Enquête cas-témoin en élevage

Tableau 1 - Résultats obtenus à l’issue de la régression logistique univariée

DISCUSSION

Les limites de l’étude

Implication de Parafilaria bovicola et étude des facteurs de risque

Tableau 2 - Modèles finaux obtenus après régression logistique multivariée

Encadré - Étude complémentaire sur l’expression clinique de la Parafilariose bovine dans l’ouest de la France

Schéma épidémiologique expliquant la genèse des JB verts

Figure 3 - Proposition de schéma épidémiologique concernant l’apparition des lésions de cellulite éosinophilique sur les jeunes bovins de boucherie, en lien avec l’infestation par P. bovicola

Des axes de recherche à envisager

Les traitements à réaliser en pratique

CONCLUSION


3 photos illustrent cet article


Afficher uniquement la section 10
11
résumé et plan de l'article
Nutrition

Les phyto-œstrogènes et l’alimentation

des ovins quelle influence

sur la reproduction ?


Découvrez la première page de cet article en cliquant ici



Xavier Nouvel



PLAN DE L'ARTICLE


L’ORIGINE DES PHYTO-ŒSTROGÈNES

LES EFFETS DES PHYTO-ŒSTROGÈNES SUR LA FONCTION DE REPRODUCTION OVINE

LES EXPÉRIMENTATIONS ANIMALES

OBSERVATIONS CLINIQUES

L’infertilité temporaire

L’infertilité permanente

Encadré 1 - Diagnostic

PHYSIOPATHOLOGIE DE CETTE INFERTILITÉ

CONCLUSION


2 photos illustrent cet article


Afficher uniquement la section 11
12
Afficher uniquement la section 12
Sauter Nº38, vol. 10, 2017

Nº38, vol. 10, 2017

Sauter sommaire

sommaire

retour au sommaire principal

Test clinique - Diarrhée profuse chronique chez un taureau reproducteur Blond d’Aquitaine de 4 an
Laetitia Icher, Nicolas Herman, Marie-Noelle Lucas,
Enrico Martinelli, Hervé Cassard, François Schelcher,
Vincent Herry

Éditorial - Didier Calavas

ACTUALITÉS EN PERSPECTIVE

- Émergence du virus de la fièvre catarrhale ovine (FCO)
à sérotype 4 en France continentale

Stéphan Zientara, Corinne Sailleau, Cyril Viarouge,
Emmanuel Bréard

Chronique - Le Règlement européen sur la maladies animales transmissibles se précise
Zénon

RUMINANTS

Dossier : Les mycoplasmoses chez les ruminants

- Les principales évolutions dans la connaissance des mycoplasmes des ruminants conséquences en matière de diagnostic et de surveillance
Florence Tardy, Patrice Gaurivaud, Chloé Ambroset,
Xavier Nouvel, Christine Citti

- Les mycoplasmes dans les syndromes respiratoires
chez le veau et le jeune bovin adulte

Claire Becker, Renaud Maillard, Sébastien Assié,
François Poumarat, Florence Tardy, Marie-Anne Arcangioli

- Fiche - Mycoplasma bovis symptômes et lésions
Claire Becker, Renaud Maillard, Sébastien Assié,
François Poumarat, Florence Tardy, Marie-Anne Arcangioli

- Fiche - Comment diagnostiquer M. bovis
Claire Becker, Renaud Maillard, Sébastien Assié,
François Poumarat, Florence Tardy, Marie-Anne Arcangioli

- Péripneumonie contagieuse bovine et pleuropneumonie contagieuse caprine situation mondiale, risque et surveillance
en France

Patrice Gaurivaud, Lucia Manso-Silvan, François Poumarat,
Pascal Hendrikx, François Thiaucourt, Florence Tardy

- L’Agalactie Contagieuse Caprine en France : situation épidémiologique nationale mesures prophylactiques
Dominique Le Grand, Jaquemine Vialard, Michael Treilles,
Florence Tardy, François Poumarat

- Thérapeutique : évolution de l’antibiorésistance des mycoplasmes responsables de l'Agalactie Contagieuse Caprine (hors M. agalactiae)
François Poumarat, Jaquemine Vialard, Dominique Le Grand, Florence Tardy
VOLAILLES

- Que craindre des entérocoques dans la filière volaille ?
Mathieu Pinson, Benoît Sraka


COMPRENDRE ET AGIR

- Cas pratiques de nutrition - Ration hivernale à base de foins pour vaches laitières
Francis Enjalbert
- Parasitologie - ”Jeunes bovins verts” et infestation
par Parafilaria bovicola : enquête cas-témoin en élevage

Julien Enfrein, Nicolas Oudot, Anne Lehébel, Nadine Brisseau, Christophe Chartie
r
- Nutrition - Les phyto-œstrogènes et l’alimentation des ovins
quelle influence sur la reproduction ?

Xavier Nouvel

Test clinique - Les réponses