| DOSSIER :
PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR | | | 1 |
ACTUALITÉS EN PERSPECTIVE
résumé et plan de l'article
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Comprendre l’émergence
du virus BTV (sérotype 4)
et le développement de la FCO
en Europe en 2017 /2018
Stéphan Zientara
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Le virus de la fièvre catarrhale ovine est présent en Europe depuis la fin des années 90, impliquant différents sérotypes.
La présence du sérotype 4 a notamment été plusieurs fois rapportée dans différents pays du bassin méditerranéen ces 20 dernières années, mais n’avait jamais été détecté en France continentale. En novembre 2017, un veau âgé de 15 jours et provenant de Haute Savoie a été détecté positif pour le BTV-4 par RT-PCR en temps réel (rtRT-PCR). Le séquençage du génome a permis de montrer une proche parenté entre cette souche et la souche BTV-4 impliquée dans plusieurs épizooties dans la péninsule balkanique (2013), en Italie (2014) et en Corse (2016 et 2017). Il est probable que le BTV-4 a été introduit en France continentale par l’importation d’animaux Corses infectés.
Compte-tenu de l’évolution épidé-miologique constatée en France, celle-ci est considérée comme zone réglementée depuis le 1er janvier 2018.
Depuis le 1er juin, la surveillance officielle de la FCO est de caractère événementielle.
En juin 2018, 84 foyers de BTV-4 ont été confirmés en France métro-politaine.
Au 15 septembre 2018, 43 dépar-tements ont repéré des foyers de BTV 8.
Depuis 2016, l’augmentation signi-ficative du nombre de veaux présentant à la naissance des troubles neurologiques positifs vis-à-vis du BTV 8 pose la question de son transfert transplacentaire.
Disciplines : Épidémiologie, virologie
Mots clés : Virus, Fièvre catarrhale ovine, sérotype 4, épizooties, France continentale, zone réglementée, ovins, bovins
PLAN DE L'ARTICLE
LES DIFFÉRENTES PHASES DE L’ÉMERGENCE
Entre 2000 et 2005 dans le bassin méditerranéen
Entre 2006 et 2008 en Europe continentale
L’ÉVOLUTION DE LA SITUATION FRANÇAISE DE 2010 À 2017
En 2013, en Corse
En octobre 2015, dans le centre de la France
A partir de novembre 2017, la présence du BTV sérotype 4 est confirmée en France continentale
L’HISTORIQUE DU BTV-4 EN EUROPE
LE BTV-4 EN CORSE EN 2016 ET EN 2017
L’INCURSION DU BTV-4 EN FRANCE CONTINENTALE ...
... ET LE DÉVELOPPEMENT DE L’ÉPIZOOTIE
Figure 1 - Répartition des foyers de BTV-4 détectés en France continentale depuis novembre 2017
UNE ÉVOLUTION QUI SE COMPLEXIFIE EN 2018
CONCLUSION
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résumé et plan de l'article
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Comprendre les mécanismes
physiopathologiques
de la douleur chez les bovins
Aude Ferran
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La douleur a un rôle de protection fondamental en alertant sur les menaces et en permettant à l’individu de préserver son intégrité. Cependant, dans le contexte de la médecine et de la chirurgie vétérinaires, la douleur peut devenir néfaste en compromettant le bien-être de l’animal. La douleur est une manifestation subjective difficile à définir qui dépend de l’activation de multiples structures, du tissu lésé jusqu’à l’encéphale. La perception de la douleur est modulée chez tous les individus par des systèmes de régulation endogènes. Un mécanisme physiologique d’inhibition de la douleur consiste à bloquer la transmission de l’influx nerveux au niveau de la moelle épinière avant d’atteindre l’encéphale.
A l’opposé, il existe aussi des mécanismes (physio-)pathologiques de sensibilisation locale ou centrale qui exacerbent la douleur et qui sont extrêmement difficiles à gérer médicalement une fois installés.
La compréhension des voies de transmission et de modulation de la douleur doit permettre de prévenir l’apparition de la douleur et surtout, l’installation de mécanismes pathologiques irréversibles tels que la sensibilisation centrale.
La connaissance des structures impliquées et des cibles pharmacologiques lors de douleurs aiguës ou chroniques doit aussi permettre un meilleur choix des traitements à mettre en place.
Disciplines : Physiologie, Pharmacologie, Neurologie
Mots-clés : douleur, physiologie, nociception, sensibilisation, analgésie, bovins, ruminants, homme
PLAN DE L'ARTICLE
LA TRANSMISSION DU SIGNAL DOULOUREUX
Lésion tissulaire et inflammation
Les nocicepteurs
L’activation des nocicepteurs et ses conséquences
Figure 1 - Transmission du signal douloureux du site lésé à la moelle épinière Figure 3 - Schéma simplifié de synapse dans la corne dorsale de la moelle épinière
LES MÉCANISMES PHYSIOLOGIQUES D’INHIBITION DE LA DOULEUR
Contrôle segmentaire de la douleur ou “Gate control” ou “théorie du portillon”
Figure 2 - Représentation schématique du gate control
Contrôle inhibiteur diffus nociceptif
Tableau 1 - Cibles pharmacologiques et principales classes de médicaments pour le traitement de la douleur
LES TYPES DE DOULEURS ET LES ANOMALIES DE PERCEPTION
Les douleurs neuropathiques
Les douleurs projetées
Les douleurs référées
Les douleurs fantômes
CONCLUSION
Aude Ferran
DVM, PhD, Diplômée de l'European College of Veterinary Pharmacology and Therapeutics (ECVPT). Aude Ferran est Maître de Conférences en Physiologie à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse et mène ses recherches au sein de l’Unité Mixte de Recherches INRA/ ENVT Innovations Thérapeutiques et Résistances (INTHERES).
2006 : Diplômée de l’École Vétérinaire de Toulouse (ENVT) 2007 : Doctorat vétérinaire, Université de Toulouse 2009 : PhD en pharmacologie, Université de Toulouse 2012 : Diplomate de l’ECVPT Depuis 2011 : Enseignant chercheur en Physiologie à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse
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résumé et plan de l'article
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Évaluation de la douleur
chez les bovins : les signes de douleur
Anne Relun, Gwenola Touzot-Jourde, Rémi Guénault, Raphaël Guatteo
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Les bovins étant des proies, on considère souvent qu’ils expriment peu la douleur, ce qui pourrait retarder sa détection et sa prise en charge. Pourtant, plusieurs signes cliniques, notamment des modifications de comportement et de posture, peuvent être observés chez un bovin douloureux.
Si certains signes paraissent évidents (bruxisme, coups de pattes dans le flanc), d’autres sont plus subtils et nécessitent un examen clinique attentif à distance, puis rapproché pour les déceler. Ces signes doivent être différenciés de signes de stress et de maladie non douloureuse, ce qui nécessite une observation au calme et la prise en compte concomitante de plusieurs signes pour confirmer la douleur.
Plusieurs grilles ont été développées récemment pour détecter et quantifier la douleur chez les bovins. Elles peuvent aider le praticien à mieux évaluer et prendre en charge la douleur chez les bovins au quotidien.
Disciplines : Médecine interne, Zootechnie
Mots-clés : douleur, stress, maladie, grille, bovins
PLAN DE L'ARTICLE
LES SIGNES CLINIQUES DE DOULEUR
Les modifications de comportement et de posture
Figure 1 - Expressions faciales de douleur Tableau 1 - Principaux indicateurs posturaux et comportementaux de douleur observés chez les bovins
Des modifications de comportement = douleur
Les signes physiologiques de réponse à la douleur
Tableau 2 - Principaux indicateurs physiologiques de douleur mesurés chez les bovins
Les autres signes cliniques LES GRILLES D’ÉVALUATION DE LA DOULEUR CHEZ LES BOVINS
La grille “Cow pain scale”
Figure 2 - La grille de douleur “Cow Pain Scale”
La grille “UNESP-Botucatu”
Tableau 3 - Grille de notation de la douleur UNESP-Botucatu développée pour évaluer la douleur aiguë post castration chirurgicale chez les bovins
Comparaison et limites des grilles d’évaluation de la douleur chez les bovins
CONCLUSION
Anne Relun est docteur vétérinaire, résidente au collège européen de gestion de la santé des bovins (ECBHM) à Oniris et membre de l’Unité Mixte de Recherche BioEpAR (Oniris/INRA)
1999-2003 : Études vétérinaires à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes 2003-2007 : Praticienne vétérinaire en clientèle mixte 2009-2011 : Doctorante dans l’UMR BioEpAR sur le thème du contrôle de la dermatite digitée 2013-2015 : Chercheuse post-doctorante en épidémiologie animale au CIRAD (Montpellier) et à l’UC Davis (USA) Depuis 2015 : résidente ECBHM à Oniris
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| | 4 | DOSSIER : Prise en charge de la douleur
résumé et plan de l'article
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Prise en charge médicale
de la douleur chez les bovins
Guillaume Belbis, Yves Millemann, Vincent Plassard
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La douleur chez les animaux d’élevage est une problématique de plus en plus importante dans notre société. Sa prise en charge médicale lors d’affections douloureuses est désormais incontournable mais doit être réalisée sur des bases scientifiques solides tout en respectant la réglementation sur le médicament vétérinaire.
L'arsenal thérapeutique, relativement restreint, inclus les AINS, les anesthésiques locaux, les alpha-2 agonistes, la kétamine et le butorphanol (en appliquant la cascade).
Les utilisations de ces molécules lors de mammites, en obstétrique, lors d'atteinte oculaire ou lors d'affections chez le veau sont présentés, en faisant le point sur les preuves de leur efficacité dans ces troubles.
Disciplines : Physiologie, Pharmacologie, Neurologie
Mots-clés : douleur, physiologie, nociception, sensibilisation, analgésie, bovins, ruminants, homme
PLAN DE L'ARTICLE
LES MOLÉCULES ANALGÉSIQUES DISPONIBLES CHEZ LES BOVINS
Les anesthésiques locaux
Les α-2 agonistes
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens
Les morphiniques
Les anesthésiques dissociatifs : la kétamine
Encadré - La problématique de la douleur chronique
LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR AIGUË : LE CAS DES MAMMITES
LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR AIGUË : LE CAS DE L’OBSTÉTRIQUE
LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR AIGUË : LE CAS DES AFFECTIONS DU VEAU
LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR AIGUË : LES AFFECTIONS OCULAIRES DES BOVINS
CONCLUSION
4 photos illustrent cet article
Guillaume Belbis est maitre de conférences en Pathologie des Animaux de Production à l'École nationale vétérinaire d'Alfort, et est responsable du Centre Hospitalier Universitaire d'Alfort - Animaux de Rente.
2006 : Diplômé de l'EnvA 2007 : Doctorat vétérinaire, Université de Créteil 2006-2009 : Chargé de consultation, EnvA 2010-2014 : Résident ECBHM, EnvA 2011-2015 : Doctorant en virologie 2015-actuellement : Enseignant chercheur en Pathologie des Animaux de Production, EnvA
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| | 5 | DOSSIER : Prise en charge de la douleur
résumé et plan de l'article
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Prise en charge de la douleur
lors de mammites chez les bovins
Xavier Berthelot
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Définir le bien-être animal est chose complexe car il faut prendre en compte un ensemble de paramètres zootechniques, sanitaires et comportementaux ; il existe une relation très forte entre la santé et le bien-être des animaux.
Parmi les troubles de la santé, un consensus existe aujourd'hui pour considérer les mammites de la vache laitière comme des phénomènes douloureux.
La prise en charge de la douleur animale lors de mammite, même modérée, a fait l'objet de nombreuses études qui ont permis de proposer des protocoles thérapeutiques.
La prévention des mammites cliniques, essentiellement à réservoir environnementaux, passe par l'amélioration des conditions de logement et de confort des animaux.
Disciplines : Infectiologie, comportement, zootechnie, thérapeutique, reproduction
Mots-clés : douleur, mammites, bien-être, prise en charge, santé, troubles, allodynie, lactation, machine à traire, stabulations, vaches
PLAN DE L'ARTICLE DOULEUR : PERCEPTION ET ATTITUDES
Encadré - La douleur définition Tableau 1 - Évaluation de la douleur (sur une échelle de 0 à 10) par des vétérinaires ou des éleveurs Tableau 2 - Évaluation de la perception de la douleur (sur une échelle de 0 à 10) en fonction du sexe Tableau 3 - Douleur médiane (sur une échelle de 0 à 10) estimée, en l'absence de traitement analgésique, en fonction de la décennie d'obtention du diplôme
DOULEURS ET MAMMITES
Douleur et mammites aiguës, suraiguës, “modérées”
La prise en charge de la douleur
Tableau 5 - Protocoles validés expérimentalement de traitement de la douleur lors de mammite chez la vache Tableau 6 - AINS injectables commercialisés en France pour les bovins
Prévention
3 photos illustrent cet article
Xavier Berthelot est docteur vétérinaire et professeur de Pathologie de la reproduction à l'école nationale vétérinaire de Toulouse.
1979 : Diplômé de l'école nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT) 1981 : Docteur vétérinaire 1982 : Maître-Assistant en Pathologie de la Reproduction 1988 : Agrégé de Pathologie de la Reproduction 1992 : Docteur de l'Institut national polytechnique de Toulouse 1993 : Professeur à l’ENVT 2002 : Membre du Collège européen de reproduction animale (European college of animal reproduction, ECAR) 2009 : Animateur de l'Unité mixte technologique (UMT) "Gestion de la santé des troupeaux de petits ruminants" |
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résumé et plan de l'article
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Prise en charge de la douleur associée
aux boiteries chez les bovins
Anne Relun, Gwenola Touzot-Jourde, Rémi Guénault, Raphaël Guatteo
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Les boiteries sont le plus souvent la manifestation d’une affection myoarthrosquelettique douloureuse. La douleur associée aux boiteries doit être prise en charge aussi vite que possible pour limiter le développement de phénomènes d’hyperalgésie et d’allodynie, qui sont difficiles à corriger médicalement et assombrissent le pronostic. Si la prévention des boiteries reste souhaitable, leur apparition ne peut pas être complètement évitée et peut nécessiter la mise en place de soins eux-mêmes douloureux. Devant un bovin boiteux, après avoir déterminé l’origine de la boiterie et localisé la lésion, le praticien doit se poser plusieurs questions pour gérer au mieux la douleur : cet animal est-il douloureux,
quelles sont les meilleurs options thérapeutiques pour gérer la douleur, les soins à apporter vont-ils engendrer de la douleur et comment réduire la douleur après le traitement initial.
Cet article se propose de détailler les moyens disponibles pour détecter et gérer au mieux la douleur associée aux boiteries.
Disciplines : Appareil locomoteur ou appareil musculo-squeletttique, Anesthésie, thérapeutique
Mots-clés : boiteries, douleur, locomotion, traitement, anesthésie, bovins, ruminants
PLAN DE L'ARTICLE
COMMENT APPRÉCIER LA DOULEUR LORS DE BOITERIES
Tableau - Principales affections à l’origine de boiteries associées ou non à la douleur chez les bovins
Chez les vaches
Chez les jeunes bovins
Chez les veaux
PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR LIÉE AUX AFFECTIONS MYOARTHROSQUELETTIQUES
La prise en charge de la douleur lors du traitement des lésions de la sole
Figure - Taux de guérisons observés pour le traitement de lésions de la sole en fonction du délai de traitement après détection et du traitement administré
La prise en charge de la douleur lors du traitement des arthrites septiques
UNE ANESTHÉSIE LOCORÉGIONALE POUR GÉRER LA DOULEUR LIÉE AUX SOINS
CONSEILS POUR LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR PENDANT LA CONVALESCENCE
CONCLUSION
3 photos illustrent cet article
Anne Relun est docteur vétérinaire, résidente au collège européen de gestion de la santé des bovins (ECBHM) à Oniris et membre de l’Unité Mixte de Recherche BioEpAR (Oniris/INRA)
1999-2003 : Études vétérinaires à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes 2003-2007 : Praticienne vétérinaire en clientèle mixte 2009-2011 : Doctorante dans l’UMR BioEpAR sur le thème du contrôle de la dermatite digitée 2013-2015 : Chercheuse post-doctorante en épidémiologie animale au CIRAD (Montpellier) et à l’UC Davis (USA) Depuis 2015 : résidente ECBHM à Oniris
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résumé et plan de l'article
Biosécurité
La biosécurité externe
vis-à-vis d’insectes vecteurs
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Barbara Dufour, Ariane Payne, Yannick Grimaud, Eric Cardinale
Dans le cadre de la biosécurité externe, la lutte contre les insectes vecteurs de pathogènes (lutte antivectorielle) est un des points critiques souvent complexe à maîtriser.
De nombreuses méthodes peuvent être mise en œuvre : la lutte chimique, la lutte biologique, la lutte mécanique, la lutte environnementale et génétique ainsi que la vaccination.
Chacune des méthodes peut s’inscrire dans un cadre préventif et/ou curatif et doit être évaluée constamment pour en garantir l’efficacité.
Ces méthodes sont présentées dans cet article et leurs avantages et leurs limites déclinés en fonction des vecteurs et des contextes épidémiologiques.
Disciplines : Hygiène et sanitaire, Maladies infectieuses, Maladies contagieuses, Parasitologie
Mots-clés : Biosécurité externe, Lutte antivectorielle, biosécurité, maladie, transmission vectorielle, vecteurs, limites, insectes, bovins, ruminants
PLAN DE L'ARTICLE
LA LUTTE ANTI-VECTORIELLE
LES MESURES DE LUTTE CONTRE LES PRINCIPAUX VECTEURS
Encadré 1 - La lutte antivectorielle
La tique
Les stomoxes
Les Culicoïdes
LES DIFFICULTÉS ET LES LIMITES DE LA LUTTE ANTIVECTORIELLE
CONCLUSION 4 photos illustrent cet article
Barbara Dufour, Docteur vétérinaire, PhD, est professeur d’épidémiologie et de maladies réglementées à l’École Nationale vétérinaire d’Alfort et est responsable d’une Unité de recherche en épidémiologie de maladies infectieuses, Unité rattachée par contrat au laboratoire de santé animale de l’Anses.
1980 : Diplômée de l’ENVA 1981 : Diplôme de Docteur Vétérinaire (Université de Paris XII Val-de Marne) Diplôme de bactériologie systématique (Institut Pasteur de Paris) 1982 : Diplôme d’études supérieures en épidémiologie (Institut Pasteur de Paris) Diplôme de virologie systématique (Institut Pasteur de Paris) 1997 : Thèse d’Université en épidémiologie (Université de Paris XII Val-de-Marne) 2001 : Diplôme d’Habilitation à Diriger des Recherches (Université de Paris XII Val-de-Marne) 1980-82 : Vétérinaire praticien en activité rurale 1982-92 : Epidémiologiste conseil à la Fédération nationale des groupements de défense sanitaire du bétail Depuis 2004 : Enseignant chercheur dans l’unité des maladies contagieuses (maladies contagieuses, épidémiologie, zoonoses et réglementation sanitaire) à l’Ecole Nationale vétérinaire d’Alfort. Depuis 2009 : Professeur de maladies contagieuses épidémiologie, zoonoses et réglementation sanitaire
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résumé et plan de l'article
Cas pratiques de nutrition
Complémentation minérale
et vitaminique de vaches allaitantes
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Francis Enjalbert
Déterminer la nature et la quantité d’aliment minéral et vitaminé se fait en plusieurs étapes. Les premières sont basées sur le calcium et le phosphore. Il est cependant important de s’assurer que la couverture des besoins en magnésium, oligo-éléments et vitamines est aussi assurée, si nécessaire en majorant les quantités calculées sur la base de la couverture des besoins en calcium et phosphore.
Les principes présentés dans cette étude de cas, relatifs à des vaches allaitantes, peuvent être appliqués aux autres ruminants.
Disciplines : Nutrition
Mots-clés : minéraux, oligo-éléments, vitamines, aliment minéral et vitaminé, vaches allaitantes
PLAN DE L'ARTICLE
LA PRÉSENTATION DE LA RATION
LES ÉTAPES DE CALCUL DE LA COMPLÉMENTATION MINÉRALE ET VITAMINIQUE
1. Déterminer les apports recommandés en minéraux et en vitamines
Tableau 1 - Apports recommandés en minéraux et en vitamines
2. Déterminer les apports par les fourrages et les concentrés
3. Déterminer les déficits en calcium et en phosphore
Tableau 3 - Déficits en calcium et en phosphore
4. Choisir un aliment minéral et vitaminé
Tableau 4 - Principales mentions d’étiquetage de l’aliment choisi
5. Déterminer la quantité d’AMV nécessaire
6. Couvrir les besoins en magnésium
Tableau 2 - Teneurs en calcium et en phosphore absorbables et en magnésium des aliments
7. Courir les besoins en micronutriments
1ère méthode
2e méthode
Tableau 5 - Taux de couverture des apports recommandés en micronutriments par 120 g de l’AMV décrit au tableau 4
LES POSSIBILITÉS D’AJUSTEMENT ET DE CONTRÔLE
CONCLUSION 2 photos illustrent cet article
Francis Enjalbert est docteur vétérinaire, PhD, Diplomate de l’European College of Veterinary and Comparative Nutrition (ECVCN). Il est professeur de Nutrition et alimentation animales à l’Institut national polytechnique de Toulouse - École nationale vétérinaire de Toulouse (INPT-ENVT)
1980 : Diplômé de l’école nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT) 1981 : Doctorat vétérinaire, Université de Toulouse 1985 : Agrégé des écoles nationales vétérinaires en Alimentation animale 1994 : Doctorat de l’Institut national polytechnique de Toulouse, spécialité Productions animales et Qualité des denrées. Depuis 1982 : Maître-assistant, Maître de Conférences, puis Professeur à l’ENVT
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résumé et plan de l'article
Épidémiologie
La surveillance de maladies
de la faune sauvage transmissibles
au bétail dans le département de l’Orne
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Arnaud Delafosse, Xavier Brault, Hamid Achour
L’Orne est un département d’élevage avec de fortes populations de grands ongulés sauvages. Des tensions sont apparues entre les éleveurs et les chasseurs, les premiers soulignant le risque sanitaire pour leurs cheptels et demandant la mise en place d’une surveillance active des maladies transmissibles au bétail sur la faune. Pour y répondre, le Groupement de Défense Sanitaire et la Fédération des Chasseurs de l’Orne ont déployé, avec l’appui financier du Département, un dispositif complémentaire aux réseaux de surveillance nationaux. Le plan de surveillance a été bâti pour chaque saison de chasse avec les effectifs d’animaux de chaque espèce à prélever. Cet article présente les résultats obtenus entre 2011 et 2016. La Tuberculose bovine a été recherchée sur plusieurs espèces avec des résultats négatifs. De même, aucune trace de circulation des virus de la Diarrhée virale bovine (BVD) et de la Rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR) n’a été relevée sur les cervidés. À l’opposé, les résultats ont confirmé la réceptivité du cerf aux virus de la Fièvre Catarrhale Ovine (FCO) et de la maladie de Schmallenberg, le chevreuil paraissant plus résistant.
La bactérie de la Paratuberculose n’a été retrouvée que sur un nombre limité de cerfs issus d’un seul massif forestier. Les cervidés dépistés pour la fièvre Q étaient tous négatifs.
Sur les sangliers, les résultats ont montré la présence enzootique de la Brucellose à Brucella suis biovar 2.
Les larves de trichines, les virus de la maladie d’Aujezsky et du Syndrome respiratoire de dysgénésique porcin (SDRP) n’ont pas été détectés. Cette surveillance a permis de clarifier la situation épidémiologique de plusieurs maladies communes aux ongulés sauvages et domestiques et complète utilement les données des réseaux nationaux.
Disciplines : Epidémiologie, santé publique, économie
Mots-clés : Maladies transmissibles, ongulés sauvages et domestiques, surveillance, épidémiologie
PLAN DE L'ARTICLE
CONTEXTE ÉCONOMIQUE
Figure 1 - Orne : localisation des principaux massifs forestiers Encadré 1- Les réseaux SAGIR et Sylvatub
Matériel et méthodes
Tableau 1 - Plans établis entre 2011 et 2016 pour la surveillance sanitaire de la faune sauvage dans le département de l’Orne
Plans de surveillance
Analyses de laboratoire
Analyse des données
RÉSULTATS
Prélèvements et analyses effectués
Résultats par maladie et par espèce dépistées
Tuberculose bovine
Diarrhée virale bovine (BVD) et Rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR)
Fièvre catarrhale ovine (FCO) sérotype 8 chez les cervidés
Paratuberculose
Maladie de Schmallenberg
Fièvre Q
Maladie d’Aujeszky et Syndrome Dysgénésique et Respiratoire Porcin (SDRP)
Trichinellose
DISCUSSION : SITUATION DE L’ORNE PAR RAPPORT AUX AUTRES DÉPARTEMENTS FRANÇAIS ET AUX ÉTATS EUROPÉENS
Tuberculose bovine dans la faune sauvage
Infection et transmission de la Brucellose à Brucella suis 2
Pestivirus BVD et cervidés
Le virus de la Rhinotrachéite bovine (BHV1)
Fièvre catarrhale ovine et cervidés
Prévalence de la Paratuberculose chez les cervidés
Séroprévalence de la maladie de Schmallenberg
Prévalence de la Fièvre Q chez les cervidés
Virus de la maladie d’Aujeszky et sangliers
Virus du syndrome dysgénétique et respiratoire du porc (SDRP)
Trichinellose
CONCLUSION 5 photos illustrent cet article
Arnaud Delafosse, DVM (ENV Toulouse), DEA de Statistiques Appliquées aux Systèmes Biologiques (Université Lyon I), DESS de Productions Animales en Régions Chaudes (Cirad-Emvt, Maisons-Alfort).
2003-2018 : directeur du Groupement de Défense Sanitaire (GDS) de l’Orne (Normandie) 1996–2001: épidémiologiste au Laboratoire de Recherches Vétérinaires et Zootechniques de Farcha (LRVZ, N’djaména, Tchad), Ministère des Affaires Etrangères 1993-1994 : épidémiologiste au Centre International de Recherche pour le Développement en Zone Subhumide (CIRDES, Bobo-Dioulasso, Burkina Faso), Ministère de la Coopération
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| Sauter N°41, Vol 10, 2018Sauter sommaire
Éditorial - François Schelcher
Actualité thérapeutique Maryvonne Barbaray
Prix éditorial 2018 pour LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE élevages et santé Les mycotoxines émergentes et réémergentes en France attribué à Jean-Denis Bailly
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ACTUALITÉS EN PERSPECTIVE
- Chronique - Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde ... Zénon
- Comprendre l’émergence du virus BTV (sérotype 4) et le développement de la FCO en Europe en 2017 /2018 Stéphan Zientara
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RUMINANTS Dossier : Prise en charge de la douleur
- Comprendre les mécanismes physiopathologiques de la douleur Aude Ferran
- Évaluation de la douleur chez les bovins : les signes de douleur Anne Relun, Gwenola Touzot-Jourde, Rémi Guénault, Raphaël Guatteo
- Prise en charge médicale de la douleur chez les bovins Guillaume Belbis, Yves Millemann, Vincent Plassard
- Prise en charge de la douleur lors de mammites chez les bovins Xavier Berthelot
- Prise en charge de la douleur associée aux boiteries chez les bovins Anne Relun, Gwenola Touzot-Jourde, Rémi Guénault, Raphaël Guatteo
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COMPRENDRE ET AGIR
- Biosécurité - La biosécurité externe vis-à-vis d’insectes vecteurs Barbara Dufour, Ariane Payne, Yannick Grimaud, Eric Cardinale - Cas pratiques de nutrition - Complémentation minérale et vitaminique de vaches allaitantes Francis Enjalbert
- Épidémiologie - La surveillance de maladies de la faune sauvage transmissibles au bétail dans le département de l’Orne Arnaud Delafosse, Xavier Brault, Hamid Achour
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FMC Vét - formation médicale continue vétérinaire
- Revue de presse internationale - Prévision de la deuxième étape du vêlage chez la génisse Holstein-Frison Synthèse rédigée par Nicolas Herman
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