3 | DOSSIER : LES AFFECTIONS URINAIRES chez les équidés L’incontinence urinaire
chez le cheval :
démarche diagnostique et thérapeutique
Eleonora Guidi, Marie Nolf, Jean-Luc Cadoré | |
L’incontinence urinaire chez le cheval est rare et le diagnostic différentiel est peu documenté.
La vessie et l’urètre sont constitués de muscles lisses et de muscles striés. Ils sont contrôlés par les systèmes sympathique, parasympathique et somatique. L’innervation est complexe mais elle est importante à comprendre pour faire un diagnostic précis.
Les causes d’incontinence sont variables, et peuvent être d’origine nerveuse ou non. Un traumatisme de la colonne lombaire ou sacrée, une encéphalomyélite (herpès virus ou protozoaires), une névrite de la queue de cheval, une cystite, la présence d’un calcul urinaire ou une tumeur peuvent être à l’origine du symptôme. D’autres origines sont possibles mais moins fréquentes (uretères ectopiques, hypœstrogénisme).
L’examen clinique révèle la présence d’une dermite sur les zones où l’urine s’écoule. Le traitement consiste à résoudre la cause, à faire des soins locaux, éventuellement à réaliser une vidange régulière de la vessie et tenter de rétablir une miction normale. Le pronostic est souvent mauvais quand l’incontinence est prise en charge tardivement.
4 photos illustrent cet article. |
|