|
AUTOUR DES CONVULSIONS
chez le chien, le chat, les nac
| | | 1 | AUTOUR DES CONVULSIONS CHEZ LE CHIEN, LE CHAT, LES NAC
résumé et plan de l'article
|
|
Approche rationnelle des convulsions
Dominique Fanuel-Barret
|
|
Disciplines : Neurologie, Médecine interne, Imagerie
Mots-clés : Convulsions, diagnostic, épilepsie, sémiologie, Chien, Chat, nac
PLAN DE L'ARTICLE
IDENTIFIER UNE CRISE CONVULSIVE
DÉTERMINER LA CAUSE DES CONVULSIONS
|
| | 2 | AUTOUR DES CONVULSIONS CHEZ LE CHIEN, LE CHAT, LES NAC
résumé et plan de l'article
|
|
Mouvements répétitifs :
entre neurologie et comportement
Colette Arpaillange, Catherine Mège
|
|
Les mouvements répétitifs envahissants sont des mouvements isolés ou enchainés sous une forme fixe, sans rapport apparent avec le contexte d’émission. Les mouvements répétitifs peuvent être la manifestation d’une épilepsie partielle psychomotrice ou apparaître lors d’un trouble du comportement.
Certaines de ces affections connaissent des prédispositions génétiques assez nettes (gobage de mouches du CKC, poursuite d’ombres chez les Border Collie, tournis chez le Bull terrier).
Le diagnostic nécessite un examen neurologique attentif et une étude comportementale.
Des examens d’imagerie peuvent être indiqués. Le traitement dépend de l’orientation diagnostique. Il repose le plus souvent sur une association de molécules. La thérapie comportementale est toujours utile.
Disciplines : Comportement, neurologie, génétique
Mots clés : mouvements répétitifs, épilepsie partielle, génétique, race, imagerie, thérapie comportementale, chien, chat
PLAN DE L'ARTICLE
DÉFINITIONS
Les stéréotypies
Encadré - Sémiologie des mouvements anormaux répétitifs en psychiatrie humaine Tableau 1 - Les principales formes de mouvements répétitifs chez le chien et le chat
Les activitéś substitutives
Les rituels
QUELLE ORIGINE
Les affections organiques
Les affections comportementales
Origine “indéterminée”
DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE
Figure - Démarche diagnostique lors de mouvements répétitifs
TRAITEMENTS
Traitements médicaux
Tableau 2 - Posologie des traitements
Thérapie comportementale
CONCLUSION
5 photos illustrent cet article.
Colette Arpaillange est docteur vétérinaire, vétérinaire comportementaliste diplômée des ENV et titulaire d'un CEAV en médecine interne
1991 : Diplômée de l’Ecole vétérinaire de Nantes 1999 : Diplôme de vétérinaire comportementaliste obtenue 2005 : CEAV de médecine interne
1992 à 1999 : Chargée de consultation en médecine interne à l'Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes (Oniris) 1999 à 2010 : Chargée de consultation en hospitalisation à l'Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes (Oniris) 2003 à 2010 : Responsable du secteur Hospitalisation des animaux de compagne à l'Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes (Oniris) 1999 à 2010 : Responsable de la consultation et de l'enseignement de Pathologie du comportement à l'Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes (Oniris) Exerce actuellement en clientèle canine à Nouméa, Nouvelle-Calédonie
|
| | 3 | AUTOUR DES CONVULSIONS CHEZ LE CHIEN, LE CHAT, LES NAC
résumé et plan de l'article
|
|
Épilepsies idiopathiques raciales :
synthèse des caractéristiques
cliniques et diagnostiques
Catherine Escriou, Pascale Quignon, Catherine André
|
|
Disciplines : Neurologie, Génétique, Thérapeutique
Mots-clés : épilepsie, race, sémiologie, thérapeutique, pronostic, Chien, Chat
Pascale Quignon est Maitre de conférences à l’Université de Rennes1, à l’Institut de Génétique et Développement de Rennes (IGDR), dans l’équipe "Génétique du chien"
2003 : thèse de Doctorat de l’Université de Rennes1 2005-2009 : Post Doctorat aux Etats-Unis sur la génétique canine (au NIH, Bethesda), 2009 : Maitre de conférences en biologie cellulaire-génétique à l’Université de Rennes1; responsable de l’axe sur les maladies génétiques rares (épilepsies idiopathiques, atrophies progressives de la rétine, neuropathies, dysplasie coxo-fémorale, ...) de l’équipe "Génétique du chien".
Catherine André est Directeur de recherche au CNRS, à l’Institut de Génétique et Développement de Rennes (IGDR), dans l’équipe "Génétique du chien"
1989-1992 : thèse de Doctorat de l’Université de Paris VII 1992- 2017 : chargé de recherche au CNRS Depuis 1996 : Catherine André s’est investie dans la recherche en génétique canine Depuis 2005 : création et gestion du Centre de Ressources Biologique Cani-DNA, en liens étroits avec de nombreux praticiens et spécialistes, laboratoires vétérinaires et les 4 ENV. Depuis 2006 : responsable de l’équipe «Génétique du chien» Depuis 2017 : directeur de recherche au CNRS
|
| | 4 | AUTOUR DES CONVULSIONS CHEZ LE CHIEN, LE CHAT, LES NAC
résumé et plan de l'article
|
|
Imagerie pour le diagnostic
des crises convulsives réactionnelles
Laurent Couturier, Jérôme Couturier
|
|
Disciplines : Neurologie, Imagerie
Mots clés : Convulsions, crises convulsives, Tomodensitométrie, Irm, Imagerie, Diagnostic, Chien, Chat
PLAN DE L'ARTICLE
“ÉPILEPSIE” RÉACTIONNELLE (ENCÉPHALOPATHIES MÉTABOLIQUES/TOXIQUES)
Encadré : Rappels physiques et techniques des techniques d’imagerie en coupe la tomodensitométrie et l’angioscanner
Diagnostic des affections hépatiques inflammatoires
Diagnostic des tumeurs sécrétrices d’insuline par l’imagerie
Insulinome
Autres tumeurs sécrétrices d’insuline ou d’insuline like
Diagnostic des lésions ou malformations responsables d’encéphalose hépatique : les shunts portosystémiques congénitaux (“SPSC”)
Diagnostic par échographie
Les signes en faveur d’une néphromégalie
Figure - Les trois types de shunts portosystémiques intrahépatiques
Diagnostic par angioscanner
Diagnostic différentiel
CONCLUSION
Tableau - Indications des examens d’imagerie lors de crises convulsives réactionnelles
Cet article est illustré par 12 photos d’échographie et d’angioscanner
|
| | 5 | AUTOUR DES CONVULSIONS CHEZ LE CHIEN, LE CHAT, LES NAC
résumé et plan de l'article
|
|
Épilepsie idiopathique
et troubles du comportement :
quelles relations ?
Catherine Escriou
|
|
Disciplines : Comportement, neurologie
Mots clés : épilepsie, Épilepsie idiopathique, thérapie comportementale, chien, chat
PLAN DE L'ARTICLE
LES MODIFICATIONS COMPORTEMENTALES LIÉES À L’APPARITION ET À L’ÉVOLUTION DE L’ÉPILEPSIE IDIOPATHIQUE CHEZ LE CHIEN
Tableau - Lexique et définitions utiles en comportement
COMORBIDITÉ ÉPILEPSIE ET TROUBLES COMPORTEMENTAUX : UNE ORIGINE GÉNÉTIQUE ?
STRESS ENVIRONNEMENTAL, PHYSIOLOGIQUE OU PARTICULARITÉS COMPORTEMENTALES ?
CONCLUSION
|
| | 6 | AUTOUR DES CONVULSIONS CHEZ LE CHIEN, LE CHAT, LES NAC
résumé et plan de l'article
|
|
La chirurgie intracrânienne
dans le traitement des convulsions
chez le chien et le chat
Pierre Moissonnier
|
|
La chirurgie fait à présent partie intégrante de la prise en charge des animaux atteints d’affections intracrâniennes engendrant des convulsions.
Cet article en dresse une liste synthétique, décrit le principe des interventions et chiffre surtout le pronostic après chirurgie afin de donner au praticien les éléments pour guider au mieux son client vers la thérapeutique la plus appropriée pour son animal.
Disciplines : Neurologie, thérapeutique
Mots clés : Chirurgie intracrânienne, convulsions, tumeur, hydrocéphalie, Chiari, chien, chat
DONNÉES ÉPIDÉMIOLOGIQUES SUR LES TUMEURS CÉRÉBRALES
Tableau 1 - Classification simplifiée des méningiomes du chien . La classification récente distingue trois types tumoraux principaux
PATHOPHYSIOLOGIE DES TUMEURS INTRACRÂNIENNES ET FACTEURS PRONOSTIQUES
Le volume néoplasique
L’œdème cérébral
DIAGNOSTIC LCS CLINIQUE ET PARACLINIQUE
Techniques d’imagerie
TRAITEMENT MÉDICAL
Les anti-inflammatoires stéroïdiens
Les anticonvulsivants
La chimiothérapie
La radiothérapie
TRAITEMENT CHIRURGICAL
Les protocoles d’anesthésie
L’analgésie
L’antibioprophylaxie
La chirurgie comme outil diagnostique et thérapeutique
LES SOINS POST-OPÉRATOIRES
PRONOSTIC
Tableau 2 - Pronostic des différentes tumeurs
LA CHIRURGIE DE L'HYPOPHYSE
LE TRAITEMENT DES TRAUMATISMES CRÂNIENS
L'INFECTION FOCALE DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL
LE SYNDROME DE MALFORMATION OCCIPITALE CAUDALE CHEZ LE CHIEN- LES MALFORMATIONS DE TYPE CHIARI (AVEC SYRINGO-HYDROMYÉLIE)
Chez l’homme
Chez le chien
Figure 1 - les différentes voies d’abord possibles actuellement
L’HYDROCÉPHALIE
LES “KYSTES”ET “DIVERTICULES ARACHNOÏDIENS” INTRACRÂNIENS
CONCLUSION
Tableau 3 - Survie des chiens et des chats présentant une tumeur cérébrale
Cet article est illustré par 2 photos, 3 IRM et 1 radiologie
Pierre Moissonnier
Pierre Moissonnier est Docteur vétérinaire (ENV Lyon), Professeur de chirurgie à VetAgroSup.
1978-1981 : Etudes vétérinaires ENVL 1982-1987 : Assistant service de Chirurgie ENVL 1992 : Agrégé de Chirurgie Vétérinaire 1996 : Diplômé du Collège Européen de Chirurgie (ECVS) 1997 : Ph D Faculté de Médecine Paris V 2008-2009 : Lecturer Small Animal Surgery Department UCD / Ireland 1987-2017 : Enseignant-Chercheur ENVA Depuis 2018 : Professeur VetAgroSup
|
| | 7 | AUTOUR DES CONVULSIONS CHEZ LE CHIEN, LE CHAT, LES NAC
résumé et plan de l'article
|
|
NAC - Les crises épileptiformes
chez les petits mammifères
Didier Boussarie
|
|
Les crises épileptiformes ou convulsives sont peu fréquentes chez le lapin et les rongeurs de compagnie. Leur origine peut être très diverse chez le lapin, qu’elle soit environnementale, émotionnelle, toxique, métabolique, cardiovasculaire, traumatique, algique ou agonique.
Certaines crises sont spécifiques d’espèce chez les rongeurs : prurit épileptogène du cobaye, épilepsie par carence en vitamine B1 chez le chinchilla, épilepsie essentielle de la gerbille.
Chez le furet, on trouve les causes de convulsions communes aux autres carnivores, mais surtout les crises hypoglycémiques en relation avec un insulinome.
Dans tous les cas, il est important de réaliser une prise en charge immédiate pour faire cesser rapidement les crises sous peine de lésions cérébrales irréversibles.
Disciplines : NAC, neurologie, thérapeutique
Mots clés : Crises épileptiformes, convulsions, lapin, rongeurs, furet
LES CRISES ÉPILEPTIFORMES CHEZ LE LAPIN
Une origine environnementale
Une origine émotionnelle
Une origine toxique
Encadré 1 - Les causes d’intoxication chez le lapin Encadré 2 - Les plantes toxiques chez le lapin Encadré 3 - Intoxication au fipronil
Une origine métabolique
Une origine cardiovasculaire
Une origine traumatique
Une origine algique
Diagnostic
Tableau 1 - Conduite à tenir devant des troubles convulsifs chez le lapin de compagnie
Traitement
LES CRISES ÉPILEPTIFORMES CHEZ LE COBAYE
Tableau 2 - Anticonvulsivants et sédatifs utilisables chez le cochon d’Inde
LES CRISES ÉPILEPTIFORMES CHEZ LE CHINCHILLA
LES CRISES ÉPILEPTIFORMES CHEZ LA GERBILLE
Tableau 3 - Antiépileptiques chez les autres rongeurs de compagnie
LES CRISES ÉPILEPTIFORMES CHEZ LE FURET
Diagnostic
Encadré 4 - Conduite à tenir devant une hypoglycémie grave chez le furet
Traitement
Tableau 4 - Les médicaments hyperglycémiants chez le furet
Didier Boussarie est Docteur Vétérinaire et Praticien Consultant NAC exclusif Centre Hospitalier Vétérinaire Pommery - 226, boulevard Pommery 51100 REIMS
1972 : Diplômé Ecole Vétérinaire de Lyon 1977 : Cofondateur de la section Nord de la CNVSPA 1988 : Cofondateur du GENAC 1995-2001 : Président du GENAC 1999 : Prix Jean Alphonse Meynard (meilleur article de chirurgie paru dans PMCAC – Pratique médicale et chirurgicale de l’animal de compagnie) au Mondial Vet Lyon 2001 : Membre correspondant Académie Vétérinaire de France 2002 : Enseignant vacataire à l’Ecole Vétérinaire de Toulouse (CES Hématologie) 2002 : Chargé de cours à l’UFR de Reims 2015 : Membre Titulaire de l’Académie Vétérinaire de France (2015) 2015 : Expert scientifique agréé par la DGRI (Direction générale pour la Recherche et l’Innovation) 2019 : DIE de Phytothérapie vétérinaire (Oniris) Comité de rédaction du Point Vétérinaire
Depuis 2000 : Comité de rédaction du Nouveau Praticien Vétérinaire canine - féline
Ouvrages parus (19 à ce jour) notamment :
- Nouveaux Animaux de Compagnie (partie Petits Mammifères).Le Point Vétérinaire, Volume 30, N° spécial, 1999. - Le chien de prairie. Ed. Philippe Gérard/Bornemann, 2000 - L’octodon. Ed. Philippe Gérard/Bornemann, 2001 - Médecine des NAC. 100 cas cliniques. Ed. Med’Com, 2002 - Vade-mecum d’Anesthésie des NAC (co-écrit F. RIVAL, L. SCHILLIGER) Ed. Med’Com, 2002 - Consultation des petits mammifères de compagnie (co-écrit). Ed. Point Vétérinaire, 2003 - Zoonoses chez les NAC. Bayer Ed., 2003 - Mémento thérapeutique des NAC. Ed. Med’Com, 2003 - Antibiothérapie chez les NAC (coécrit). Vétoquinol Ed., 2004. - Tout savoir sur le furet. Philippe Gérard Editions, 2007 - Dictionnaire Pratique de Thérapeutique Chien, Chat et NAC (co-écrit R. MORAILLON, Y. LEGEAY), VI édition. Masson, 2007. - Guide pratique de médecine du furet. Ed. Med’Com, 2008 - Dictionnaire Pratique de Thérapeutique Chien Chat et NAC (co-écrit R. MORAILLON, Y. LEGEAY, O. SENECAT), VII édition. Masson, 2010 - Atlas de Dentisterie du Lapin de Compagnie (co-écrit F. RIVAL). Ed.Vetnac, 2010. - Planète NAC (co-écrit F. RIVAL). Vétoquinol, 2010 - Médecine et Chirurgie du Lapin de Compagnie (co-écrit F. RIVAL), Ed. VetNac, 2013. - Médecine et chirurgie du cochon d’Inde (co-écrit avec F. RIVAL), Ed. VetNac, 2016 - Mémento thérapeutique des NAC II Ed. Med’Com, 2017 - Le Viscum album en Médecine vétérinaire (co-écrit avec R. Blostin), Ed.EA , 2017
Plus de 200 publications scientifiques dans la presse professionnelle.
|
| | 8 | FÉLINE : Autour des convulsions chez le chat
résumé et plan de l'article
|
|
L’hyperthyroïdie
et les maladies rénales chroniques
chez le chat
Kévin Mourou, Marine Hugonnard
|
|
PLAN DE L'ARTICLE
INTERACTIONS ENTRE LES HORMONES THYROÏDIENNES ET LA FONCTION RÉNALE
Physiopathologie
Effets hémodynamique et cardiaque
Figure 1 - Mécanismes d’action des hormones thyroïdiennes sur les systèmes cardiovasculaire et rénal, à l’origine de l’augmentation du DFG
Effets sur la fonction rénale
Figure 2 - Mécanismes d’action de l’activation du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) sur le rein, à l’origine d’une augmentation de la pression de filtration intra-glomérulaire et du débit de filtration glomérulaire (DFG)
Conséquences rénales à long terme
Figure 3 - Avantages et inconvénients des traitements disponibles de l’hyperthyroïdie féline
CONSEQUENCES RÉNALES DU TRAITEMENT DE L’HYPERTHYROIDIE
Tableau - Recommandations IRIS pour le traitement des maladies rénales chroniques du chat
COMMENT IDENTIFIER ET PRENDRE EN CHARGE UNE HYPERTHYROÏDIE ET UNE MALADIE RÉNALE CHRONIQUE CONCOMITANTES ?
Difficultés diagnostiques et pronostiques
Clés de la conduite thérapeutique
Encadré - La fluidothérapie sous-cutanée
CONCLUSION
Cet article est illustré par 2 photos et 1 échographie
|
| | 9 | PRINCIPE ACTIF
résumé et plan de l'article
|
|
Principe actif - Le Tramadol
Matthias Kohlauer
|
|
Le tramadol est une molécule utilisée largement dans les douleurs post-opératoires ou les douleurs chroniques chez le chien. Les données pharmacologiques suggèrent néanmoins que son efficacité est surtout liée à l’un de ses métabolites (M1), responsable d’une activation des récepteurs µ aux opiacés.
Chez le chien, les biotransformations hépatiques n’aboutissent qu’à une concentration plasmatique négligeable en M1 et la biodisponibilité orale est aussi très réduite. Ces données semblent alors suggérer une faible efficacité du tramadol dans la gestion de la douleur chez le chien.
Les études cliniques sur le sujet corroborent les études de pharmacologie fondamentale en démontrant que l’administration de tramadol par voie orale ne produit pas de bénéfice supérieur à l’administration d’un placebo.
Les études évaluant l’effet propre du tramadol après administration par voie parentérale sont très peu nombreuses mais suggèrent là aussi un effet analgésique souvent surévalué.
Son utilisation doit alors être restreinte à la voie parentérale, si possible en association avec d’autres molécules au bénéfice analgésique plus spécifique.
Disciplines : Pharmacologie, Thérapeutique, Anesthésie, Analgésie
Mots clés : Opiacés, sérotonine, analgésie
PLAN DE L'ARTICLE
PROPRIÉTÉS PHYSICO-CHIMIQUES
Figure 1 - Structures chimiques comparées du tramadol, de son métabolite actif le O-desmethyltramadol et de la morphine
PHARMACOCINÉTIQUE
PHARMACODYNAMIE
Mécanisme d’action
Figure 2 - Modélisation de l’interaction entre les opiacés et le récepteur µ Tableau - Valeur de Ki calculées pour la morphine, le tramadol et ses principaux métabolites sur le récepteur µ humain
Analgésie chez le chien
Analgésie chez le chat
EFFETS INDÉSIRABLES ET TOXIQUES
CONCLUSION
Matthias Kohlhauer
Matthias Kohlhauer est Maître de conférences en pharmacologie clinique à l’EnvA et résident du collège européen de pharmacologie et thérapeutique vétérinaire (ECVPT).
2007-2012 : Études vétérinaires à l’EnvA 2012 : Master de pharmacologie cardiovasculaire à l’université Paris-Est Créteil (UPEC) 2012-2016 : Thèse d’Université en pharmacologie cardiovasculaire 2016-2017 : Post-doctorat en pharmacologie clinique à l’Université de Cambridge (UK) Depuis 2017 : Maître de Conférences en Pharmacologie Clinique à l’EnvA
|
| | 10 | IMAGERIE
résumé et plan de l'article
|
|
Suivi radiologique
de la cicatrisation osseuse
et des troubles de la cicatrisation
Renaud Jossier, Sophie Zoccarato, Philippe Haudiquet
|
|
La cicatrisation osseuse est le processus physiologique qui permet le rétablissement de l’os normal après fracture. Ce processus peut être suivi par radiographie, suit des étapes précises et nécessite l’intervention de multiples facteurs de l’inflammation.
Pour que la cicatrisation se passe normalement, le foyer de fracture doit bénéficier d’apport sanguin, doit être stable ; des pressions doivent s’y exercer et être libre de toute infection.
En l’absence de conditions optimales, un retard de cicatrisation, voire une absence de cicatrisation est possible.
La radiographie est encore ici l’examen à privilégier pour diagnostiquer et suivre les troubles de la cicatrisation.
Disciplines : Imagerie, locomoteur
Mots clés : Cicatrisation osseuse, Radiographie, Squelette, Retard de cicatrisation, ostéomyélite, chien, chat
PLAN DE L'ARTICLE
MÉCANISMES PHYSIOLOGIQUES DE LA CICATRISATION OSSEUSE
Cicatrisation osseuse : première ou seconde intention ?
Cicatrisation osseuse par seconde intention
Figure 1 - Les différentes phases de la cicatrisation osseuse normale
Cicatrisation osseuse par première intention
Conditions nécessaires à la cicatrisation osseuse
SUIVI RADIOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CICATRISATION OSSEUSE PAR SECONDE INTENTION
Tableau 1 - Les différentes phases de la cicatrisation osseuse et ses signes radiographiques
TROUBLES DE LA CICATRISATION OSSEUSE
Retard de la cicatrisation osseuse
Montage d’ostéosynthèse inapproprié
Type de fracture
Comportement de l’animal et des propriétaires
Présence d’une maladie intercurrente
Figure 2 - Exemple de maladies intercurrentes qui peuvent ralentir la cicatrisation osseuse
Non union atrophique
Non union hypertrophique et pseudarthrose
Mauvais alignement et déformation
Séquestre osseux
Ostéomyélite
CONCLUSION
Cet article est illustré par 11 photos de radiographie
Renaud Jossier Renaud Jossier est docteur vétérinaire, praticien à la clinique VetRef à Angers. Il y exerce une activité exclusive en référé d’imagerie médicale (radiographie, échographie, scanner). Il travaille conjointement avec le service d’imagerie médicale Oniris sur différentes activités (encadrement de travail de thèse, formation en échographie, …).
2007 : Diplômé de l’école nationale vétérinaire de Nantes 2007-2008 : Internat filière animaux de compagnie (Oniris) 2008-2010 : Assistanat en imagerie médicale à Oniris Depuis 2010 : Responsable du secteur imagerie médicale de VetRef, clinique de référés
Sophie Zoccarato
Sophie Zoccarato est docteur vétérinaire à la clinique de Référé VetRef (Angers).
2009-2014 : Etudes vétérinaires à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse. 2014-2015 : Assistanat vétérinaire à VetRef. 2015-2016 : Vétérinaire praticien à la Clinique du Front de Mer (Réunion), formation libre en imagerie. Depuis 2016 : Vétérinaire praticien au service d’imagerie à VetRef.
|
| | 11 | ANALYSES ET COMMENTAIRES
résumé et plan de l'article
|
|
Analyses et commentaires -
Caractériser une gammapathie :
intérêts de l’immunoélectrophorèse
Nicolas Soetart, Laetitia Jaillardon
|
|
De nombreuses maladies peuvent être responsables d’une augmentation de la production d’immunoglobulines. La distinction entre une augmentation polyclonale (plusieurs types d’immunoglobulines produites) et une augmentation monoclonale (un seul type d’immunoglobuline produite, traduisant une prolifération d’un seul clone de cellules lymphoïdes B fortement évocatrice d’une origine néoplasique) est indispensable pour préciser le diagnostic.
Lorsque l’observation du tracé électrophorétique ne permet pas d’établir cette distinction, le recours à une immunoélectrophorèse, en identifiant les types d’immunoglobulines présentes dans le sérum, est nécessaire.
Disciplines : pathologie clinique, immunologie
Mots clés : Immunoglobulines, Gammapathie, Ehrlichiose, Leishmaniose, Myélome multiple, chien, chat
PLAN DE L'ARTICLE
PRINCIPE DE L’IMMUNOÉLECTROPHORÈSE
Figure 1 - Représentation schématique d’une immunoglobuline Figure 2 Exemples de tracés d'électrophorèse des protéines sériques Tableau 1 - Cas cliniques Figure 3 - Principe de lecture d’une immunoélectrophorèse
CONCLUSION
Nicolas Soetart
2014 : diplômé de Oniris-Nantes 2015 : diplôme d'internat en clinique des animaux de compagnie de VetAgro-Sup Lyon Depuis septembre 2015 : Assistant hospitalier en médecine des animaux de compagnie à Oniris - Nantes
Laetitia Jaillardon
Docteur en médecine vétérinaire, diplômée de L’École nationale vétérinaire de Lyon (2005)
PhD, Dipl ECVCP, Maître de Conférences en Pathologie Clinique
2005-2006 : Interne en médecine et chirurgie équine - VetAgroSup 2009-2012 : Résidanat européen en Pathologie Clinique Vétérinaire - Oniris 2011-2015 : Thèse 3è cycle : "Évaluation du carcinome mammaire spontané canin comme modèle d’étude du rôle des facteurs de croissance et de leurs récepteurs dans l'interaction entre obésité et cancer du sein" Depuis 2013 : Diplômée du collège européen de Pathologie Clinique Vétérinaire Depuis 2017 : Maître de Conférences en Pathologie Clinique à Oniris, et responsable du LDHVet, laboratoire de biologie médicale qui traite de près de 45 000 analyses par an, dont le quart concerne la reproduction équine.
|
| | 12 | |
| |
| Sauter N°72, Volume 16, 2019Sauter sommaire
Éditorial Dominique Fanuel-Barret
Test clinique - La sclérose de l’hippocampe chez le chat Nicolas Del Fabbro
|
CANINE - FÉLINE - NAC
- Approche rationnelle des convulsions Dominique Fanuel-Barret
- Mouvements répé́titifs : entre neurologie et comportement Colette Arpaillange, Catherine Mège
- Épilepsies idiopathiques raciales : synthèse des caractéristiques cliniques et diagnostiques Catherine Escriou, Pascale Quignon, Catherine André
- Imagerie pour le diagnostic des crises convulsives réactionnelles Laurent Couturier, Jérôme Couturier
- Épilepsie idiopathique et troubles du comportement Catherine Escriou
- La chirurgie intracrânienne dans le traitement des convulsions chez le chien et le chat Pierre Moissonnier
- NAC - Les crises épileptiformes chez les petits mammifères Didier Boussarie
|
FÉLINE
- L’hyperthyroïdie et les maladies rénales chroniques chez le chat Kévin Mourou, Marine Hugonnard
|
RUBRIQUES
- Principe actif - Le Tramadol Matthias Kohlauer, Renaud Tissier
- Imagerie - Suivi radiologique de la cicatrisation osseuse et des troubles de la cicatrisation Renaud Jossier, Sophie Zoccarato, Philippe Haudiquet
- Analyses et commentaires - Caractériser une gammapathie : intérêts de l’immunoélectrophorèse Nicolas Soetart, Laetitia Jaillardon
|
- Revue de presse internationale
Revue de presse internationale - Notre sélection d’articles par Marine Leclerc, Nicolas Soetart
- Digestif/Infectiologie - Transplantation de microbiote fécal chez des chiots atteints de Parvovirose
- Hématologie - Prévalence et maladies associées à la thrombocytopénie chez le chat : étude rétrospective de 194 cas
|
Test clinique - Les réponses
|
|