DOSSIER :

LES AFFECTIONS

DE LA RÉGION PÉRIANALE

CHEZ LE CHIEN ET LE CHAT

 
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DOSSIER : LES AFFECTIONS DE LA RÉGION PÉRIANALE chez le chien et le chat
résumé et plan de l'article

Démarche diagnostique

face à des tumeurs périanales

chez le chien et le chat


Gabriel Chamel

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De multiples processus tumoraux peuvent survenir en région périanale en raison de la richesse anatomique et histologique de la région.

Les trois tumeurs les plus fréquemment rencontrées en pratique courante sont les adénomes et les adénocarcinomes des glandes hépatoïdes périanales (qui ne surviennent que chez le chien), et les adénocarcinomes des glandes apocrines du sac anal (qui peuvent survenir chez le chien et chez le chat).

Les adénomes périanaux sont des tumeurs bénignes hormono-dépendantes tandis que les adénocarcinomes périanaux et les adénocarcinomes du sac anal sont des tumeurs agressives non hormono-dépendantes.
L’anamnèse et l’examen clinique permettent en général de hiérarchiser les hypothèses diagnostiques mais un examen morphologique (cytologique et/ou histologique) est indispensable pour obtenir un diagnostic de certitude.

Les examens d’imagerie peuvent constituer une aide au diagnostic mais sont surtout utilisés pour caractériser l’extension locale et à distance des néoplasmes malins.

Disciplines : gastroentérologie, digestif, chirurgie, cancérologie, thérapeutique

Mots clés :
cancer, adénocarcinome périanal, adénome périanal, adénocarcinome du sac anal, diagnostique, chien, chat
















PLAN DE L'ARTICLE

LES PRINCIPALES TUMEURS DE LA RÉGION PÉRIANALE

Les tumeurs des marges anales

1. Les adénomes périanaux

2. Les adénocarcinomes périanaux

Encadré 1 - Rappel d’anatomie et d’histologie de la région périanale

Figure - Anatomie de la région périanale


Les tumeurs des sacs anaux

Chez le chien

Chez le chat

DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE FACE À UNE MASSE PÉRIANALE


Commémoratifs et anamnèse

Examen clinique

Les examens cytologiques et histologiques

Apport de l’imagerie médicale


CONCLUSION

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2
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résumé et plan de l'article

Prise en charge

des tumeurs ano-rectales

chez le chien et le chat


Isabelle Valin

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Le rectum et l’anus sont composés de plusieurs tissus ; chacun de ces tissus peut développer un type tumoral dont l’agressivité est variable. Le pronostic est donc différent selon le type tumoral.

La démarche clinique doit préciser le type tumoral et son extension TNM avant de proposer une prise en charge chirurgicale.


Disciplines : Digestif, cancérologie, chirurgie

Mots-clés : Rectum, anus, tumeur, pull out, trans-anal pull through, ostéotomie pubienne, canal anal, incontinence fécale, sténose rectale, chien, chat



















PLAN DE L'ARTICLE

Encadré - Anatomie chirurgicale

MOTIF DE CONSULTATION

EXAMEN CLINIQUE


Figure 1 - Anatomie, topographie des muscles de la région recto-anale

Tableau 1 - Structure anatomique et particularités du rectum et de l’anus


Le toucher rectal, un examen complémentaire

L’examen du sphincter anal externe


EXAMENS COMPLÉMENTAIRES


CONCLUSION

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résumé et plan de l'article

Prise en charge chirurgicale

des tumeurs ano-rectales

chez le chien et le chat


Isabelle Valin

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Différents abords chirurgicaux sont proposés en fonction de la topographie et de l’étendue de la lésion : chirurgie trans-anale (pull out et pull through), ou trans-pariétale (abord périnéal et par symphysiotomie).

Les techniques d’anastomose peuvent être manuelles, en points simples tranfixant de mono-filament résorbable, ou mécaniques (EEA ou BAR systèmes).


Une chirurgie soignée dans l’asepsie (contrôle de la contamination fécale du site), dans la préservation de la vascularisation, le contrôle des tensions sur l’anastomose, la préservation d’au moins 50 p. cent de la circonférence du canal anal et du sphincter anal externe est indispensable pour limiter les complications de déhiscence, de sténose et d’incontinence.

La longueur de la résection reste à l’appréciation du chirurgien.


Disciplines
: Digestif, cancérologie, chirurgie


Mots-clés : Rectum, anus, tumeur, pull out, trans-anal pull through, ostéotomie pubienne, canal anal, incontinence fécale, sténose rectale.



















PLAN DE L'ARTICLE

Tableau 2 - Préparation chirurgicale
Tableau 3 - Tumeurs rectales : indications, voies d’abord et position

PRÉPARATION CHIRURGICALE

TECHNIQUE CHIRURGICALE


1. Excision simple de tumeur rectale

2. Résection de tumeur rectale

Figure 2 - Pull out procedure

Par la voie d’abord dorsale

Figure 3 - Résection par abord dorsal

Reconstruire la zone périnéale puis la voie d’abord trans-anale : “trans anal pull through procedure”

La voie d’abord ventrale : laparotomie caudale et ostéotomie de la symphyse pubienne ou par ostéotomie pubienne

Figure 4 - Transanal pull through
Figure 5 - Abord trans-pubien

LES AUTRES TECHNIQUES


La technique d’anastomose rectale


Sutures manuelles

Sutures automatiques


Les tumeurs anales et périanales

Les techniques chirurgicales palliatives


LE POST-OPÉRATOIRE

COMPLICATIONS


Tableau 4 - Tumeur anale et périanale

La déhiscence post-opératoire

Un ténesme

L’incontinence fécale


PRONOSTIC


CONCLUSION

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Diagnostic et traitement

des affections du sac anal

chez le chien et le chat


Jérémy Béguin, Ghita Benchekroun

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Contrairement aux chats, les affections du sac anal sont fréquentes chez le chien. Parmi celles-ci, les atteintes inflammatoires sont les plus courantes.
Une prise en charge médicale est en général suffisante, et le pronostic est considéré comme bon.

Une sacculectomie doit être envisagée lors de réponse insuffisante à un traitement médical, de sacculite chronique, d’impaction récidivante ou d’abcès. L’adénocarcinome des glandes apocrines des sacs anaux constitue la principale tumeur du sac anal.

Bien que rare, cette tumeur est la deuxième cause la plus fréquente d’hypercalcémie maligne. Son caractère invasif, et son potentiel métastatique en font une tumeur agressive au pronostic réservé.



L’exérèse chirurgicale du sac anal, et des nœuds lymphatiques infiltrés associée à une thérapie adjuvante (radiothérapie et/ou chimiothérapie) est recommandée.

La taille de la tumeur primaire, la présence de métastases à distance, une hypercalcémie, et l’absence de traitement constituent des facteurs pronostiques négatifs.


Disciplines : gastroentérologie, digestif, chirurgie, cancérologie

Mots-clés : sac anal, glande apocrine du sac anal, cancérologie, adénocarcinome des glandes apocrines des sacs anaux, obstruction, fistule, sacculite, abcès, sacculectomie, chein, chat.














PLAN DE L'ARTICLE

Figure 1 - Position des sacs anaux à 4 h et 8 h (coupe transverse)

LES AFFECTIONS INFLAMMATOIRES DES SACS ANAUX


Figure 2 - Environnement anatomique des glandes apocrines
Tableau 1 - Présentation clinique et traitement des affections inflammatoires en fonction du stade clinique
Tableau 2 - Traitement médical de l’hypercalcémie

Pathogénèse

Signes cliniques

Diagnostic


Encadré 1 - Technique opératoire lors de sacculectomie à sac ouvert et fermé

Traitement


Encadré 2 - L’adénocarcinome des glandes apocrines du sac anal félin
Encadré 3 - Le mélanome du sac anal canin

Pronostic

LES TUMEURS DES SACS ANAUX

Données épidémiologiques

Signes cliniques et examen clinique


Encadré 4 - Hypercalcémie paranéoplasique

Démarche diagnostique et bilan d’extension

Analyses cytologique et histologique


Tableau 3 - Stade clinique chez les chiens présentant un AGASA

Analyses sanguines

Bilan d’extension abdominal


Figure 1 - Algorithme de prise en charge pour les chiens atteints d’AGASA

Bilan d’extension thoracique

Traitement

Chirurgie

Radiothérapie

Chimiothérapie

Inhibiteur de tyrosine kinase

Traitement de l’hypercalcémie

Suivi


Figure 2 - Médiane de survie selon le stade, la calcémie ionisée et la présence de métastases thoraciques

Facteurs pronostiques


CONCLUSION

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Parcours

Jérémy Béguin

Docteur vétérinaire, diplômé de l’Ecole Nationale Vétérinaire d'Alfort en 2012 et titulaire du CEAV de médecine interne depuis 2016.

Après une année d’assistanat généraliste au centre hospitalier vétérinaire Frégis et deux années d’assistanat en médecine interne à l’Ecole Nationale Vétérinaire d'Alfort, Jérémy a réalisé un master 2 en biologie santé option cancérologie.

Actuellement consultant en cancérologie à l’Ecole Nationale Vétérinaire d'Alfort, il débute une thèse de science en cancérologie traitant de l’utilisation de virus oncolytiques dans la prise en charge des cancers chez le chien.



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Diagnostic et traitement

des hernies périnéales

chez le chien


Alexandre Fournet, Mathieu Manassero

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L’hernie périnéale est une affection peu fréquente chez les animaux de compagnie mais à l’origine de troubles fonctionnels et d’une morbidité importante. Elle touche principalement les chiens mâles entiers de 7 à 13 ans.

Cette affection résulte de l’affaiblissement du diaphragme pelvien qui perd son rôle de soutien du détroit postérieur du bassin, ce qui favorise le passage d’organes pelviens et/ou abdominaux au sein de la fosse ischio-rectale. Son développement est multifactoriel et implique des facteurs anatomiques, dégénératifs et traumatiques chroniques.

Les signes cliniques fréquents sont le gonflement périnéal, le ténesme, la constipation, la dyschézie, et la dysurie.

Le diagnostic est principalement épidémio-clinique, et doit inclure un toucher rectal. Cette palpation, ainsi que les examens d’imagerie permettent d’identifier la présence de lésions prostatiques, rectales et vésicales concomitantes, qui déterminent la stratégie thérapeutique idéale à adopter.

Le traitement est en général chirurgical ; il a pour objectif de reconstruire le diaphragme pelvien par hernioplastie et de traiter les lésions abdominales concomitantes.

Les complications ne sont pas rares, celles-ci peuvent être locales et fonctionnelles.

Le taux de récidive dépend de la technique opératoire, de l’expérience du chirurgien, du statut hormonal de l’animal, de l’intervention sur un site déjà opéré et de la persistance de troubles défécatoires pendant la période post-opératoire.


Disciplines : Digestif, chirurgie, anesthésie, imagerie, thérapeutique

Mots-clés : hernie périnéale, diaphragme pelvien, pathologie prostatique, malformation rectale, herniorraphie, chien,



















PLAN DE L'ARTICLE

Figure 1 - Rappels sur l’anatomie de la région périnéale
Encadré - Rappels : étiologie, pathogénie, pathophysiologie
Figure 2 - Lésions rectales rencontrées lors d'hernie périnéale


LÉSIONS

CLINIQUE

DIAGNOSTIC


Toucher rectal

Tableau 1 - Particularités cliniques, et prise en charge en urgence d’une rétroflexion vésicale lors de hernie périnéale

Examen d’imagerie


Tableau 2 - Signes cliniques rencontrés lors de hernie périnéale


TRAITEMENT


Traitement médical

Traitement chirurgical


Temps pré-opératoires

La castration

“Le temps abdominal”

“Le temps périnéal”


Tableau 3 - Taux de récidives après prise en charge chirurgicale des hernies périnéales : résultat comparatif des techniques de cures de hernie périnéale
Figure 5 - Positionnement de l’animal lors de la réalisation du temps périnéal
Tableau 4 - Complications après chirurgie périnéale, leurs origines et les traitements éventuel


Les soins post-opératoires


COMPLICATIONS


Les complications locales

Les complications fonctionnelles


Les troubles mictionnels

Les troubles digestifs

Les troubles neurologiques par lésion du nerf sciatique


RÉCIDIVES ET PRONOSTIC


CONCLUSION

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résumé et plan de l'article

La prise en charge

de l’atrésie anale congénitale

chez le chien et le chat


Nicolas Jardel

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L’article anale congénitale est une affection rare, mais probablement sous-diagnostiquée chez le chien et le chat. Cette anomalie est due à une malformation embryologique et a été classée en quatre types anatomiques :

- le type I désigne une ouverture incomplète de la membrane anale ;
- le type II, une imperforation de la membrane anale avec un rectum se finissant au contact de la membrane ;
- le type III, une imperforation de la membrane anale avec un rectum se finissant crânialement à la membrane anale ;
- le type IV, une absence de continuité entre le rectum et le canal anal.
Une fistule recto-vaginale est souvent rencontrée en association avec les anomalies de type II.

Les symptômes sont en général observés entre l’âge de 2 semaines et le sevrage. Le traitement de ces malformations est chirurgical et consiste à rétablir un rectum et un anus fonctionnel.

Le traitement doit être réalisé précocement pour éviter qu’un mégacôlon irréversible persiste après l’intervention.

Lors de la correction chirurgicale, il est primordial de respecter le muscle sphincter anal externe et son innervation pour limiter les risques d’incontinence fécale.

Le traitement chirurgical offre un pronostic en général favorable pour les anomalies les plus fréquemment rencontrées en clinique (atrésie de type I et de type II associées ou non à une fistule recto-vaginale).



Disciplines : anatomie, chirurgie, digestif

Mots-clés : anomalies congénitales, développement embryonnaire, atrésies anales, rétention, fistules rectovaginales, diagnostic, infection urinaire, traitement, côlon, rectum, incontinence fécale, sténose, chien, chat











PLAN DE L'ARTICLE

SIGNES CLINIQUES

Encadré - Origine et classification anatomique des anomalies ano-rectales
Figure 1 - Anatomie normale chez la femelle
Figure 2 - Atrésie anale de type I : ouverture partielle de la membrane anale
Figure 3 - Atrésie anale de type II : le rectum se termine au contact de la membrane anale imperforée


DIAGNOSTIC


Figure 4 - Atrésie anale de type III : le rectum se termine avant la membrane anale imperforée


TRAITEMENT

Figure 5 - Atrésie anale de type IV : absence de continuité anatomique entre le rectum et le canal anal
Figure 6 - Atrésie anale de type II associée à une fistule recto vaginale


Le traitement des atrésies anales de type I

Le traitement des atrésies anales de type II et III

Le traitement des atrésies anales de type IV

COMMENT TRAITER LES ATRÉSIES ANALES DE TYPE II ASSOCIÉES À DES FISTULES RECTO-VAGINALES


Technique chirurgicale

LES COMPLICATIONS POST-OPÉRATOIRES


CONCLUSION

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Le prolapsus rectal :

diagnostic, étiologie

et prise en charge


Mathieu Taroni, Thibaut Cachon

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Le prolapsus rectal est une affection dont la prise en charge immédiate peut paraître aisée. Cependant, afin d’assurer une résolution définitive et d’éviter les récidives, la cause doit être identifiée et traitée. Le prolapsus intervient suite à une dyschésie associée à ténesme fécal ou urinaire chronique.
Celui-ci peut être secondaire à une affection urogénitale, une inflammation du tractus digestif d’origine parasitaire ou non, ou encore à une tumeur colorectale. D’autres causes associées à un prolapsus peuvent être une constipation, une incompétence sphinctérienne anale ou la conséquence d’une herniorraphie périnéale. La cause du ténesme doit ainsi être identifiée et traitée.

Il convient également de faire la différence entre un prolapsus rectal et une intussusception prolabée, en passant un instrument non vulnérant ou un doigt entre l’anus et le prolapsus. Si l’instrument s’enfonce, il s’agit d’une intussusception.

La réduction du prolapsus est réalisée de manière précoce afin de limiter les lésions de la muqueuse digestive. Une suture en bourse est mise en place 3 à 5 jours pour éviter les récidives le temps de traiter la cause, mais des selles molles doivent pouvoir passer par l’anus. En cas d’échec de la suture en bourse, une colopexie peut être réalisée. Dans le cas d’ulcération ou nécrose au niveau du tissu prolabé, une résection des lésions est réalisée.

La résection doit être évitée dans la mesure du possible chez le chat en raison de sténoses cicatricielles post-opératoires.



Disciplines : Gastroentérologie, digestif, chirurgie, thérapeutique

Mots-clés : Prolapsus rectal, prolapsus anal, intussusception rectale, dyschésie, ténesme, parasitisme, tumeur colo-rectale, suture en bourse, chirurgie ano-rectale, chien, chat











PLAN DE L'ARTICLE

DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE

Encadré - Rappels anatomiques
Figure 1 - Anatomie du rectum et vascularisation artérielle
Tableau 1 - Origines d’un prolapsus rectal


PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE

Comment réduire le prolapsus

Figure 2 - Prolapsus rectal et intussusception prolabée
Figure 3 - Démarche diagnostique


Les complications


Figure 4 - Prise en charge du prolapsus
Tableau 2 - Les complications de l’amputation/anastomose rectale


L’antibioprophylaxie


Figure 5 - Résection anastomose du prolapsus


Comment réaliser la colopexie ?


CONCLUSION

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Parcours
Taroni
Mathieu Taroni

Docteur vétérinaire, diplômé de l’ENV Lyon
en 2013 et titulaire d’un master 2 en biomécanique.


Ancien interne de VetAgro Sup
Résident du Collège Européen de Chirurgie Vétérinaire (ECVS).




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Diagnostic et traitement

de la furonculose anale


Véronique Viateau

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La furonculose anale, inflammation chronique évolutive et invalidante à l’origine d’ulcérations qui atteignent les régions péri-anales et péri-rectales, résulte d’un dysfonctionnement immunitaire, d’origine vraisemblablement multifactorielle. Elle est fréquente chez le Berger allemand.

Le diagnostic repose sur l’observation d’ulcérations, parfois surinfectées, atteignant la région péri-anale, associée le plus souvent à une dyschésie, un ténesme, une constipation et parfois une perte de poids et/ou un abattement.
Le traitement repose sur l’administration d’un traitement immunosuppresseur associé à une modification du régime alimentaire et, en présence d’une infection, à une antibiothérapie de courte durée. Ce traitement est suivi, en présence d’une résolution incomplète des fistules ou d’une récidive après arrêt du traitement, d’une résection chirurgicale.

Bien menée, cette stratégie conduit à la guérison dans plus de 95 p. cent des cas. Lorsqu’elle est pratiquée dans la foulée de l’immunosuppression, les suites de l’intervention chirurgicale sont simples.

Les complications se limitent alors à des déhiscences localisées répondant bien à une antisepsie locale et, plus rarement, à la perte accidentelle et transitoire de petites quantités de selles.

Lorsque l’intervention chirurgicale est trop onéreuse, un traitement immunosuppresseur d’entretien permet le plus souvent, si ce n’est de guérir les lésions, d’assurer une qualité de vie satisfaisante.



Disciplines : digestif, chirurgie, thérapeutique

Mots-clés :
furonculose anale, inflammation chronique, lésions, amaigrissement, ulcérations, toucher rectal, traitement immunosuppresseur, traitements, ciclosporine











PLAN DE L'ARTICLE

ÉTIOLOGIE, PATHOGÉNIE, PHYSIOPATHOLOGIE, LÉSIONS

SYMPTÔMES


Figure - Coupe de la région ano-rectale


DIAGNOSTIC

Encadré - Rappels d’anatomie

TRAITEMENT

Prise en charge médicale : traitement immunosuppresseur

Tableau 1 - Facteurs prédisposants ou aggravants identifiés ou supposés comme intervenant dans le déclenchement et l’évolution de la furonculose anale


Administration de ciclosporine

Tableau 2 - Traitements immunosuppresseurs utilisables dans le cadre de la furonculose anale


L’azathioprine associée au métronidazole

Utilisation locale de tacrolimus

Tableau 3 - Résultats des traitements chirurgicaux

La corticothérapie


Prise en charge médico-chirurgicale : immunosuppression d’induction et exérèse chirurgicale

Soins post-opératoires

Complications

Thérapie cellulaire


CONCLUSION

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FÉLINE : LES AFFECTIONS DE LA RÉGION PÉRIANALE chez le chat
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Observation clinique

Prise en charge chirurgicale

de lésions urétrales iatrogènes

chez le chat


Arnaud Teychené-Coutet, Élodie Gaillard-Thomas, Thomas Giansetto, Lena Giraud, Sophie Palierne, Brice Reynolds

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Cette observation clinique illustre la prise en charge d’une brèche urétrale iatrogène à la suite d’une tentative de cathétérisme vésical chez un chat souffrant d’obstructions urétrales récidivantes.
Une cicatrisation sur sonde a été réalisée en première intention.

Cela a nécessité un cathétérisme antérograde réalisé à la faveur d’une cystotomie pour guider le cathétérisme rétrograde à demeure.
Après cicatrisation de l’urètre, une persistance de la dysurie a motivé la réalisation d’une urétrographie en contraste positif qui a mis en évidence une sténose urétrale distale. Celle-ci a été traitée chirurgicalement par une urétrostomie périnéale, permettant d’éliminer la partie sténosée de l’urètre.

Disciplines : Uro/néphrologie, chirurgie, imagerie, thérapeutique

Mots clés : brèche urétrale, cathétérisme, vésical, obstructions urétrales, sonde, dysurie, urétrographie, urétrostomie, urètre, perforation, sténose, chat












PLAN DE L'ARTICLE

OBSERVATION CLINIQUE

Commémoratifs et anamnèse

Examens complémentaires

Traitement chirurgical

Résultat des analyses

Hospitalisation et suivi du cas et résultats

DISCUSSION

Données épidémiologiques

Conduite à tenir

La pose d’une sonde urétrale

La pose d’une sonde de cystotomie ou une cathétérisation urétrale

L’urétrostomie


Pronostic

Comment prévenir les complications


CONCLUSION

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Parcours
Teychene
Arnaud Teychené-Coutet


2015 : Diplômé de l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort
2016 : Doctorat Vétérinaire (Université de Créteil)
2017 : Diplômé de l’internat en clinique des animaux de compagnie à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse
2018 : Assistant hospitalier au service de chirurgie de l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse

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Sauter n°68, Volume 15, 2017

n°68, Volume 15, 2017

Sauter sommaire

sommaire


Éditorial Mathieu Manassero

Test clinique - Un cas de fistule en région plantaire distale
et de boiterie chez un chien

Nicolas Krumeich, Dimitri Leperlier

Actualité thérapeutique - Un nouveau vaccin contre la leishmaniose
Maryvonne Barbaray


CANINE
- FÉLINE

- Démarche diagnostique face à des tumeurs périanales chez le chien et le chat
Gabriel Chamel
- Prise en charge des tumeurs ano-rectales chez le chien et le chat
Isabelle Valin
- Prise en charge chirurgicale des tumeurs ano-rectales chez le chien et le chat
Isabelle Valin
- Diagnostic et traitement des affections du sac anal chez le chien et le chat
Jérémy Béguin, Ghita Benchekroun
- Diagnostic et traitement des hernies périnéales chez le chien
Alexandre Fournet, Mathieu Manassero
- La prise en charge de l’atrésie anale congénitale chez le chien et le chat
Nicolas Jardel
- Le prolapsus rectal : diagnostic, étiologie et prise en charge
Mathieu Taroni, Thibaut Cachon
- Diagnostic et traitement de la furonculose anale chez le chien
Véronique Viateau


FÉLINE

- Observation clinique - Prise en charge chirurgicale de lésions urétrales iatrogènes chez un chat
Arnaud Teychené-Coutet, Elodie Gaillard-Thomas, Thomas Giansetto, Lena Giraud, Sophie Palierne, Brice Reynolds


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- Revue de presse internationale - Notre sélection d’articles par Paul Garnier, Ève Manceau
- Ophtalmologie - Le syndrome de la rétine silencieuse : distribution raciale de 495 chiens
- Reproduction - Le pyomètre à col fermé chez la chienne, associé à une atteinte plus sévère de l’état de l’animal

Test clinique - Les réponses