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DOSSIER : LE PÉRIPARTUM - Conduites à tenir diagnostiques et thérapeutiques
résumé
Endocrinologie -

Comprendre le dialogue

entre jument et fœtus

lors de la parturition
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Françoise E. Hess-Duda


Une mise bas à terme nécessite chez la jument et son fœtus une synchronisation sans défaut de la préparation maternelle à la mise bas et de la préparation à la naissance du fœtus.

Cette synchronisation serait sous contrôle de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien du fœtus. La maturation finale du fœtus, initiée par la synthèse et la sécrétion de cortisol par le fœtus, n’a lieu que dans les derniers jours avant la mise bas. Ainsi, tout évènement ou toute perturbation qui peut interférer avec cette courte, mais critique, période de maturation en fin de gestation peut conduire à la mise bas d’un poulain prématuré.

Cet article présente les mécanismes endocriniens à l’origine de la mise bas et de la maturation fœtale, ainsi que les changements observés lors de troubles de la gestation et les traitements hormonaux possibles.

Le dosage des progestagènes, pour autant qu’elle soit répétée, semble être le paramètre de choix pour s’assurer de l’intégrité de l’unité fœto-utéro-placentaire en fin de gestation, et/ou pour suivre l’évolution d’une gestation pathologique.
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DOSSIER : LE PÉRIPARTUM - Conduites à tenir diagnostiques et thérapeutiques
résumé

Comment prévenir, contrôler

et induire le poulinage

chez la jument
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Francesco Camillo, Paola Marmorini, Claudia Dominici


L’induction de la mise bas est difficile à réaliser chez la jument car la maturation fœtale se termine juste avant la mise bas et les symptômes du poulinage imminent sont ni évidents, ni constants : l’indicateur le plus sûr est le développement et les caractéristiques de la sécrétion mammaire dans les 24 à 48 heures précédant le poulinage. Le risque d’induire la naissance d’un poulain immature est donc important.

Cet article présente les moyens qui détectent l’imminence d’un poulinage, ainsi que le déroulement chronologique détaillé d’un poulinage eutocique : la 1re phase du poulinage est annoncée par une sudation marquée suivie par des mictions et des défécations, la 2e phase correspond à l’expulsion du poulain et la 3e à celle du placenta.

Des protocoles d’induction du poulinage sont ensuite proposés. Souvent, l’induction est un choix de gestion de l’élevage. L’ocytocine est l’hormone la plus fréquemment employée pour l’induction de la mise bas chez la jument : plusieurs protocoles ont été essayés, mais il semblerait que de petites doses d’ocytocine, répétées si nécessaire, soient préférables à des plus fortes doses. Le parfait respect de ces protocoles utilisant de petites doses assure la naissance sans complication d’un poulain mature.

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DOSSIER : LE PÉRIPARTUM - Conduites à tenir diagnostiques et thérapeutiques
résumé

Comment réparer

les déchirures périnéales et vaginales

post-partum chez la jument
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Jean-Marc Betsch


Les interventions chirurgicales du vestibule et du col utérin sont souvent longues et fastidieuses, en particulier en raison de conditions techniques difficiles. La technique chirurgicale n’est, en revanche, pas très compliquée. L’important est de disposer de bons instruments, de bons écarteurs, d’une bonne source de lumière et d’un tabouret confortable pour le chirurgien.

Les déchirures simples du périnée et du vestibule peuvent cicatriser par seconde intention ou suture primaire si la qualité des tissus le permet. Les déchirures de type cloaque, les fistules recto-vaginales et les déchirures de col doivent être opérées 3 à 4 semaines post-partum quand les tissus sont sains et non infectés.

Cet article décrit les possibilités chirurgicales en fonction des différentes affections post-partum, à l’aide de schémas et de photos.

Ces interventions sont réalisées pour la plupart sous tranquillisation et avec une anesthésie péridurale. Une biopsie de l’endomètre est vivement conseillée avant toute intervention afin de connaître l’état de l’utérus et le pronostic reproducteur de la jument.


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DOSSIER : LE PÉRIPARTUM - Conduites à tenir diagnostiques et thérapeutiques
résumé

Diagnostiquer et traiter

la non délivrance

chez la jument
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Jean-Marc Betsch


L’expulsion placentaire a lieu naturellement dans les 2 heures qui suivent le poulinage. Si le placenta n’est pas totalement expulsé à la 3e heure post-partum, on parle alors de non délivrance.

Elle est plus fréquente en cas de dystocie, de césarienne ou d’induction du poulinage. Les conséquences peuvent être fatales pour la jument : métrite puerpérale, septicémie et fourbure sont des complications fréquentes.

L’éleveur doit surveiller les paramètres vitaux et savoir mettre en place des mesures préventives et immédiates en cas de non délivrance : poids accroché au placenta, exercice de la jument, injection d’ocytocine.

Au-delà de 6 à 8 heures ou lors de complications, le praticien doit instaurer un traitement médical consistant notamment en des lavages utérins répétés, une injection d’ocytocine après chaque lavage, des antibiotiques et des anti-inflammatoires lors de métrite associée.

Le pronostic dépend de la précocité du traitement : lors de non délivrance rebelle, le traitement doit être énergique pour éviter l’installation d’une métrite et de ses éventuelles complications.


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DOSSIER : LE PÉRIPARTUM - Conduites à tenir diagnostiques et thérapeutiques
résumé

Les données physiologiques

du post-partum et leurs conséquences

pour le suivi génital chez la jument

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Jean-François Bruyas


Pour utiliser les chaleurs de poulinage à bon escient, il est nécessaire de connaître les mécanismes physiologiques de cet œstrus et de l’involution utérine post-partum.

Le premier œstrus post-partum ne présente pas de différence fondamentale d’activité ovarienne, par rapport à ceux des autres cycles de juments maidens. Il existe, cependant, une variation saisonnière de la durée de l’œstrus et de l’intervalle poulinage-ovulation, et des dysfonctionnements sont possibles à la reprise de la cyclicité ovarienne, en particulier un anœstrus ou un hyperœstrus.

D’un point de vue hormonal, il n’existe pas non plus de différence majeure entre ce premier œstrus post-partum et les autres cycles des juments. L’involution utérine est rapide, elle est liée à l’activité contractile du myomètre, qui est très intense pendant la première semaine post-partum. Ces contractions aboutissent à une diminution rapide des dimensions de l’utérus en période puerpérale et à l’élimination de son contenu sous forme d’écoulements lochiaux. Le renouvellement de l’endomètre est également rapide, il redevient parfaitement fonctionnel vers le 14e jour post-partum. Ainsi, en dehors de troubles du post-partum, l’involution utérine est terminée dès le 14e jour, mais aucun critère clinique fiable ne permet de la tester lors des suivis des juments.



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DOSSIER : LE PÉRIPARTUM - Conduites à tenir diagnostiques et thérapeutiques
résumé



Comment utiliser

les chaleurs de poulinage chez la jument
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Jean-François Bruyas


La jument présente un 1er œstrus post-partum précoce appelé "chaleur de poulinage". Cet œstrus peut être utilisé pour faire reproduire la jument, à condition de bien connaître les données physiologiques et d’utiliser un protocole adapté.

En effet, une moindre fertilité et une plus forte incidence des arrêts de gestation apparaissent lorsque les chaleurs de poulinage sont exploitées par rapport aux œstrus suivants. En réalité, la fertilité du 1er œstrus post-partum est étroitement liée à la date d’ovulation et à l’état d’involution de l’utérus ; elle peut être optimisée par différents protocoles.

Aucun traitement ne permet d’accélérer l’involution utérine, mais l’utilisation de progestagènes permet de retarder la première ovulation, de sorte qu’elle survienne suffisamment tard pour que l’embryon arrive dans un utérus involué. De même, lorsque l’ovulation est précoce ou que du liquide utérin est présent au moment des chaleurs de poulinage, il est conseillé de ne pas mettre la jument à la reproduction et de raccourcir l’interœstrus suivant par injection de PGF2α. Le paramètre décisionnel principal est donc la date de survenu de la 1re ovulation.



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DOSSIER : LE PÉRIPARTUM - chirurgie
résumé

Comment réaliser une césarienne

par la ligne blanche

chez la jument
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Christian Bussy, Ericka Sublime


Le part chez la jument est en général rapide. L’alarme doit être donnée lors d’un poulinage lent et improductif, qui dure déjà depuis plus de 30 minutes. L’augmentation anormale de la fréquence des mictions et les coliques sont des signes d’appel d’une dystocie, principale indication de la césarienne. Il s’agit le plus souvent d’une malposition fœtale, qui empêche le poulain de s’engager dans la filière pelvienne.

Dans un premier temps, le praticien effectue un examen clinique complet et vérifie si la dystocie peut être réduite manuellement. Si au bout d’un quart d’heure, il n’a pas résolu la dystocie, la jument doit être référée dans une clinique pour la réalisation d’une césarienne.

Cet article présente les indications de la césarienne par la ligne blanche, les modalités de l’examen préparatoire et de l’intervention chirurgicale, ainsi que les soins et le suivi postopératoire de la jument et du poulain.

Si le poulain doit être sorti vivant, il convient de limiter le 1er temps chirurgical à 20 minutes. Les complications inhérentes à cette chirurgie peuvent être limitées par une prise en charge rapide de la jument dystocique.



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DOSSIER : LE PÉRIPARTUM - Observation clinique
résumé



Césarienne debout à droite

chez une jument Pur-sang
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Gabriel Descours


Ce cas de poulinage difficile chez une jument primipare Pur-sang de 4 ans illustre la prise en charge chirurgicale d’une dystocie avec mort du fœtus.

Si l’extraction forcée du poulain mort est infructueuse, la réalisation d’une césarienne par le flanc sur jument debout peut permettre de sauver la jument, en limitant les frais engagés.

Cet article décrit précisément les différentes étapes de l’intervention chirurgicale, avec l’appui de photos et les soins postopératoires immédiats.

La césarienne debout par le flanc peut être proposée lors d’absence de structure clinique permettant une intervention couchée ou en cas d’impossibilité de référer la jument. Néanmoins, pour limiter les complications, la jument doit être calme, non épuisée par un part trop long, ne pas présenter de signes de coliques et apte à rester debout pendant au moins une heure. La réalisation de cette intervention chirurgicale nécessite du personnel, au moins 3 personnes en plus du chirurgien, surtout si le poulain est vivant.



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DOSSIER : LE PÉRIPARTUM - Observation clinique
résumé
Césarienne debout

lors de torsion utérine compliquée

d’une rupture de l’utérus

chez une jument
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Laurent Mangold, Alain Kazmierczyk, Philippe Lhéraud



Ce cas de coliques sourdes chez une jument gravide proche du terme illustre la prise en charge d’une torsion utérine compliquée d’une rupture de l’utérus.

La torsion utérine est rare chez la jument, elle se produit généralement entre le 8e mois de gestation et la mise bas et est anté-cervicale. L’expression clinique est dominée par des signes de coliques dus à une douleur abdominale et la réalisation d’une palpation transrectale avec l’examen de la position relative des ligaments suspenseurs de l’utérus permet d’établir le diagnostic de certitude. La rupture utérine est une des complications de la torsion utérine qui peut être confirmée par une analyse du liquide abdominal.

La réalisation d’une césarienne sur la jument debout a permis, dans ce cas, de sauver le poulain : la technique chirurgicale est décrite et le choix de ce traitement, ses limites et ses avantages sont discutés dans cet article.



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10
ÂNE
résumé



Les particularités du péripartum

chez l’ânesse

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Ahmed Chabchoub, Jamel Chemli, Faouzi Landolsi


Les dystocies et la rétention placentaire sont rares chez l’ânesse. La mise bas se déroule habituellement sans difficulté chez l’ânesse : elle met bas, sans aide, en 15 à 30 minutes, et le placenta est expulsé au bout d’une demi-heure.

Néanmoins, une surveillance rapprochée de l’animal est conseillée en fin de gestation et des précautions doivent être prises afin de prévenir les risques de dystocie et les affections post-partum chez la mère et le nouveau-né.L’expulsion du fœtus peut s’avérer compliquée et nécessiter une assistance. De même, il est recommandé de surveiller l’expulsion du placenta qui doit avoir lieu, au plus tard, dans les 6 à 8 heures suivant le part. A la naissance, la prise de colostrum est très importante en raison de son rôle nutritif, immunitaire et laxatif.

Cet article aborde alors les précautions à prendre en fin de gestation, décrit le déroulement de la mise bas et ses complications, et explique les premiers soins à assurer à la naissance, ainsi que les affections post-partum de l’ânesse.



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PRINCIPE ACTIF
résumé




L’ocytocine

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Jean-Claude Desfontis


L’ocytocine est une hormone naturelle synthétisée par l’hypothalamus, et impliquée dans différentes étapes de la reproduction : elle participe à la motricité utérine pendant l’œstrus et la parturition et provoque l’éjection de lait chez la jument en lactation.

L’ocytocine est utilisée chez la jument, par voie intramusculaire ou intraveineuse, pour ses propriétés utérokinétiques. Elle est notamment indiquée pour l’induction du poulinage en l’absence de dystocie, pour la stimulation des contractions utérines et lors d’endométrites : elle permet en effet de vidanger l’utérus.

Cette fiche passe en revue les données pharmacologiques et physico-chimiques de l’ocytocine. Elle précise également les modalités de son usage thérapeutique chez la jument : la posologie doit être respectée pour éviter les effets secondaires et adaptée en fonction de l’indication. Des doses trop fortes ou des injections trop rapprochées dans le temps pourraient induire une tétanisation de l’utérus, néfaste pour l’expulsion du nouveau-né.


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GESTE
résumé



Deux techniques de vulvoplastie

chez la jument

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Jean-Marc Betsch


La suture de la vulve peut être utile lorsque la vulve présente un défaut de conformation ou lors d’intervention sur des lacérations périnéales de grade 3. Deux techniques de vulvoplastie peuvent être mises en œuvre chez la jument.

Le choix de la suture dépend de critères anatomiques : la position et l’angle de la vulve, la tonicité des lèvres vulvaires et la compétence de l’anneau vestibulaire. La vulvoplastie est un acte chirurgical douloureux pour la jument, donc risqué pour le praticien : elle doit être réalisée dans une barre de contention, la jument peut être tranquillisée et une anesthésie locale des lèvres vulvaires est indispensable.

Cet article décrit les étapes des deux techniques chirurgicales : la suture de la "porte d’entrée", ou technique de Caslick, qui permet de suturer les lèvres vulvaires jusqu’à l’os pubien, et la suture du "couloir" ou épisioplastie, appelée aussi reconstruction périnéale, qui consiste à suturer plus profondément une partie du couloir du vestibule. La vulvoplastie permet ainsi de limiter les contaminations en air et en bactéries de l’utérus, préjudiciables à la fertilité de la jument.


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13
MANAGEMENT
résumé
Les recommandations pratiques

pour référer une césarienne

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Christian Bussy, Ericka Sublime


La prise en charge d’une jument dystocique est une urgence chirurgicale, la réalisation d’une césarienne dans une structure clinique est souvent nécessaire. Le vétérinaire référant a un rôle central : des mesures doivent être mises en place rapidement pour préserver le maximum de chances de survie pour la jument et le poulain.

Le diagnostic doit être précis : la réalisation d’un examen clinique complet, d’un examen par voie vaginale et par voie rectale est fondamentale. La prise de contact avec la clinique permet d’instaurer les premiers traitements, en fonction de l’anomalie observée, de l’examen général et du caractère de la jument. Après la mise en place d’un cathéter intraveineux, la jument peut recevoir des tranquillisants, des anti-inflammatoires et des antalgiques. Une anesthésie épidurale peut être effectuée et des molécules sont disponibles pour diminuer les contractions utérines. Le transport vers la clinique doit être rapide, des perfusions peuvent être instaurées pendant le trajet.


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14
MANAGEMENT
résumé

La responsabilité civile professionnelle

du vétérinaire

et le poulinage

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Marc Foursin


Les particularités de la mise-bas chez la jument font du poulinage un moment critique et redouté. Outre son objectif d’intervenir au mieux pour favoriser la naissance d’un poulain vivant avec une jument vivante, le praticien doit prendre en compte les bases juridiques de la responsabilité civile professionnelle.

Cet article décrit les obligations légales du vétérinaire lors de poulinage dystocique ou provoqué.

La responsabilité du vétérinaire peut être mise en cause lors d’un poulinage dystocique en cas d’absence de diligence pour se rendre auprès de la jument, de mauvaise connaissance des manœuvres obstétricales, d’absence de prévention des risques inhérents aux manœuvres obstétricales et au comportement de la jument, de défaut d’information sur les possibilités de la césarienne ou de défaut de soins post-partum et de consignes de surveillance. Lors d’un poulinage déclenché, le vétérinaire doit recueillir le consentement éclairé du propriétaire de la jument et mettre en œuvre des moyens techniques et de surveillance en cas de complication.


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SYNTHÈSE
résumé



Les traitements par ondes de choc :

effets histologiques et analgésiques

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Nicolas Serraud


Le principe des traitements des affections ligamentaires par ondes de choc consiste à appliquer contre la peau une très forte pression pendant un temps très court ; l’onde ainsi formée se propage ensuite de proche en proche. Il existe des systèmes focalisés qui permettent une dissipation de l’énergie en un point précis et des systèmes non focalisés. Les applications sont nombreuses chez le cheval, en particulier pour la cicatrisation des desmites d’insertion des ligaments suspenseurs du boulet.

Cette synthèse détermine les effets histologiques et analgésiques des traitements par ondes de choc d’après cinq études.

Il apparaît que la thérapie par ondes de choc n’entraîne pas d’effets délétères ni sur l’os, ni sur le cartilage articulaire. Le traitement des nerfs n’entraîne pas de modification de la sensibilité cutanée des territoires innervés, ni de lésion nerveuse. En revanche, l’effet positif sur la cicatrisation constaté en regard des insertions des ligaments suspenseurs du boulet semble être lié à une élévation du flux sanguin ou du métabolisme local.



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16
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Sauter N°7, volume 2, 2006

N°7, volume 2, 2006

Sauter sommaire

sommaire

Éditorial Jean-François Bruyas
Test clinique : masse abdominale et anœstrus chez une jument
Jean-François Bruyas

CHEVAL ET ÉQUIDÉS
Conduites à tenir diagnostiques
- Endocrinologie - Comprendre le dialogue entre jument et fœtus lors de la parturition Françoise Hess-Dudan
- Comment prévenir, contrôler et induire le poulinage chez la jument
Francesco Camillo, Paola Marmorini, Claudia Dominici
- Comment réparer les déchirures périnéales et vaginales post-partum
Jean-Marc Betsch
- Diagnostiquer et traiter la non délivrance chez la jument
Jean-Marc Betsch
- Les données physiologiques du post-partum et leurs conséquences pour le suivi génital chez la jument Jean-François Bruyas
- Comment utiliser les chaleurs de poulinage chez la jument Jean-François Bruyas
- Chirurgie - Comment réaliser une césarienne par la ligne blanche chez la jument Christian Bussy, Ericka Sublime
Observations cliniques
- Césarienne debout à droite chez une jument Pur-sang Gabriel Descours
- Césarienne debout lors de torsion utérine compliquée d’une rupture de l’utérus chez une jument Laurent Mangold, Alain Kazmierczyk, Philippe Lhéraud
ÂNE, PONEY
- Les particularités du peripartum chez l’ânesse Ahmed Chabchoub, Jamel Chemli, Faouzi Landolsi
RUBRIQUES
Principe actif - L'ocytocine Jean-Claude Desfontis
Geste - Deux techniques de vulvoplastie chez la jument Jean-Marc Betsch
Management - Les recommandations pratiques pour référer une césarienne Christian Bussy, Ericka Sublime
Management - La responsabilité civile professionnelle du vétérinaire et le poulinage
Marc Foursin
REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE
- Rubrique dirigée par Jean-Luc Cadoré et Louis-Marie Desmaizières
Revue thématique des articles parus dans les revues internationales
(octobre - novembre - décembre 2005)
Un panorama des meilleurs articles d’équine : notre sélection
Colombe Benoist, Émile Ecuer, Youness Elouasbi, Julie Giraud, Émile Guillot,
Bilitis Kuhn, Carine Lalangue, Nicolas Latouche, Aurélie Plotto, Camille Tourmente
Synthèse - Les traitements par ondes de chocs : effets histologiques et analgésiques Nicolas Serraud

Test clinique - les réponses